Archive | avril 2011

Kate et Diana face à face: Deux mariages, deux baisers, deux maris, deux destins

Il y a eu une petite hésitation. Des regards indécis, puis un petit baiser, du bout des lèvres. Fugace et tendre. Animé mais évanescent. Et puis il y a eu, quelques secondes plus tard, un vrai baiser. Un baiser de cinéma, enflammé, un baiser pour la légende du gotha, suivi d’un instant de gêne formidablement gracieux. A lui seul, le baiser échangé par le prince William et la princesse Catherine en disait plus long que les six mois de palabres, depuis l’annonce de leurs fiançailles en novembre 2010.

 

Car ce rituel, ce passage obligé depus le mariage de Charles et Diana, en pâture devant un million (ce 29 avril 2011) de loyaux sujets de Sa Majesté massés sur le Mall qui fait face au palais (ils étaient déjà autant lors du jubilé d’or de la monarque en 2002), a évolué au fil des ans, au fil des styles, au fil des unions et des amours, pour donner, en 2011, ce chef d’oeuvre de glamour et de réconfortante simplicité.

En novembre 1947, il n’y avait pas eu de baiser échangé par celle qui allait devenir la reine Elizabeth et son époux, Philip Mountbatten, qui arrivaient, comme William et Catherine, de l’abbaye de Westminster. En 1986, Sarah Ferguson et le prince Andrew, dans un style rocambolesque et tapageur qui n’appartient qu’à eux, haranguaient étrangement la foule pour ce fameux baiser. En 1981, il y avait bien eu un baiser, pour le prince Charles et la princesse Diana, défunte mère du prince William, mais très particulier…

30 ans après, le mariage de notre siècle fait de l’ombre au mariage du siècle dernier

L’agence photo Abaca, devant le spectacle du mariage du prince William et de Catherine Middleton, célébré ce 29 avril 2011 avec beaucoup de simplicité et d’émotion, a repensé à certains moments de la cérémonie de mariage du prince Charles et de Diana Spencer, en la grandiose et glaçante cathédrale Saint-Paul, le 29 juillet 1981 (un mariage qui avait été suivi par 750 millions de personnes et gagné le surnom de « mariage du siècle », expression qui a ressurgi aujourd’hui…), et a rapproché des scènes frappantes par leur similitude. Leur apparente similitude.

Outre les éléments de « décor », comme la robe signée Sarah Burton, dans un style rétro pourtant tellement plus moderne et décomplexé que celle que portait Diana, la coiffure de Catherine, qui a marqué les esprits comme le fit celle de Diana en son temps, on observe ainsi des plans parallèles. L’arrivée de deux mariées au bras de leur père, le départ des jeunes mariés dans le même landau découvert, le State Landau fabriqué en 1902 pour le couronnement d’Edouard VII et que la reine en exercice utilise pour les grandes occasions. Et ce fameux baiser censé être l’apothéose de ce fait d’une vie qui devient un fait d’histoire…

Sexy or not ? Le baiser qui dit tout…

Pour le Daily Mail, un expert en langage corporel, Peter Collett, décrypte la « prestation » de William et Catherine, et la compare à celles de Charles et Diana : « En 1981, il y avait des tas de signes indiquant que leur relation n’aurait pas un grand avenir, et la plupart émanaient de Charles. Il semblait malheureux, prêtait peu d’attention à Diana, et, au cours de la cérémonie, s’est frotté les yeux non pas une mais deux fois – un signe classique de tristesse, et, potentiellement, de regrets. Aujourd’hui, nous avons un tableau complètement différent, avec William et Kate tous deux d’une prestance majestueuse, et savourant ostensiblement le moment – William étonnamment sûr de lui et le couple complètement connecté. Quand ils ont prononcé leurs voeux, ils l’ont fait en se regardant dans les yeux, et il y a eu d’autres moments touchants lorsque la chorale a chanté, où ils ont montré une merveilleuse synchronisation, comme lorsque Late jetait un regard à William et que William le ressentait et lui rendait un regard plein d’amour. »

