Archive | 8 avril 2011

Patrice Carteron (DFCO) : « Le prolongement de contrat accentue ma motivation »

Fait rare dans le football : alors qu’il était courtisé par trois clubs de Ligue 1, dont Nancy, Patrice Carteron, l’entraîneur du DFCO, a paraphé un nouveau contrat de quatre ans ! Aux sirènes de l’élite du football français, il a préféré la raison et la relation de confiance en acceptant l’offre du président, Bernard Gnecchi. Il est désormais lié au club jusqu’en 2016, avec des idées plein la tête…

Une ambition à transformer

La nouvelle a été annoncée le matin même dans le journal L’Équipe (Lire l’article ici) – ce que regrette d’ailleurs Bernard Gnecchi, président du club : Patrice Carteron a prolongé de cinq ans le contrat qui le liait, en tant qu’entraîneur, au Dijon football Côte-d’Or : « Le conseil de surveillance, à l’unanimité, a approuvé ce projet », introduit Bernard Gnecchi. « Avec Patrice Carteron, je retrouve les mêmes valeurs et le même investissement que j’avais avec Rudy (ndlr : Rudy Garcia fut l’entraîneur emblématique du DFCO, de 2002 à 2007, avant de rejoindre Le Mans puis Lille où il officie avec succès). Si Rudy nous a fait découvrir le professionnalisme, Patrice l’augmente et nous avons aujourd’hui une grande probabilité de transformer notre ambition Ligue 1″.

Sur le plan purement sportif, le club est actuellement quatrième du championnat, à un point du podium. « Ses qualités et son staff nous donnerons de meilleures chances d’atteindre nos objectifs », poursuit le président, qui ne tire pas pour autant des plans sur la comète, dix clubs pouvant encore prétendre à la montée avant la trentième journée…

Un an avant l’ouverture du centre de formation, cette nouvelle est un véritable accomplissement pour le coach, Patrice Carteron : « A l’image des résultats de l’équipe, ces dernières semaines ont été assez animées. J’ai eu pas mal de sollicitations et ces derniers jours, l’intérêt qu’avait le président sur la continuité du travail et le besoin que j’avais de rendre la confiance qui m’avait été accordée nous ont poussés à aborder assez naturellement un projet à moyen terme ».

Un statut de prétendant

A un moment stratégique de la saison, l’entraîneur de l’équipe professionnelle explique qu’il souhaitait continuer sur ce projet afin de mettre un terme à toutes les « sollicitations extérieures ». Un choix qu’il affirme « vivre pleinement » et qui est aussi un message fort lancé aux joueurs. Alors qu’au milieu de la saison, les rumeurs faisaient état d’une possible démission – « une colère de ma part », explique-t-il -, il prend une nouvelle dimension en étant directement impliqué dans toutes les décisions sportives : aussi bien au niveau professionnel qu’au niveau des orientations sportives du centre de formation. « Le travail que l’on fait est reconnu et valorisé », conclut-il avant de se replacer déjà sur le championnat.

En effet, vendredi 08 avril 2011, le club accueillera Laval. Si le maintien est assuré – le projet ligue 2 est déjà préparé – l’envie d’aller titiller les sommets n’a pas disparu : « On va jouer à fond le projet Ligue 1, promet Bernard Gnecchi. Ce serait vraiment bête et on décevrait les supporters si on ne s’investissait pas dans cette direction. Soyons mesurés mais croyons en nos qualités. Si nous avons la chance d’y aller, il faudra vivre cette saison avec sagesse et en fournissant encore plus de travail »… Après la belle victoire contre Vannes (Lire notre article ici), un regain d’attention a été porté sur Dijon : « Avant, nous étions cachés, plaisante Patrice Carteron. Mais ce n’était pas plus mal… ».

Une place « hyper encourageante »

« Nous prenons le but contre le cours du jeu. Au cours des trente premières minutes, nous étions plus près du 1-0 pour nous que pour Vannes« , explique Patrice Carteron, avant de revenir sur la confrontation contre Laval : « Ils sont redoutables sur coup de pied arrêté, avec un tireur exceptionnel comme Jérôme Lebouc qui, depuis des années, fait du mal à tout le monde. Et ils peuvent aussi s’appuyer sur Johann Chapuis en défense centrale… Dans sa carrière professionnelle, il a déjà marqué 39 buts ! ». Qualifiant ses adversaires de dangereux et d’intraitables, il s’attend à un match ouvert mais difficile, comme le seront toutes les journées qu’ils restent avant la conclusion du championnat.

