Archive | février 2013
CLAUDIA CARDINALE
Biographie de Claudia CARDINALE
Claudia Cardinale, née Claude Joséphine Rose Cardin, est une actrice italienne, née à Tunis (Tunisie) le 15 avril 1939.
Cardinale est la fille d’un ingénieur italien installé à Tunis. Ses premiers contacts avec le cinéma ont lieu en 1955 à Venise, durant la Biennale, au cours d’un voyage qui lui a été offert après qu’elle a gagné, à seize ans, l’élection de « la plus belle italienne de Tunis ». Cependant, désirant être institutrice, elle décline toutes les propositions qui lui sont faites et ne fait qu’une brève apparition dans un court métrage, Anneaux d’or de René Vautier.
Ses véritables débuts dans un long métrage se feront en 1958 dans Goha de Jacques Baratier et surtout Le Pigeon de Mario Monicelli, sous l’égide du producteur Franco Cristaldi qu’elle épousera en 1966.
Dans les années 1960, on la retrouve à l’affiche de nombreux succès critiques et publics. De célèbres réalisateurs vont se « disputer » sa présence devant leurs caméras. Ce sont Mauro Bolognini, Abel Gance, Luchino Visconti, Henri Verneuil, Philippe de Broca, Luigi Comencini, federico fellini, Blake Edwards, Henry Hathaway, ou sergio leone.
Sa présence aux côtés d’Alain Delon dans Rocco et ses frères et dans Le Guépard de Visconti, et aux côtés de Jean-Paul Belmondo dans Cartouche la font connaître du public français, alors que le succès aux États-Unis et une renommée internationale lui viennent en 1963 de La Panthère rose de Blake Edwards puis, en 1964, du film Le Plus grand cirque du monde d’Henry Hathaway, confirmés en 1968 par Il était une fois dans l’Ouest de sergio leone.
Les années 1970 et 1980 la voient alterner avec bonheur les rôles :
Réalisations italiennes avec Marco Ferreri, Luigi Comencini, Franco Zeffirelli, Marco Bellocchio, Luchino Visconti (avec qui elle a joué quatre fois) et surtout son mari, le producteur Pasquale Squitieri.
Réalisations françaises avec Christian-Jaque, José Giovanni, Michel Lang, Nadine Trintignant, Diane Kurys ou Robert Enrico.
Réalisations internationales avec Jerzy Skolimowski, Mikhaïl Kalatozov, George P. Cosmatos, Alan Bridges, Werner Herzog ou Blake Edwards (pour Le Fils de la panthère rose, 30 ans après le premier rôle).
A partir de la fin des années 1990, elle tourne moins, se consacrant davantage au théâtre ou à l’écriture.
En 1993, elle est membre du jury pour la sélection officielle des longs métrages au Festival de Cannes.
Dans les années 2000, elle monte sur scène à Paris, interprétant, en 2000, La Vénitienne (anonyme du XVIe siècle) et Doux oiseaux de jeunesse de Tennessee Williams en 2005.
Cardinale doit son succès à une alchimie mariant sa beauté, sa voix chaude et légèrement rauque et voilée, et d’indéniables talents d’actrice. Ses origines tunisiennes lui permettent également de parler couramment le français. Entre 1958 et 1976, il ne s’est pas passé une année sans qu’elle ne « fasse » la couverture d’un magazine.
Elle a toujours adopté des positions politiques marquées par des idées libérales. De gauche, elle s’est souvent battue pour des causes concernant les droits des femmes et des homosexuels. Elle a apporté sa contribution à nombre de causes humanitaires. Elle vit à Paris qu’elle considère comme sa véritable patrie.
Franz Olivier Gisbert confirme dans son livre la tragédie du Président, p. 273, qu’elle a eu une liaison avec Jacques Chirac. En 1999, l’UNESCO l’a désignée Ambassadrice de bonne volonté.
« J’ai été une star, très jeune. Je n’ai pas de mérite, le destin en a décidé ainsi. Une étoile a toujours veillé sur moi ». Cette phrase est extraite de son livre autobiographique, paru le 20 janvier 2005, Mes étoiles, aux éditions Michel Lafon.