Le baiser sur le balcon, une première fois très brève, puis une autre plus appuyée alors que les avions de la RAF passaient dans les cieux pour leur rendre hommage, ne dit rien d’autre. Il restera dans l’histoire aussi positivement que celui de leurs prédécesseurs le fit négativement. Car à l’inverse, le baiser échangé par Charles et Diana le 29 juillet 1981 n’avait rien de spontané ni de passionné. Image marquante : la foule les exhorte à s’embrasser. « Je ne ferai pas cette ânerie, ils veulent qu’on s’embrasse », aurait alors lancé Charles à sa jeune épouse, qui aurait répondu « Eh bien, et alors ? ». Et de satisfaire le public en embrassant spontanément un prince Charles… nettement moins spontané. Pour un résultat frisquet… Là encore, l’image parle d’elle-même. Et on voit très nettement la différence entre le père et le fils : quand Charles attend sans flamme les lèvres de son épouse, qui se déboite le cou à se tendre vers lui, c’est William qui fait l’effort, à taille comparable, de se projeter vers sa bien-aimée. Pour un baiser plein de passion et de connivence, les pommettes saillant d’un sourire gourmand. En gros : un baiser 2011 très sexy contre un baiser 1981 très chaste.

L’absente-présente…

Outre l’engouement médiatique, les traits de comparaison abondent. Mais, plus que tout, les deux unions sont connectées par la mémoire de Lady Di. Ce 29 avril, elle a même été évoquée comme « la grande absente ». Une formule plutôt malheureuse, qui a toutefois le mérite d’être explicite : son esprit veillait sur cette union et sur l’avenir de son fils, William.

William, d’ailleurs, fut le premier architecte des ponts entre son mariage et sa défunte mère, suivi sans réserve dans cette connexion spirituelle par sa dulcinée, Catherine Middleton. Ils l’ont dit (dans l’interview de leurs fiançailles), ils l’ont montré (par la bague sertie d’un saphir et de diamants que porte fièrement et respectueusement Catherine, qui fut autrefois une possession de Diana), ils l’ont signé (en demandant à ce que leurs cadeaux de mariage se résument à des dons au profit d’organisations caritatives qu’ils ont choisies).

Dans le déroulé même de la cérémonie menée en l’abbaye de Westminster, une église choisie pour son intimité (par oppositon à Saint-Paul) où William et Catherine ont convié essentiellement des proches mais peu de dignitaires des quatre coins du monde (ce qui avait en revanche été un élément incontournable de la noce de 1981), les jeunes mariés lui ont rendu hommage, demandant à ce que résonne dès le début de l’office l’air « Guide me, O thou great Redeemer », hymne joué aux obsèques de Lady Di et pour le dixième anniversaire de sa disparition.

Aux abords de Buckingham, sur le Mall, comme au pied de la Flamme de la liberté, près du pont de l’Alma à Paris, des photos et des hommages à Diana ont pris place dans cette journée dévolue à l’épanouissement de son fils.

Pamela Anderson : Sans maquillage, l’amour la rend plus belle que jamais !

Pamela Anderson, 43 ans, et son nouveau chéri, Jon Rose, ne se quittent plus. Le duo file le parfait amour depuis quelque temps et s’entend à merveille. A chaque apparition du couple, la blonde pulpeuse et son compagnon paraissent sereins.

 

La comédienne, dont les histoires d’amour torturées ont toujours fait la une (notamment avec le père de ses enfants Tommy Lee), semble avoir trouvé un bel équilibre avec cet ancien surfeur et fondateur de l’organisation Waves 4 water.

Celle qui est ambassadrice de la PeTA a été aperçue à ses côtés jeudi 28 avril, alors qu’elle se rendait à l’aéroport de Los Angeles afin de prendre un vol en direction de New York.

Sans maquillage, l’ancienne star de la série Alerte à Malibu affichait une mine superbe, apaisée, et amoureuse. Vêtue d’une courte robe, elle affichait également ses jambes toujours aussi parfaites. Nul doute que l’ex-sportif est extrêmement fier de se balader avec Pam à son bras !

Comme la déjantée Shauna Sand (qui vient de renouer avec son ex-mari), tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour l’une des bimbos les plus connues de la planète qui devrait peut-être donner des cours de peoplerie à Loana qui se trouve à Miami pour les Anges de la Téléréalité 2 ! Affaire à suivre…

Mariage de William et Catherine : A Buckingham, une réception savoureuse !

