Archive | 20 Mai 2011

Carré Viiip – Cindy porte plainte contre Giuseppe pour harcèlement !

Le couple Giuseppe-Cindy a beau avoir quitté nos petits écrans – l’émission Carré Viiip ayant été déprogrammée précipitamment faute d’audience -, ils n’ont pas pour autant cessé de faire parler d’eux. Mais si dans le Carré Viiip, les deux tourtereaux semblaient filer le parfait amour, désormais, l’heure est à la guerre médiatique et aux plaintes au commissariat !

En effet, après que Cindy Lopes, alias la queen du Girl Power, a raconté les conditions dans lesquelles s’est faite la rupture, et n’a pas hésité à évoquer les performances sexuelles « relatives » de Giuseppe, le macho italien s’est vengé en livrant une interview des plus odieuses à notre confrère Laurent Argelier le 10 mai sur la station lyonnaise Radio Espace.

Suite aux déclarations de son ex, Cindy, ancienne candidate de Secret Story 3, a décidé de porter plainte contre ce dernier au commissariat de Choisy-le-roi, où elle vit, comme le révèle aujourd’hui le magazine Oops. Pas seulement pour les propos fracassants de Giuseppe mais aussi pour harcèlement téléphonique de la part de ce dernier et de son ex-compagne Khadija. Khadija qui se lie à Giuseppe pour venir harceler Cindy qu’elle qualifiait de « cheap et vulgaire » ? Cette même Khadija qui confiait avoir été frappée par Giuseppe alors qu’elle était encore enceinte de leur petite Carméla, née il y a quelques semaines ? Décidément, c’est à n’y plus rien comprendre !

En plus de ces injures publiques et messages d’insultes via le téléphone de la part de Giuseppe et son ex, Cindy a également porté plainte contre X, son hall d’immeuble ayant été vandalisé dans la nuit du 15 au 16 mai. Des messages pas vraiment des plus sympathiques ornent désormais sa porte et les murs qui l’entourent : « Cindy Salope », « Cindy P*** »… De nouvelles insultes qui ne proviennent certainement pas de Giuseppe qui se trouvait alors à Cannes.

Apparemment, le Girl Power de Cindy ne fait pas l’unanimité. La bisexuelle de la maison des secrets envisage-t-elle toujours de s’afficher à moitié nue en couverture de New Look le mois prochain ? Il va falloir bien réfléchir cette fois-ci…

Bourgogne :  »Les lycées agricoles sont en danger ! »

Une cinquantaine d’enseignants des lycées agricoles publics se sont réunis jeudi 19 mai 2011 place de la Libération à Dijon pour défendre la survie des lycées agricoles public bourguignons. Une manifestation orchestrée par les syndicats SNETAP-FSU, SFDT et la Force ouvrière

Entre fermetures de lycées et surcharge de classes…

 »Nous avons constaté les conséquences du choix budgétaire fait pour 2012, ce qui nous annonce une rentrée difficile. Nous serons obligés de refuser des élèves qui ont choisi de venir en enseignement agricole public. Nous n’avons plus des possibilités d’offrir d’options à nos élèves. Nous sommes obligé d’engager des vacataires de l’extérieur au lieu de gens qui sont en contrat à temps partiel et qui pourrait augmenter leur temps de travail », résume Evelyne Goulian, enseignante au lycée agricole de Quetigny et secrétaire régionale adjointe du SNETAP-FSU.

Leur demande est simple : pouvoir accueillir les élèves qui veulent entrer en lycées agricoles et si besoin la création de postes pour pouvoir accueillir ces élèves. Evelyne Goulian explique que les discussions avec le service régional de la formation sont en cours et ils espèrent obtenir ce qu’ils demandent :  »Si nous voyons qu’il n’y a pas des possibilités de dialogue, on risque de boycotter ses instances consultatives puisqu’a priori leur but est de faire mieux pour les élèves. Et si ce n’est pas le cas, à quoi bon participer à ces instances ? », se demande Evelyne Goulian. Elle explique  »que l’enseignement agricole n’est pas la seule prérogative des lycées agricoles : ils ont pour but l’animation du territoire rural et la dynamique des territoires ruraux. Ces mesures veulent dire que nous allons accentuer les désert ruraux ! »