Cinéma
- 1955 : Anneaux d’or, Court métrage de René Vautier
- 1958 : Goha le simple de Jacques Baratier : Amina
- 1958 : L’Étrangère à Rome (Tre straniere a Roma) de Claudio Gora : Marisa
- 1958 : Le Pigeon (I soliti ignoti) de Mario Monicelli : Carmelina
- 1959 : Vent du sud (Vento del Sud) de Enzo Provenzale : Grazia Macri
- 1959 : Meurtre à l’italienne (Un maledetto imbroglio) de Pietro Germi : Assuntina
- 1959 : Nous sommes tous coupables (Il magistrato) de Luigi Zampa : L’épouse d’Orlando
- 1959 : Hold-up à la milanaise (Audace colpo dei soliti ignoti) de Nanni Loy : Carmela Nicosia
- 1959 : Les Noces vénitiennes (La prima notte) d’Alberto Cavalcanti : Angelica
- 1959 : Entrée de service (Upstairs and Downstairs) de Ralph Thomas : Maria
- 1960 : La Fille à la valise (La Ragazza con la valigia) de Valerio Zurlini : Aïda Zepponi
- 1960 : Les Dauphins (I delfini) de Francesco Maselli : Fedora Santini
- 1960 : Rocco et ses frères (Rocco e i suoi fratelli) de Luchino Visconti : Ginetta
- 1960 : Le Bel Antonio de Mauro Bolognini : Barbara Puglisi
- 1960 : Austerlitz d’Abel Gance : Pauline Bonaparte
- 1961 : Le Mauvais Chemin (La Viaccia), de Mauro Bolognini : Bianca
- 1961 : Les lions sont lâchés d’Henri Verneuil : Albertine
- 1961 : Auguste de Pierre Chevalier
- 1962 : Cartouche de Philippe de Broca : Vénus
- 1962 : Quand la chair succombe (Senilità) de Mauro Bolognini : Angiolina Zarri
- 1963 : La Ragazza (La ragazza di Bube) de Luigi Comencini : Mara
- 1963 : Huit et demi (Otto e mezzo) de Federico Fellini : Claudia
- 1963 : Le Guépard (Il gattopardo) de Luchino Visconti : Angelica Sedara/Bertiana
- 1963 : La Panthère rose (The Pink Panther) de Blake Edwards : Princesse Dala
- 1964 : Le Cocu magnifique (Il magnifico cornuto) d’Antonio Pietrangeli : Maria Grazia
- 1964 : Les Deux Rivales (Gli indifferenti) de Francesco Maselli : Carla
- 1964 : Le Plus Grand Cirque du monde (Circus World) d’Henry Hathaway : Toni Alfredo
- 1965 : Sandra (Vaghe stelle dell’Orsa) de Luchino Visconti : Sandra
- 1965 : Les Yeux bandés (Blindflod) de Philip Dunne : Vicky Vincenti
- 1966 : Les Ogresses (Le fate) de Mauro Bolognini : Armenia
- 1966 : Les Centurions (Lost Command) de Mark Robson : Aïcha
- 1966 : Les Professionnels (The Professionals) de Richard Brooks : Mrs. Maria Grant
- 1967 : Comment réussir en amour sans se fatiguer (Don’t Make Waves) d’Alexander Mackendrick : Laura Califatti
- 1967 : Une Rose pour tous (Una Rosa per tutti) de Francesco Rosi : Rosa
- 1968 : La amante estelar (Court métrage)d’Antonio de Lara
- 1968 : La mafia fait la loi (Il giorno della civetta) de Damiano Damiani : Rosa Nicolosi
- 1968 : Tous les héros sont morts (The Hell With Heroes) de Joseph Sargent : Elena
- 1968 : Il était une fois dans l’Ouest (C’era una volta il West) de Sergio Leone : Jill McBain
- 1968 : Un couple pas ordinaire (Ruba al prossimo tuo) de Francesco Maselli : Esmeralda Marini
- 1969 : Les Conspirateurs (Nell’anno del Signore) de Luigi Magni : Giuditta Di Castro
- 1969 : La Tente rouge (Krasnaya palatka) de Mikhaïl Kalatozov : L’infirmière Valeria
- 1969 : Certain, probable et même possible (Certo, certissimo anzi probabile) de Marcello Fondato : Marta Chiaretti
- 1970 : Les Aventures du brigadier Gérard (The Adventures of Gerard) de Jerzy Skolimowski : Téresa, comtesse de Moralès
- 1971 : L’Audience (L’Udienza) de Marco Ferreri : Aïche
- 1971 : Bello, onesto, emigrato Australia sposerebbe compaesana illibata de Luigi Zampa : Carmela
- 1971 : Popsy Pop de Jean Herman : Popsy
- 1971 : Les Pétroleuses de Christian-Jaque : Marie Sarrazin