Un million de Londoniens et possiblement plus de deux milliards de téléspectateurs ou internautes ont salivé en assistant à l’événement, ont savouré l’exceptionnelle robe de la mariée Catherine Middleton, se sont délectés du tendre double baiser – le premier en public – que la nouvelle duchesse de Cambridge a échangé avec son mari le prince William… Mais pour les invités de la noce royale du 29 avril 2011, arrivés pour certains au petit matin, le vin d’honneur offert par la reine à Buckingham Palace devait tomber à point nommé pour sauver les estomacs sur le point de flancher !

 

D’autant que se régaler du champagne de la maison Pol Roger (également servi lors du dîner organisé par le prince Charles) sans rien consommer de consistant eût été suicidaire ! Mais entre les quelque 10 000 canapés (voir des exemples ci-après) réalisés par la brigade de 21 cuisiniers menée par le chef royal Mark Flanagan et les deux gâteaux de mariage signés Fiona Cairns et McVities, il y avait plus d’un délice à se mettre sous la dent, tandis que Claire Jones, harpiste officielle du prince de Galles, assurait l’ambiance musicale…

On l’a vu, les sublimes mariés se sont échappés au volant d’une somptueuse Aston Martin DB6 Volante, propriété du prince Charles qui l’avait reçue en cadeau d’anniversaire pour… ses 21 ans (en 1969, donc), mais pas sans avoir au préalable rencontré les dignitaires du Commonwealth dans les salons de Buckingham, écouté quelques discours, et coupé leurs gâteaux, comme le veut la tradition.

Le pouvoir des fleurs

La pièce phare était bien entendu le gâteau aux fruits réalisé par la pâtissière émérite Fiona Cairns d’après les volontés de Catherine Middleton, composé de 17 gâteaux individuels. Fleurs et feuilles de 17 variétés différentes, pour un total de 900 pièces, ont été réalisées, selon la méthode décorative Joseph Lambeth, en guise d’ornement, conformément aux désirs de la mariée.

Déjà présentes sur la robe de mariée créée pour Catherine Middleton, les fleurs revenaient donc sur le gâteau, et, avec elles, le langage des fleurs : rose blanche (symbole de l’Angleterre), jonquille (symbole du Pays de Galles et des nouveaux commencements), trèfle (symbole de l’Irlande), chardon (symbole de l’Ecosse), glands et feuille de chêne (force, longévité), myrte (amour), lierre (amour conjugal), muguet (douceur, humilité), rose rouge (bonheur, amour), « sweet william » (sourire), chèvrefeuille (lien de l’amour), fleur de pommier (réussite), bruyère blanche (protection, réalisation des voeux), jasmin blanc (amabilité), marguerite (innocence, beauté, simplicité), fleur d’oranger (amour éternel), lavande (dévouement).

On comprend que ce gâteau de mariage ait eu l’honneur d’être exposé dans la majestueuse « Galerie des tableaux » du palais, au milieu des Rembrandt, Poussin et autres Rubens. L’autre, le fameux gâteau au chocolat qu’adore depuis l’enfance William et qu’il voulait absolument pour la réception, était certes moins sensationnel, mais a dû trouver bien des adeptes.

Du côté des bouchées sucrées et salées, on trouvait une vingtaine de travaux, dont : salade de crabe des Cornouailles sur blinis citronné, terrine de canard au chutney, roulade de fromage de chèvre aux noix caramélisées, saumon fumé d’Ecosse sur blinis de betterave, tartelette cresson-asperge, pointe d’asperge pochée et sauce hollandaise, oeufs de caille au sel de céleri, langoustines d’Ecosse et mayonnaise citronnée, champignon des bois et chausson au céleri, chipolatas au miel et moutarde, mais aussi opéra, financiers aux framboises, crème brûlées à la rhubarbe, truffes à la ganache…

De quoi patienter jusqu’au soir pour les 300 invités du prince Charles (des amis des mariés et des représentants de bonnes oeuvres, essentiellement), dont le menu est évidemment secret, et repartir les papilles satisfaites pour les autres !

Mariage de William et Kate : Et la mariée apparut…

Ce fut comme une ola à l’échelle d’une ville. Partie du Goring Hotel, où elle passa sa dernière nuit de célibataire, à 10h51 (heure anglaise), la Rolls Royce Phantom VI transportant Kate Middleton a été accompagnée jusqu’à l’abbaye de Westminster, où attendait déjà le prince William pour leur mariage, par une ovation et une liesse sans commune mesure

 

Au 15 Beeston Place, un auvent avait été installé devant le palace cinq étoiles dont la famille Middleton avait réservé l’intégralité des 71 chambres, afin de préserver au maximum le mystère de la robe de mariée sublimant Catherine Middleton pour le jour qui la voit devenir princesse, duchesse de Cambridge, comtesse de Strathearn et baronne Carrickfergus.