Anne Charlotte, professeur de mathématique au lycée agricole de Mâcon-Davayé déclare que  »l’enseignement agricole a une mission de service public et, finalement, on ne l’assume plus : on refuse des élèves, on ferme les options, on regroupe les classes. Tout ce qui faisait notre qualité, nous le perdons. Nous sommes obligés, au lieu de deux classes d’une vingtaine d’élèves de faire une classe de 36. Effectivement, ça utilise moins de moyens mais on ne fera pas du tout le même enseignement à 36 élèves que deux fois à vingt ! »

Il y a deux ans, deux sites ont été fermés en Bourgogne. Aujourd’hui, le lycée de Châtillon-sur-Seine risque de fermer une classe.  »Ce qui me scandalise, c’est qu’on se sert une fois de plus du service public au détriment d’intérêts privés. Il faut avoir une vision globale. Je trouve que c’est affligeant quand on voit la bonne santé des banques comme la BNP, la Société Générale et c’est à cause de règlements financiers de ces organismes-là que nous sommes obligés de nous serrer la ceinture pour ce bien public qui est l’enseignement. Que ce soit l’enseignement général ou l’enseignement agricole. Ce n’est pas à nous et à nos enfants, à notre éducation de payer cette casse, ce désordre financier », déclare Marcel, professeur d’écologie au lycée agricole à Mâcon-Davayé.

L’enseignement agricole, « un projet pédagogique unique »

 »C’est vraiment un enseignement atypique avec beaucoup d’extériorisations, de projets, de pédagogie du projet », explique Sandrine, professeur d’éducation socio-culturelle au lycée agricole de Quetigny. Marcel ajoute que  »l’enseignement agricole est le seul enseignement qui met en avant les valeurs de l’enseignement et de l’écologie. Nos élèves ont une réelle formation sur les enjeux environnementaux de notre société et de notre planète ».

 »Le dogme de remplacer un fonctionnaire sur deux, c’est aussi d’écraser toutes ses spécificités et tout ce qui fait qu’on arrive à proposer un enseignement adapté à des élèves qui ne seraient, par ailleurs, pas destinés à faire des études ou à obtenir un diplôme. C’est vraiment dommage de voir que la logique comptable prend le dessus », déclare Sandra, enseignante en éducation socio-culturelle.  »Aujourd’hui, c’est une matière, un collègue, qui est concerné. Et demain, ça sera peut-être moi », craint Sandrine.  »Je viens d’arriver dans l’établissement. C’est vrai que s’il y a une restructuration, je serai le premier à partir puisque je suis le denier arrivé. J’ai intérêt que ça marche. Je fais des démarches dans les collèges pour que notre enseignement soit connu. Mais ce n’est pas mon métier, je ne suis pas commercial », explique pour sa part Marcel.

Delphine, enseignante en français au lycée agricole à Châtillon sur Seine, résume le problème :  »les décisions sont prises sans nous demander notre avis. Nous sommes obligés de subir ce que la direction choisit, ce que la région choisit, et ils ne nous demandent pas notre avis. Les effectifs augmentent, des classes sont supprimés et peut-être allons-nous être mutés un peu partout en France. Non ! Nous voulons rester chez nous, dans notre région et garder nos élèves, nos classes et nos établissements ! ».

Affaire DSK : Et pendant ce temps-là autour du monde…

Où en est la situation à la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima, au Japon ? Quelle est l’actualité militaire en Libye ? La Côte-d’Ivoire est-elle sortie d’affaire ? Alors que le « scandale DSK » occupe la une de l’actualité mondiale, la planète continue de tourner…

  • Au Japon : un ouvrier mort dans la centrale de Fukushima, la croissance en baisse

Au Japon, la situation évolue discrètement depuis la catastrophe nucléaire déclenchée par un séisme le 11 mars 2011. « Samedi 14 mai 2011, un ouvrier travaillant sur le site de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima est mort après avoir été victime d’un malaise alors qu’il portait du matériel destiné à décontaminer de l’eau radioactive », relève LeParisien.fr (Lire ici l’article). Et de préciser : « Shotaro Okawara, porte-parole de l’opérateur de la centrale, Tepco, a assuré que « l’ouvrier n’a pas été contaminé » par des substances radioactives »… Deux mois après l’accident nucléaire qui a frappé la centrale Fukushima Daiichi, des incidents touchent aujourd’hui d’autres sites nucléaires. « L’opérateur de la centrale de Hamaoka a arrêté la production de cette installation située dans une région à forte activité sismique, au centre du Japon », constate LeParisien.fr.