- 1972 : La Scoumoune de José Giovanni : Georgia Saratov
- 1973 : Libera mon amour (Libera, amore mio…) de Mauro Bolognini : Libera Valente
- 1973 : Les Gouapes (I guappi) de Pasquale Squitieri : Lucia Esposito
- 1973 : Days of Fury (Il giorno del furore) de Antonio Calenda : Anya
- 1974 : Violence et passion (Gruppo di famiglia in un interno) de Luchino Visconti : L’épouse du professeur
- 1975 : Histoire d’aimer (A mezzanotte va la ronda del piacere) de Marcello Fondato : Gabriella Sansoni
- 1976 : La lozana andaluza de Vicente Escrivá
- 1976 : Il Comune senso del pudore d’Alberto Sordi : Armida Ballarin
- 1977 : Ici commence l’aventure (Qui comincie l’avventura) de Carlo Di Palma : Claudia
- 1977 : L’Affaire Mori (Il prefetto di ferro) de Pasquale Squitieri : Anna Torrisi
- 1977 : Goodbye e amen de Damiano Damiani : Aliki
- 1977 : Corleone de Pasquale Squitieri : Rosa Accordino
- 1978 : L’arma de Pasquale Squitieri : Marta Compagna
- 1978 : La Part du feu d’Étienne Périer : Catherine Hansen
- 1978 : Bons baisers d’Athènes (Escape to Athena) de George P. Cosmatos : Eleana
- 1979 : La Petite fille en velours bleu (Little Girl in Blue Velvet) d’Alan Bridges : Francesca Modigliani
- 1980 : Si salvi chi vuole de Roberto Faenza
- 1981 : La Salamandre (The Salamander) de Peter Zinner : Elena Leporello
- 1981 : La Peau (La pelle) de Liliana Cavani : Princesse Consuelo Caracciolo
- 1982 : Fitzcarraldo de Werner Herzog : Molly
- 1982 : Le Cadeau de Michel Lang : Antonella Dufour
- 1983 : Le Ruffian de José Giovanni : La baronne
- 1984 : Claretta de Pasquale Squitieri : Clara « Claretta » Petacci
- 1984 : Henri IV, le roi fou (Enrico IV) de Marco Bellocchio : Matilda
- 1985 : La donna delle meraviglie d’Alberto Bevilacqua
- 1985 : L’Été prochain de Nadine Trintignant : Jeanne
- 1986 : La Storia de Luigi Comencini : Ida
- 1987 : Un homme amoureux (Un uomo innamorato) de Diane Kurys : Julia Steiner
- 1988 : Blu elettrico de Elfriede Gaeng : Tata
- 1989 : La Révolution française de Robert Enrico et Richard T. Heffron : Yolande-Gabrielle de Polastron, duchesse de Polignac
- 1989 : Hiver 54, l’abbé Pierre de Denis Amar : Hélène
- 1989 : Acte d’amour (Atto di dolore) de Pasquale Squitieri : Elena
- 1990 : Les Cavaliers de la gloire (La batalla de los tres reyes) de Souheil Ben-Barka et Uchkun Nazarov : Roxelane
- 1991 : Mayrig d’Henri Verneuil : Araxi (Mayrig)
- 1991 : 588, rue Paradis d’Henri Verneuil : Araxi (Mayrig)
- 1993 : Le Fils de la panthère rose (Son of the Pink Panther) de Blake Edwards : Maria Gambrelli
- 1994 : Elles ne pensent qu’à ça… de Charlotte Dubreuil : Margaux
- 1996 : Un été à La Goulette de Férid Boughedir
- 1997 : Sous les pieds des femmes de Rachida Krim : Aya
- 1997 : Riches, belles, etc de Bunny Godillot (alias Bunny Schpoliansky, alias Harmel Sbraire)
- 1999 : Un café… l’addition court métrage de Félicie Dutertre et François Rabes : Mme Gigi
- 1999 : Li chiamarono… briganti! de Pasquale Squitieri : Donna Assunta
- 2001 : And now… Ladies and Gentlemen de Claude Lelouch : Madame Falconetti
- 2005 : Le Démon de midi de Marie-Pascale Osterrieth : Claudia Cardinale
- 2007 : Cherche fiancé tous frais payés de Aline Issermann : Elisabetn
- 2009 : Le Fil de Mehdi Ben Attia : Sara
- 2010 : Un balcon sur la mer de Nicole Garcia : La mère de Marc
- 2010 : Sinyora Enrica ile Italyan Olmak de Ali Ilhan : Signora Enrica
- 2011 : Joy de V. de Nadia Szold : Signora Morosini
- 2012 : Gebo et l’ombre de Manoel de Oliveira : Doroteia
- 2013 : The Silent Mountain de Ernst Gossner : Nuria Calzolari