Lorsqu’elle s’engouffre dans la Rolls, aidée par son père Michael et sa soeur et témoin Pippa, on devine une longue traîne, une profusion de dentelle, notamment au niveau des manches et du dos. La robe a bien été réalisée par Sarah Burton, créatrice de la griffe Alexander McQueen dont le nom avait été avancé il y a plusieurs semaines et qui avait été repérée au Goring il y a quelques heures.

Sa chevelure, confiée aux bons soins du coiffeur James Pryce et détachée sous son voile, est surmontée d’un diadème. Des rumeurs spéculaient sur l’hypothétique préférence de la mariée pour une couronne de fleurs, mais c’est bien une tiare, apanage des princesses et des reines, qu’elle arbore.

Sur le trajet, Kate Middleton agite la main avec une étonnante énergie. « Frénétique« , constate avec amusement Stéphane Bern, aux commentaires sur France 2.

La Rolls Royce Phantom VI s’immobilise devant la porte ouest de l’abbaye de Westminster. Les cloches carillonnent sur Londres, elles continueront pendant trois heures. Kate Middleton, après quelques instants de conciliabule, en descend. Son père Michael dégage la traîne, que saisit Pippa. Un geste très mesuré en direction de la foule, le temps que Michael Middleton la rejoigne pour qu’elle saisisse son bras pour la mener sur le tapis rouge de l’abbaye.

Après des mois d’un suspense insoutenable, on découvre alors pleinement la robe de mariée de Kate Middleton : une robe magnifique de simplicité, de satin blanc et ivoire, fluide, ajustée, évasée en bas pour évoquer une fleur, prolongée en une traîne voluptueuse d’une parfaite proportion (2,70m), marquée par un style années 1950, surmontée d’un voile rebrodé de dentelle au bord, sous lequel on distingue le diadème de la reine mère, datant de 1935. A l’antenne sur France 2, le couturier allemand Karl Lagerfeld commente : « C’est une robe de mariée très raffinée dans le détail, beaucoup plus raffinée que celle de la princesse Diana. Les robes Alexander McQueen sont toujours très habillées. C’est très joli, relativement classique mais ça va dans le décor, avec un petit air années 50 qui rappelle Marilyn ou la robe de mariage d’Elizabeth II. »

C’est au son de I am so glad et ses cuivres et choeurs transcendants, imposant air symphonique composé pour le couronnement d’Edouard VII (arrière-arrière-arrière-grand-père de William) en 1902 par Sir Charles Hubert Hastings Parry d’après le psaume 122, que Kate Middleton effectue sa lente procession, majestueuse. Les trois minutes trente, bordées par les paisibles huit charmes et érables de six mètres de haut installés dans l’abbaye de Westminster (pièce phare de la décoration florale signée Shane Connelly), qui la séparent de l’autel où sa vie basculera.

Confiée au prince William, qui l’attendait et, plus tard, passera à son doigt une alliance façonnée par la joaillerie Wartski (qui avait prodigué les alliances de Charles et Camilla en 2005), Kate Middleton entonne avec lui « Guide me, O thou great Redeemer« , hymne de William Williams sur une musique de John Hughes, populaire dans le royaume, qui avait été joué aux obsèques de Lady Di. Le morceau, qui avait également retenti lors du dixième anniversaire de la disparition de la princesse du peuple, est chanté en choeur par les 1 900 personnes présentes à Westminster et par le couple, et constitue une manière éloquente de « convier » Diana aux noces du fils aîné né de son mariage avec le prince Charles… Un choix des mariés, dans la ligne de leur volonté d’honorer autant que possible la mère du William.

Quelques minutes plus tard, après l’échange des consentements et le placement de l’alliance au doigt de Catherine Middleton, dans un silence d’une émotion magique, l’archevêque de Cantorbéry Rowan Williams les déclare mari et femme.

Kate Middleton a choisi la créatrice Sarah Burton pour sa robe de mariée !

Sarah Burton vit son heure de gloire ! Kate Middleton a donc choisi la directrice artistique qui a repris la tête de la maison Alexander McQueen à la disparition du créateur (qui s’est donné la mort en février 2010). Une consécration pour Sarah Burton.