Du côté des sinistrés, LaCroix.com relève que « pour la première fois, des habitants de la zone interdite des vingt kilomètres autour de la centrale nucléaire ont pu retourner quelques heures chez eux pour récupérer des affaires personnelles » (Lire ici l’article). « Un calendrier a été défini pour que la totalité des 80.000 personnes évacuées le 12 mars puissent se rendre chez eux », informe également le quotidien.

En ce qui concerne les répercussions économiques de la catastrophe, LeMonde.fr remarque que « sans surprise, celle-ci a porté un rude coup à l’économie japonaise. Le séisme, le tsunami et l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima sont en grande partie responsables de la baisse de 0,9 % du produit intérieur brut (PIB) lors du premier trimestre de l’année » (Lire ici l’article). Et de continuer : « La catastrophe survenue la région du Nord-Est qui représente 6 % à 7 % de l’économie japonaise, a perturbé l’approvisionnement en pièces détachées des grands industriels de l’automobile et de l’électronique notamment. L’arrêt de plusieurs centrales a gêné la distribution d’électricité et la contamination radioactive causée par l’accident de Fukushima, ajouté aux incertitudes sur l’avenir, a pesé sur la consommation ».

  • En Libye, les rebelles en difficulté

Sur le théâtre des opérations en Libye, les rebelles, soutenus militairement par la communauté internationale, »essuient des pertes lourdes près de Misrata et affrontent une crise qui « tourne au désastre » dans les régions montagneuses de l’Ouest, a déclaré jeudi 19 mai 2011 le Conseil national de transition (CNT), instance dirigeante de la rébellion », note LeFigaro.fr (Lire ici l’article). « Nous avons toujours le contrôle de Misrata et de l’aéroport mais les forces de Kadhafi tendent des embuscades à nos hommes et nous avons toujours de lourdes pertes », a déclaré Jalal al-Gallal, un porte-parole du CNT, également cité par LeFigaro.fr. Et de préciser : « Alors que le front dans l’Est s’est stabilisé depuis plusieurs semaines sur une route désertique zigzaguant entre Brega et Ajdabiya, à de 160 km au sud-ouest de la « capitale » rebelle Benghazi, c’est la situation dans les montagnes berbères du Nefoussa, au sud-ouest de Tripoli, qui préoccupe le commandement rebelle. Toutes les routes sont aux mains des forces de Kadhafi. Les hôpitaux ne reçoivent plus d’approvisionnement. La situation est tellement compliquée, proche du désastre, que les blessés sont transportés à dos d’âne par les montagnes vers Nalout, près de la frontière tunisienne », note LeFigaro.fr.

Radio chine internationale, pour sa part, met en avant le fait que l’ONU « a lancé mercredi 18 mai 2011 un nouvel appel révisé de 407 millions de dollars américains pour la Libye » (Lire ici l’article). Selon le coordinateur humanitaire de l’ONU chargé de la Libye, Panos Moumtzis, « plus de 803.000 personnes ont fui le pays depuis le début de la crise en Libye. Près de 5.000 personnes se trouvent bloquées aux frontières tunisiennes, égyptiennes et nigériennes. Environ 200.000 personnes déplacées internes ont été recueillies par les populations locales ».

  • La Côte d’Ivoire craint des représailles…

En Côte-d’Ivoire, Alassane Ouattara prendra la présidence de la République samedi 21 mai 2011, scellant plusieurs semaines de lutte contre le clan du président sortant, Laurent Gbagbo. LExpress.fr, dont l’un des correspondants est encore à Abidjan, titrait cependant en début de semaine : « La Côte d’Ivoire compte ses morts et craint des représailles » (Lire ici l’article). « Selon les habitants du quartier de Yopougon, les corps de 68 membres de l’ethnie du président de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, ont été ensevelis là après avoir été tués par des miliciens loyaux au chef d’Etat sortant Laurent Gbagbo, quelques heures après la capture de ce dernier le 11 avril. « Il y a 29 personnes enterrées rien que dans celle-là », indique Ibrahim Bakayoko, un responsable local de 62 ans, sur cet ancien terrain de football transformé en fosse commune. « Le lendemain de la chute de Gbagbo, les miliciens sont venus ici et sont allés de porte en porte, faisant sortir les Dioulas avant de les tuer », raconte-t-il pour LExpress.fr.