- 2012 : El artista y la modelo de Fernando Trueba : Léa
- 2013 : Effie de Richard Laxton : la comtesse
Télévision
- 1977 : Jesus de Nazareth (Série TV) : La femme adultère
- 1983 : Princesse Daisy de Waris Hussein (Téléfilm) : Anabelle de Fourdemont Valenski
- 1986 : Naso di cane de Pasquale Squitieri (Téléfilm) : Laura
- 1986 : La Storia de Luigi Comencini (Téléfilm) : Ida
- 1993 : Flash – Le reporter – photographe (Flash – Der Fotoreporter) (Série TV) : Gilda Ricci/Monica Ricci
- 1993 : Mayrig (Série TV) : Araxi
- 1995 : 10-07: L’affaire Zeus (Série TV) : Agent
- 1997 : Nostromo d’Alastair Reid (Série TV) : Teresa Viola
- 1997 : Le Désert de feu (Deserto di fuoco) de Enzo Castellari (Série TV) : Laila
- 1997 : Mia, Liebe meines Lebens (Mia per sempre) de Giovanni Soldati (Série TV) : Mary O’Sullivan
- 2000 : Elisabeth – Ils sont tous nos enfants de Pasquale Squitieri (Téléfilm) : Claude Barde
- 2008 : Hold-up à l’italienne de Claude-Michel Rome (Téléfilm) : Cécile
- 2011 : Belmondo itinéraire… de Vincent Perrot et Jeff Domenech (Documentaire) : Témoignage
Théâtre
- 2005 : Doux Oiseau de jeunesse de Tennessee Williams, mise en scène Philippe Adrien, Théâtre de la Madeleine
Récompenses

Claudia Cardinale avec Alain Delon au festival de Cannes 2010.
- 1961 : David di Donatello spécial pour l’interprétation de La Fille à la valise
- 1965 : Ruban d’argent de la meilleure actrice principale pour La Ragazza (La ragazza di Bube)
- 1968 : David di Donatello de la meilleure actrice pour La Mafia fait la loi
- 1972 : David di Donatello de la meilleure actrice pour Bello, onesto, emigrato Australia sposerebbe compaesana illibata
- 1982 : Ruban d’argent de la meilleure second rôle féminin pour La Peau (La Pelle)
- 1984 : Prix Pasinetti de la meilleure actrice à la Mostra de Venise pour Claretta
- 1985 : Ruban d’argent de la meilleure actrice principale pour Claretta
- 1988 : Prix Alitalia pour le cinéma italien lors de la remise des Prix David di Donatello
- 1990 : Prix du Festival au Festival mondial du film de Montréal pour la meilleure œuvre au cinéma pour Acte d’amour
- 1992 : Médaille de commandeur des Arts et Lettres
- 1993 : Lion d’or à la Mostra de Venise pour l’ensemble de sa carrière
- 1997 : David di Donatello spécial pour sa carrière
- 2000 : Ruban d’argent européen
- 2002 : Ours d’or d’honneur au Festival de Berlin pour l’ensemble de sa carrière
- 2003 : Prix des acteurs européens au Festival du Film de Ludwigsburg
- 2006 : Lauréat du Prix Henri-Langlois de Vincennes
- 2008 : Ordre national de la Légion d’honneur
- 2009 : Insignes du grand cordon de l’ordre national du mérite (Tunisie)
- 2011 : Aigle d’or d’honneur lors de la 9ème cérémonie de récompenses du cinéma Russe
La betterave, excellente pour la santé ! Des feuilles de betterave pour une bonne vue !
Les feuilles de betteraves renferment de la caroténoïde et des lutéines, des
substances antioxydantes qui, associées, préserveraient la vue. Des études* ont
démontré plus précisément qu’elles pouvaient prévenir la DMLA.
Aiguillettes de canard à la crème, purée au beurre de cannelle
Pour 4 personnes – Préparation : 50 min – Cuisson : 40 min – Repos : 2h
100 g de beurre 1 petit citron confit 3 pincées de piment d’Espelette 1/2 cuil. à café de cannelle en poudre 1 cuil. à café de miel 800 g de pommes de terre (bintje ou charlotte) 10 abricots secs 1 oeuf 16 aiguillettes de canard 10 cl de vinaigre balsamique 25 cl de crème liquide quelques brins de romarin fleur de sel poivre du moulin
Sortir le beurre du réfrigérateur 1 heure avant son utilisation.