« En regardant le calendrier, je ne vois pas un match qui soit plus facile que les autres », estime-t-il. Aux côtés de Ribas, meilleur buteur de Ligue 2, les footballeurs ne devront pas subir la pression : « Nous avons aujourd’hui une place hyper encourageante mais notre effectif est très jeune et l’on ne sait pas dans ces moments-là comment ils vont réagir et si l’on va avoir les moyens de continuer à jouer en lâcher-prise ». Après l’opération spéciale menée par la Ville de Dijon – 4.000 places gratuites offertes sur internet – le stade devrait faire le plein pour ce match qui s’annonce capital.

Le groupe pour affronter Laval

– Gardiens : Jean-Daniel Padovani, Franck Grandel
– Défenseurs : Alexis Zywiecki, Chaher Zarour, Abdoulaye Bamba, Steven Paulle
– Milieux : Younousse Sankharé, Eric Bauthéac, Stéphane Morisot, Benjamin Corgnet, Lesly Malouda, FLorin Bérenguer
– Attaquants : Christophe Mandanne, Raphaël Caceres, Sébastian Ribas, Lhadji Badiane

Bressey-sur-Tille (21) : Les parents d’élèves prennent l’école en otage !

Un soleil radieux, des ballons accrochés tout autour des grilles de l’école, des enfants courant partout et des parents buvant des jus de fruits : tout portait à croire que l’école de Bressey-sur-Tille fêtait une kermesse jeudi 08 avril 2011… Pourtant, la motivation de l’événement était toute autre : après l’annonce de la suppression de 64 classes prévues dans toute la Côte-d’Or, les parents d’élèves ont investi l’école dans l’après-midi afin d’y passer la soirée puis la nuit, avec la volonté de faire entendre leur colère, la veille d’une rencontre avec l’inspecteur d’académie de Dijon…

Côte-d’Or : 311 postes d’enseignants supprimés en 2011

Fin 2010, Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale, annonçait la suppression de 16.000 postes d’enseignants à la rentrée 2011 au niveau national (Lire ici notre article)… En Côte-d’Or, « 311 postes d’enseignants seront supprimés à la rentrée 2011 dans l’académie de Dijon, dont 125 dans le cycle primaire et 186 dans le secondaire », confirmait alors le rectorat à dijOnscOpe. En conséquence de quoi des classes devront être supprimées… Au total, 64 classes seraient concernées par la mesure en Côte-d’Or, bien que rien ne soit encore tout à fait définitif. 

Aussi, pour les parents d’élèves de l’école de Bressey-sur-Tille, c’est le moment ou jamais de réagir : « Le but de notre mouvement est de se battre contre la fermeture d’une classe de l’école, explique Manu, papa d’Emy, 5 ans, et de Nolan, deux ans. Sur l’année 2010/2011, on compte 21 enfants en toute petite et petite section (deux ans et demi/trois ans), 17 enfants en moyenne section (trois/quatre ans) et 23 enfants en grande section (quatre/cinq ans), ce qui représente en tout 61 enfants à l’école maternelle de Bressey. À la rentrée de septembre 2011, nous aurions dû avoir dix toute petite section, 19 petite section, 21 moyenne section et 19 grande section. Mais le problème est qu’à partir de la rentrée 2011, le ministère de l’Éducation ne prendra plus les toutes petites sections. Les enfants nés en 2009 ne seront pas admis. Du coup, on passe de 69 à 59 enfants. Et à 59 enfants, il est considéré que deux classes suffisent alors que jusqu’à présent, il existait trois classes… ». 

« À deux ou trois enfants prêts, nous n’aurons donc pas de troisième classe, relève Christelle, maman d’Alexis, 5 ans et demi. Ca fera quand même environ trente gamins par classe, de différents niveaux en plus ! ». Pour Isabelle, la situation serait vraiment dommageable : « Avec environ dix-sept enfants aujourd’hui par classe, c’est extraordinaire ce que peuvent faire les maîtresses. Il s’agit d’un travail vraiment personnalisé. Alors on se plaint en France que les enfants rentrent au collège sans savoir ni lire ni écrire mais ici, en grande section, ils connaissent déjà leur alphabet. En fait, je crois que leur objectif final est qu’il n’y ait plus de maternelles. Ce sera des jardins d’enfants, comme en Allemagne. Officiellement, ils veulent en arriver là ! Et comme en Allemagne, les mamans ne travailleront plus parce que ce sera payant pour les familles »… 