Et l’hebdomadaire de remarquer : « La découverte de charniers va sans doute compliquer encore la tâche du président élu, qui a promis d’oeuvrer en faveur de la réconciliation dans un pays divisé depuis plusieurs années et que le scrutin présidentiel de novembre dernier devait enfin permettre de réunir »…

  • Xavier de Ligonnès demeure introuvable

Depuis le 15 avril 2011, les enquêteurs ont perdu la trace de Xavier de Ligonnès, père de famille nantais officiellement soupçonné de l’assassinat de sa femme et de ses quatre enfants. « Des témoins affirmaient l’avoir vu à Sospel, dans les Alpes-Maritimes, mais les investigations menées sur place par les gendarmes n’ont rien donné : Xavier Dupont de Ligonnès demeure introuvable. D’abord recherché comme simple « témoin », il est aujourd’hui la cible d’un mandat d’arrêt international délivré le 10 mai par le juge d’instruction chargé de l’affaire, Robert Tchalian », résume LExpress.fr (Lire ici l’article).

Académie de Dijon : Le nouveau recteur joue la « positive attitude » !

Entre le cadre imposé par les politiques nationales et un projet académique 2010-2013 déjà défini par le recteur précédent, Cyril Nourrissat, nouveau numéro un de l’Académie de Dijon, n’aura pas beaucoup de marge pour manoeuvrer… Qu’importe ! Ce juriste originaire de Lyon, spécialiste de l’enseignement supérieur, entend bien faire porter sa voix sur des thèmes tels que l’égalité des chances, l’accès aux études universitaires ou encore la crise des vocations chez les enseignants… Tour d’horizon des projets prioritaires de Cyril Nourissat, à l’occasion de sa première conférence de presse, jeudi 19 mai 2011.

« Arrêtons de parler de la grisaille »

« Bonjour, je suis Cyril Nourissat, 41 ans, juriste de formation » : voilà en résumé la vie du nouveau recteur de l’Académie de Dijon… Docteur en droit international et européen des affaires, agrégé de droit privé en 2001, cet universitaire lyonnais obtient son premier poste à l’Université de Bourgogne, où il enseigne pendant trois ans avant de prendre en charge la vice-présidence de l’Université Jean Moulin Lyon III, jusqu’à 2011…

De son retour en Bourgogne depuis le 14 avril, Cyril Nourissat n’entend retenir que le positif. « Parlons des trains qui arrivent à l’heure plutôt que de ceux qui vont dérailler », commence-t-il. Et de continuer : « Malgré les problèmes, j’ai pu apprécier ici une réelle vitalité et des initiatives remarquables, qui doivent pouvoir essaimer dans l’ensemble de l’académie ». Des exemples ? « L’internat d’excellence de Montceau-les Mines ; la création du Pres, université fédérale Bourgogne-Franche Comté ; ou encore la possibilité de développer la « mallette des parents » dont l’objectif est d’associer ces derniers à la question de l’orientation de leurs enfants, spécialement au collège. Les premiers résultats d’une année d’expérience en la matière sont très encourageants, avec une implication des parents et des réalisations très concrètes comme les « cafés des parents » par exemple ».

Côté théorie, Cyril Nourissat tient également à partager sa vision du poste de recteur d’Académie. « J’ai été très marqué par la pensée d‘Alain Finkielkraut, qui dit que deux choses sont à éviter lorsqu’on exerce des responsabilités : d’une part la bureaucratie et d’autre part le dogmatisme. Je m’inscris pleinement dans cette idée. A l’inverse, mon approche est fondée sur le pragmatisme. Je crois qu’on ne peut répondre aux défis du collège, de la réforme des lycées, au lien entre le collège, le lycée et les universités, sans pragmatisme », explique-t-il. De cette vision découlent deux objectifs, selon le nouveau recteur : « L’équité académique – dans une académie frappée par la diversité des territoires et des populations ; et le principe de subsidiarité, pour que la décision soit prise au plus près du terrain, grâce au travail des Inspecteurs, qui ont une connaissance extrêmement fine des situations locales ». Voilà pour la théorie.

Suppressions de postes, fermetures de classes : déjà du passé ?