Dans un saladier, travailler 60 g de beurre à la fourchette jusqu’à ce qu’il prenne la consistance d’une pommade.
Hacher le citron confit.
Incorporer le piment, la cannelle, le miel et le citron confit. Mélanger jusqu’à obtention d’une texture homogène.
Placer le beurre composé sur du film alimentaire et façonner en rouleau, bien fermer les extrémités. Placer au frais 1h à 1h30 (ou 15 minutes au congélateur).
Brosser et laver la peau des pommes de terre. Les plonger dans une casserole d’eau salée au gros sel, porter à ébullition et cuire jusqu’à ce qu’elles soient tendres.
Emincer les abricots, réserver.
Peler les pommes de terre cuites, les écraser en purée. Incorporer l’oeuf et un peu de beurre composé. Assaisonner, réserver au chaud.
Dans une poêle, chauffer le reste de beurre, y déposer les aiguillettes et les abricots. Cuire jusqu’à coloration puis déglacer au vinaigre balsamique. Ajouter la crème liquide, saler, poivrer.
Dresser les aiguillettes et la purée sur des assiettes chaudes. Décorer de romarin et de lamelles de beurre composé. Parsemer de fleur de sel et servir aussitôt.
Radars : les conducteurs pris de vitesse
Un radar invisible
Aucun moyen de détecter ces radars nouvelle génération. Vous roulez en ville, une voiture banalisée roule à côté de vous et sans émettre de flash, son radar embarqué sera capable de vous photographier. Voilà la nouvelle arme du gouvernement en matière de sécurité routière : des radars mobiles déployés sur les route dès le 15 mars. « La nouveauté, c’est que ces radars vont effectuer des contrôles à partir de véhicules insérés dans le flot de circulation. L’objectif est de se fondre parmi les automobilistes », explique Aurélien Wattez, chef du département du contrôle automatisé à la Sécurité routière. Au départ, seuls les véhicules doublant la voiture banalisée seront verbalisés. Mais dès cet été, les voitures roulant en sens inverse seront aussi photographiés.
Les grands excès de vitesse visés
Sur ce nouveau dispositif, l’antenne radar est cachée derrière la plaque d’immatriculation du véhicule, conduit par deux officiers en uniforme. Mais seuls les grands excès de vitesse seront détectés, la marge d’erreur de ce nouveau radar étant plus importante que sur les anciens. Ainsi sur autoroute, une voie limitée à 130 km/h, un automobiliste qui roule à 138 km/h ne sera pas verbalisé, car la vitesse retenue (138 moins 10%) est égale à 124 km/h, en dessous de la vitesse autorisée. En revanche, le même automobiliste photographié à 146 km/h sera verbalisé avec une vitesse retenue de 131 km/h (146 moins 10%). Au total, 300 véhicules équipés de ces nouveaux radars devraient être déployés d’ici à trois ans, sur un rythme de 100 par an.
Aujourd’hui, 28 Février, nous fêtons les Romain
28 février: Antonella – Mana – Romain – Romaine – Roman – Romana – Romane – Romanos – Toinon
du latin romanus, « romain »…
Historique du prénom
Aux Xe-XIe siècles, cinq empereurs d’Orient furent des Romain. Saint Romain, au
Ve siècle, se vouait à une vie d’ermite, mais son frère saint Lupicin vint à
lui, suivi de beaucoup d’autres, pour être son disciple. Saint Lupicin et saint
Romain,
devant l’affluence, décidèrent de créer deux monastères, ce qui fut fait :
autour de l’un s’aggloméra la cité de Saint-Lupicin, et autour de l’autre celle
de Saint-Claude. Quant à saint Romain, ne laissant aucune ville à son nom, on
imagine qu’il a pu rejoindre l’ermitage suprême. Au caractère, Romain est une
sorte d’aventurier de l’esprit, généreux et noble ; d’une forte volonté, d’une
grande capacité d’action et d’une extrême sensibilité, Romain peut se laisser
gagner par la violence – mais seulement pour une cause qui en vaille la peine ;
cette forte tête va de l’avant, mais jamais n’importe comment…
PROVERBE
Soleil le dernier jour de février met des fleurs au pommier.