« À vingt jours près »… 

Pour les parents d’élèves, la fermeture de la classe fait craindre des événements en chaîne : « Des parents ne voudront pas laisser leurs enfants dans des classes de plus de trente élèves. Ils les mettront dans le privé. J’ai entendu plusieurs parents parler de ça parce qu’ils ont leur grand dans cette école et que leur plus petite va être refusée ; donc ils ne vont pas faire deux écoles différentes ! Il y en a plusieurs dans ce cas-là et donc à terme, c’est la mort de l’école. Et la mort de l’école, c’est la mort du village », conclut Isabelle, qui est d’autant plus remontée que son fils, né le 20 janvier 2009, ne sera pas accepté à la rentrée 2011, « à vingt jours près ». 

Si le maire de Bressey, Patrick Moreau, n’était pas présent jeudi après-midi, ce dernier a assuré aux parents d’élèves son soutien. Et pour prouver sa bonne volonté, la mairie participe aux « dépenses collatérales » comme le précise Manu : « On a prévu de faire un barbecue ce soir »… Ensuite, ils seront plusieurs à dormir dans l’établissement scolaire. « On a les clés l’école alors on va rester jusqu’aux vacances, qui commencent vendredi prochain (ndlr : le 15 avril 2011) ». Son voisin de répondre : « Euh, tu t’avances un peu vite quand même… ».

En réalité, les parents d’élèves attendent surtout une issue positive d’une réunion sur le sujet organisée au Rectorat de Dijon vendredi 08 avril, à 9h. « Nous avons rendez-vous avec madame Manzoni, l’inspectrice d’académie, qui nous reçoit à 10h avec des parents d’autres communes ».

Réactions des élus

Dans différents communiqués, les élus côte-d’oriens ont été nombreux à réagir… Pour François Rebsamen, « l’école est l’institution fondamentale de la République, celle qui lui donne son sens, sa grandeur. Malheureusement, aujourd’hui elle est devenue un débat de comptables ». Quant au Parti radical de gauche en Côte-d’Or (PRG 21), il élève la voix en soulignant que « 66% des projets de fermeture sont concentrés sur les secteurs ruraux » (Lire ici les communiqués). Le groupe des Forces de progrès (PS et divers gauche) du conseil général de Côte-d’Or dénoncent également « un désengagement irresponsable de l’Etat dans les zones rurales » et appellent « à se mobiliser pour participer au rassemblement prévu vendredi 08 avril au matin, devant l’Inspection d’Académie de la Côte-d’Or » (Lire ici le communiqué). 

Par ailleurs, dans un communiqué reçu le 06 avril 2011, François Sauvadet, député de la Côte-d’Or et président du conseil général, affirme que « le maintien des écoles en zone rurale constitue l’une des priorités du Conseil Général. C’est pourquoi, l’Assemblée départementale a fait le choix d’investir dans de nombreux projets de construction, d’agrandissement et de rénovation de pôles scolaires portés par les élus locaux, notamment à travers les contrats « Ambitions Côte-d’Or ».

« Je ne souhaite pas que ces subventions accordées par le Conseil Général financent des pôles scolaires qui ne bénéficieraient plus du nombre d’enseignants nécessaires à leur activité et à l’accueil des enfants. Afin d’identifier les zones identifiées comme fragiles, une convention cadre pour la scolarisation en milieu rural avait d’ailleurs été signée avec les services de l’éducation nationale le 3 mars 2006 pour une période de cinq ans. Je souhaite qu’une nouvelle convention soit élaborée courant 2012 et qu’un travail préalable soit mené dans les plus brefs délais entre l’Inspection Académique et les services du Conseil Général sur les zones les plus fragiles. Il ne faut pas abandonner les secteurs les plus en difficultés où des projets d’investissement importants ont été menés dans un certain nombre d’écoles. Dans cet esprit, je rencontrerai très prochainement l’Inspectrice d’Académie pour lui faire part de ces éléments. »

CHU de Dijon : « On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre »…

Après plusieurs années de travaux, le Centre hospitalier universitaire de Dijon s’est façonné un nouveau visage. Avec l’achèvement de la première phase du projet – la plus conséquente – les patients ont commencé à affluer sur le site et certains ont déjà reçu les premières factures… avec quelques surprises ! Interviewé par dijOnscOpe, Pierre-Charles Pons, directeur du CHU, justifie la nouvelle tarification du Bocage central…

Brancard ou chambre individuelle ?