 
 

La talentueuse styliste anglaise a eu l’honneur de créer la robe de mariée de Kate Middleton, qui dira  » oui  » dans quelques minutes à son prince charmant, William, à Westminster, en plein coeur de Londres.

La compagne du Prince William depuis neuf ans, arbore une robe de mariée magnifique. Les manches longues et le léger décolleté sont ornés d’une dentelle délicate et le col subtilement relevé dévoile déjà le port de tête de princesse de Kate Middletlon. Le bas de la robe est sublimé par un drapé large qui se prolonge en une traîne beaucoup moins longue que celle de Lady Diana. Le voile de la ravissante Kate est lui aussi splendide : les contours sont brodés avec de la dentelle qui rappelle le bustier de la robe.

Le secret a donc été très bien gardé, mais souvenez-vous, Sarah Burton figurait parmi nos favorites dans nos pronostics d’il y a quelques mois.

Un choix fort, qui rend hommage au génie d’une maison et à l’un des créateurs les plus talentueux de sa génération, disparu trop tôt et qui a laissé un vide dans le milieu de la mode. Une décision d’autant plus forte que Kate souhaitait conserver une image moderne, dynamique, portrait d’une princesse qui a des goûts tranchés et qui sait certainement s’entourer des meilleurs pour parfaire son allure.

Sarah Burton, loin des conventions et du classicisme que l’on pourrait croire imposé par la monarchie britannique, entre donc dans l’histoire, quelques mois seulement après être sortie de l’ombre.

Amie très proche et bras droit d’Alexander McQueen pendant 16 ans , à la tête du studio de création de la maison, elle avait surpris l’assemblée lors de sa première collection pour la maison présentée lors des défilés Printemps/Eté 2011 à Paris en octobre 2010.

Sarah Burton a été formée à la Saint Martin School, prestigieux établissement londonien où sont passés les plus grands de la mode, de John Galliano à Phoebe Philo en passant par Riccardo Tisci ou encore Zac Posen et Bruce Olfield, qui a habillé la princesse Diana.

Sarah a imaginé une parure exceptionnelle pour que Catherine Middleton puisse elle aussi, sortir de l’ombre de sa défunte belle-mère, Lady Di, dont la robe avait été confiée à Elizabeth Emanuel.

Mariage de William et Kate: Les Beckham et les premières arrivées à Westminster!

A l’heure où Kate Middleton, entourée de sa soeur et témoin Pippa, de sa mère Carole, de son coiffeur James Pryce, se préparait pour le jour où sa vie doit basculer, avec son mariage et son entrée dans la famille royale au bras du prince William, les premiers invités étaient priés d’arriver dès 8h15 ce vendredi 29 avril 2011, à la porte nord de l’abbaye de Westminster.

 

Pour certains, l’attente allait donc être longue avant de voir apparaître la mariée et de découvrir sa robe (confectionnée par Sarah Burton, créatrice de la griffe Alexander McQueen qu’on a cru voir arriver au Goring Hotel où Kate a passé sa dernière nuit ?) : l’héroïne du jour doit apparaître à la porte ouest de l’église des couronnements et funérailles, qui n’a plus connu de mariage depuis celui du prince Andrew et de Sarah Ferguson en 1986, à 11 heures précises (heure anglaise, donc 12h en France)… sauf si elle se fait désirer quelques minutes de plus.

L’abbaye de Westminster, où William et Catherine seront accueillis par le doyen John Hall et mariés par l’archevêque Rowan Williams, a été décorée pour plaire à la charmante roturière : déjà entourée de fleurs dans l’appartement royal qu’elle a occupée au Goring, ce sont des arbres de 6 mètres de hauteur qui ont été installés au cours de la semaine à l’intérieur de l’abbaye ! Huit spécimens d’érables et de charmes ont été acheminés à partir de la nuit de mardi et mercredi, sur les consignes de Shane Connolly, décoratrice qui avait déjà piloté les manoeuvres pour le mariage du prince Charles et de Camilla Parker Bowles en 2005. Cette ambiance bucolique et florale (azalées, rhododendrons, euphorbes, lilas, glycines) a été pensée pour charmer la provinciale Catherine Middleton, qui, véritable amoureuse de la nature, doit dire adieu à sa vie dans la campagne du Berkshire, à Bucklebery, jalonnée de chênes dont on retrouve le symbole sur les armoiries flambant neuves de sa famille. Les arbres resteront jusqu’au 6 mai pour le plaisir du public, puis seront replantés dans les jardins de la ferme biologique du prince Charles à Highgrove, selon le souhait des mariés que toutes les plantes soient réutilisées ou données.