Étendu sur huit niveaux, le projet Bocage central devrait permettre de mettre en service 1.664 lits sur l’ensemble du Centre hospitalier universitaire. Les chambres individuelles sont privilégiées et conçues pour répondre, selon les documents du projet, « à un hébergement accueillant et ergonomique mais également aux contraintes de sécurité et d’hygiène ». Ainsi, chaque chambre comprend une douche et un WC suspendu pour le coin sanitaire, mais aussi deux ou trois chaises, une table, une penderie, un téléviseur ou encore un fauteuil par patient pour la partie à vivre. Un tel confort, étrangement, irrite plusieurs patients déjà hospitalisés dans le nouveau bâtiment… Explications : ces derniers dénoncent une facturation, en catimini, d’un surplus engendré par l’occupation d’une chambre individuelle.

Depuis plusieurs jours, les services administratifs de l’hôpital feraient donc face aux mécontentements des patients. C’est en tout cas l’avis de Frédérique Mugnier, cadre de santé et syndicaliste à la CGT. « Nous avons eu les mêmes échos », assure-t-elle avant de revenir sur l’histoire de ce patient admis en surnombre : « Même si aucun lit n’est disponible, on admet les gens à l’hôpital. Dans ce cas précis, la direction a demandé au cadre de mettre le patient dans un lit virtuel pour la facturation. Ainsi, bien que couché dans un brancard, on lui demandait de payer le forfait pour une chambre particulière ! ». 

Une compensation financière

Un cas qui resterait néanmoins exceptionnel… En revanche, Pierre-Charles Pons, directeur du centre hospitalier universitaire de Dijon, justifie la nouvelle politique tarifaire : « L’ouverture du Bocage central a amené une hausse sensible du niveau de l’hôtellerie pour le CHU et donc des frais non négligeables. Nous avons dû créer vingt postes d’agents des services hospitaliers (ASH) pour l’entretien, pour un coût annuel de 600.000 euros ». A l’image de ce qu’il se fait dans d’autres hôpitaux, cette tarification particulière a donc été mise en place dès la fin 2010 à la maternité et sera étendue au fur et à mesure de l’ouverture des nouveaux services.

« Nous nous situons dans la moyenne basse des CHU », se défend Pierre-Charles Pons, qui cite comme exemple Besançon et Poitiers : en effet, ces derniers dégagent respectivement un et trois millions d’euros de recettes propres liées à l’exploitation de chambres individuelles, contre 90.000 euros pour Dijon en 2010. Dans le cas de Poitiers, cette somme représente 0,8% du budget global d’exploitation de 390 millions d’euros.

Pour Frédérique Mugnier, le constat est simple : « Le CHU cherche à gagner l’argent que l’État ne lui donne pas »… Mais de s’insurger lorsque le directeur aborde le sujet des embauches : « L’entretien est en train d’être privatisé. Actuellement, l’entreprise Id’ées 21 s’en occupe, ce qui ne correspond pas aux besoins des services, en attendant que le grand appel d’offres européen soit conclu ».

41 euros pour une chambre individuelle

Cette facturation de 41 euros par jour est perçue comme une « ségrégation » par la syndicaliste : « Les patients sont soignés selon leur porte-monnaie. Nous sommes bien entendu pour les chambres individuelles mais contre la facturation ». Pierre-Charles Pons explique pour sa part ne pas avoir le choix : « Nous avons des charges, des dépenses supplémentaires à couvrir ». Ce dernier précise également que la totalité du service n’est pas facturé, auquel cas le chiffre pourrait s’élever à 60 ou 70 euros – il est d’ailleurs de 70 euros dans les cliniques Sainte-Marthe ou de Fontaine-lès-Dijon par exemple.

« Un courrier a été rédigé et est remis à chaque admission », précise en outre le directeur, avant de soulever l’hypothèse d’une défaillance du côté des services mais aussi du patient, qui ne prendrait pas le temps de tout lire. « En arrivant, les patients sont submergés de papiers et oublient pour beaucoup de lire celui-ci », considère pour sa part Frédérique Mugnier. Après avoir déjà abordé le sujet avec la direction, il semblerait qu’un affichage plus conséquent soit mis en place : « Il faut que ce soit plus visible. Puisque nous n’avons pas le choix, nous avons proposé une information plus conséquente dans les salles d’attente ou de façon orale à l’accueil ». Le directeur du CHU tient par ailleurs à préciser qu’en cas de force majeure – réanimation, risques infectieux, etc. – aucune augmentation ne sera comptabilisée.