Tout a été pensé à la fois pour que la future princesse et reine connaisse une entrée en matière confortable, mais aussi pour redorer le blason de la monarchie britannique, qui saisit là l’opportunité de donner un coup de fouet à son image vieillissante. Dans une atmosphère générale volontairement so british, du menu à la musique du jour, William et Kate ont souhaité une noce populaire, choisissant leurs convives (privilégiant amis et anonymes plutôt que personnalités politiques), les gâteaux, l’animation… La famille royale, quant à elle, souhaite voir leur union pousser dans l’oubli les divorces peu glorieux de trois des quatre enfants de la reine (Anne, Andrew, et Charles, Edouard de Wessex étant le seul toujours marié à sa première épouse).

Sous le regard expert du photographe de mode Mario Testino, auteur des portraits des fiancés, les invités de marque ou plus anonymes (villageois de Bucklebery, centaines de représentants d’organismes caritatifs) ont afflué, patientant pour prendre place dans la nef, face au jubé, ou dans les transepts nord et sud, pour les mieux vus, et aux abors de l’autel, face à face, pour la famille Middleton au sens large et la famille royale. Dans la file d’attente, on observe, outre la petite amie du prince Harry, Chelsy Davy, dans un tailleur turquoise, David Beckham, superbe en complet gris anthracite et portant sa croix d’OBE, avec sa femme Victoria Beckham, élégante mais un brin sinistre en bleu marine et dont la grossesse se remarque. Le comédien Rowan Atkinson, le chanteur Sir Elton John, Guy Ritchie, le nageur Ian Thorpe ou encore… Kanye West sont les quelques vedettes du showbizz à apporter la touche people.

Le Premier ministre David Cameron, bien en queue-de-pie, et sa femme Samantha, qui s’est activée pour préparer la street party qu’ils organiseront dans la journée au 10 Downing Street, ont reçu une sympathique salve à leur sortie de voiture devant l’abbaye.

A partir de 11h10 (heure française), heure où le prince William et son frère et témoin Harry doivent quitter Clarence House, on entame le sprint final…

Mariage de William et Kate : William ovationné en colonel des Irish Guards !

Avec quelques instants de retard sur le planning, le prince William, accompagné par son frère et témoin le prince Harry, a quitté à 11h12 Clarence House pour prendre la direction de l’abbaye de Westminster, où il devait arriver à 11h15, soit 45 minutes avant Catherine Middleton.

 

A travers les vitres de la Bentley royale qui les achemine, le public massé contre les milliers de barrières disséminées le long de l’ininéraire (11 000 pour la journée), en ébullition, distingue l’uniforme vermillon flamboyant de colonel des Irish Guards qu’a choisi de porter le prince William, le préférant à son uniforme bleu de la RAF. Un uniforme dont on dit qu’il a les faveurs de Catherine Middleton, qui trouve son bien-aimé très sexy dans cette tenue…

Ovation vibrante tandis que les cloches de Westminster carillonnent, lorsque les princes William et Harry apparaissent devant la porte ouest de l’abbaye ! On découvre alors dans son entier ce bel uniforme des Irish Guards, dont il a obtenu de la reine le grade honorifique en février 2011 : la tunique rouge et ses boutons typiques par groupes de quatre, flanquée de la harpe irlandaise et de la couronne impériale, le calot portant l’insigne du régiment et sa devise (« Quid separabit ? » – Qui nous séparera?). Le tout rehaussé par l’écharpe de l’ordre de la jarretière, avec ses ailes de la RAF, sa médaille d’or de la jarretière…

A ses côtés, le prince Harry, dans son uniforme de capitaine de la Household Cavalry, semble d’humeur décontractée, lui qui est garant de l’alliance que William passera au doigt de Kate Middleton.

Après un bref salut sur le perron de l’abbaye, les frères pénètrent dans l’abbaye avec une bonne humeur et une complicité ostensibles. A l’intérieur, le prince William, qui a découvert sa tête et tente de recoiffer ses cheveux clairsemés, entame, apparemment détendu, son tour d’honneur.