Un « comble » pour Frédérique Mugnier, pour qui « il ne manquerait plus que l’on applique le tarif à des personnes en fin de vie et qui ont besoin, comme leur famille, d’intimité et de calme ». A l’époque de Bocage 62 – ancêtre du Bocage central -, certaines chambres pouvaient compter jusqu’à six lits. Pierre-Charles Pons de constater qu’aujourd’hui, chacun souhaite une chambre individuelle : « Mais on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre : on s’étonne d’un truc qui existe partout ! ». 

AMOUR DANS NOTRE COEUR

Cet amour dans notre coeur

 Ce coeur qui nous dit pleurs

Tellement l’amour est beau

Et qui est le plus beau cadeau

Aimer peut être simple ou difficile

Mais la vie n’est pas facile

Le vrrai amour ne se trouve pas

Il arrive quand on ne s’y attend pas

Cet amour est celui que l’on n’a pas vu arriver

Et cela durera plus d’une journée

Cet amour se cultive et se vit

L’amour que l’on attendait si joli

Il y a des mots pour décrire l’amour

Mais on n’y pense tous les jours

Comment exprimer par les mots

Ce qui est le plus beau cadeau

Jean-Pierre Pernaut : Et maintenant, il travaille pour… des planches !

Après de longues années de sérieux, à présenter le journal de 13h sur TF1, Jean-Pierre Pernaut s’est peu à peu ouvert à d’autres horizons. Il a animé l’émission Combien ça coûte ? sur TF1, depuis 1991, rigoureuse mais décalée parfois, puis il a essayé de nous faire rire en participant à l’émission Sosie or no sosie , et il a réussi. Alors pourquoi ne pas tenter le théâtre ?

En effet, Jean-Pierre Pernaut, influencé certainement par sa magnifique femme Nathalie Marquay, qui a brûlé les planches du théâtre de la Grande Comédie, à Paris, en début d’année 2010, dans Un couple parfait… Enfin presque !, vient d’écrire sa première pièce. L’animateur de 60 ans a remis récemment, on l’apprend dans le magazine Gala, les textes de sa première création théâtrale à Jean-Manuel Bajen, qui tient les rênes du Théâtre des Variétés.

Une comédie, paraît-il, qui pourrait bientôt être à l’affiche des Variétés ou du Marigny. Une réorientation de carrière qu’il réussira peut-être !

Biographie de Jean-Pierre Pernaut

Il est populaire, tous les français (ou presque) l’aiment, il fait partie de notre quotidien, cet homme, c’est JPP. Pas le joueur de football, l’autre, Jean-Pierre Pernaut. Celui qui tous les jours à 13h vous accueille chez lui, sur son plateau, et vous emmène découvrir nos belles régions de France. Celui qui enregistre aujourd’hui 20 ans de 13h.
Et pourtant, tout n’était pas gagné. Né le 8 avril 1950 à Amiens, Jean-Pierre Pernaut passe son enfance à Quevauvillers et fait ses premières armes au Courrier Picard, avant d’être diplômé de l’Ecole Supérieur de Journalisme de Lille. A sa sortie en 75 il intègre directement TF1 où il débute sa carrière en présentant le journal de 23h durant 3 ans. Puis il co-présente le 13h avec Yves Mourousi dont il devient la doublure. A l’été 1987, il devient le présentateur des JT de 13h et 20h, et le 22 Février 1988, il devient le titulaire indiscutable du poste de 13h.
Fort de son succès, Jean-Pierre Pernaut crée en 1991 Combien ça coûte, une émission qui dénonce les grands gaspillages économiques, tout en donnant des conseils sur la façon de gérer son argent. Aujourd’hui, son journal suivi par près de 8 millions de personnes suscite la jalousie de ses concurrents qui dénoncent son côté populeux, beauf et terroirs. Des attaques qui n’atteignent pas notre Jean-Pierre national, qui publie en 2005 Pour tout vous dire…, un livre dans lequel il explique les changements qu’il a effectué pour rendre son journal aussi apprécié du grand public. Avec cinq 7 d’Or, Jean-Pierre Pernaut fait sans surprise partie des animateurs préférés des français.
Déjà père de deux grands enfants, Jean-Pierre Pernaut a épousé en 2007 l’ancienne Miss France, Nathalie Marquay, avec qui il a eu deux autres enfants, Tom et Lou.