Les suppressions de classes dans l’Académie ? « Laissez-moi vous rappeler que mes objectifs sont dictés par un cadre national, qui s’exprime notamment au travers du projet académique 2010-2013. Et je vous le dit tout de suite : je n’ai pas vocation à renverser ce qui avait été prévu par mes prédécesseurs », commence Cyril Nourissat. Et de préciser : « Les difficultés que nous rencontrons ne sont pas propres à l’Académie de Dijon. Elles sont des problématiques nationales résultant d’un contexte de budget contraint et l’on demande aux trente recteurs d’académie de France de faire plus avec des moyens votés par nos élus. Je fonctionne avec une Loi de finances adoptée par les assemblées. La difficulté est là. Après, je n’ai pas le sentiment que cette académie soit plus malheureuse que les autres à travers la France : elle connaît les mêmes difficultés de suppression de postes, de fermetures de classes… ».

A ce sujet, selon Cyril Nourissat, les grandes lignes de la rentrée 2011 sont d’ores-et-déjà écrites. « Les commissions départementales se sont prononcées sur la question des suppressions de postes. Quelques marges d’ajustement subsistent – qui tiennent à des vérifications de chiffres -mais cela reste à la marge. Les grandes orientations ne changeront pas. J’ai bien conscience que cela soit très dur à vivre pour les personnes qui sont directement concernées mais je crois que l’équité générale a été respectée », souligne le recteur d’académie.

Cadre national, projet académique déjà finalisé… Le recteur ne semble pas avoir une marge de manoeuvre très importante pour agir. « Au contraire. Je vais vous donner un exemple : l’une des réalités de cette académie est qu’elle a un taux de réussite au baccalauréat général largement supérieur à la moyenne nationale. Pour autant, les élèves de Bourgogne, majoritairement bacheliers, ne poursuivent pas dans l’enseignement supérieur. Le projet académique élaboré par mon prédécesseur exprime ainsi la volonté que tous les bacheliers de Bourgogne deviennent des étudiants et, ce que je peux faire dans ce cas, c’est consulter le groupe de travail réunissant représentants du secondaire et du supérieur pour proposer des éléments de réponse. Nous avons tout de même des marges d’action », répond Cyril Nourissat.

Une certaine vision de l’égalité des chances

Outre la question du décrochage scolaire après le baccalauréat, le nouveau recteur entend oeuvrer pour garantir l’égalité des chances entre les territoires bourguignons. « Mon expérience précédente à Lyon m’a mené à travailler beaucoup sur ces questions. J’ai par exemple contribué à la création d’une Fondation sur l’égalité des chances, aux applications très concrètes », témoigne-t-il. Et en Bourgogne ? « L’égalité des chances est particulière dans cette académie : elle tient à une ruralité plus importante qu’on ne pourrait penser en restant focalisé sur l’axe Dijon-Beaune. Il ne s’agit donc pas de l’égalité des chances des banlieues, qui occupe le terrain médiatique, mais de celle d’une ruralité qui aujourd’hui rend difficile l’accès à l’enseignement. C’est pour cela que je soutiendrai avec force la construction de l’internat d’excellence du Creusot-Montceau, avec une classe préparatoire aux grandes écoles ouverte aux lycéens issus des filières technologiques et professionnelles », précise-t-il.

D’autres idées tirées de son expérience lyonnaise pourraient également être adaptées à la Bourgogne. « A Lyon, nous avions par exemple développé un Pôle universitaire de proximité, qui concernait des lycées dits difficiles. Dans une logique de tutorat entre des étudiants du supérieur et des élèves du secondaire, il s’agissait de démystifier l’enseignement supérieur », explique Cyril Nourissat. Et de préciser : « Je crois qu’on ne mesure pas encore assez combien l’enseignement supérieur fait peur. Dès lors, un parrain peut donner de bons conseils – comment bien prendre des notes, conseiller d’être assidu aux travaux dirigés… -, sur des choses très concrètes. Car quand vous êtes le premier de votre famille à accéder à l’enseignement supérieur, vous n’avez pas le soutien socioculturel que les autres ont pour aborder cette nouvelle étape. Au niveau national, environ 50% des élèves échouent en première année dans le supérieur et à Lyon, nous descendions à 25% avec des étudiants considérés comme difficiles ! ». Changer la vision des élèves peu enclins à se tourner vers le supérieur : telle sera l’une des missions de Cyril Nourissat dès la rentrée 2011.

« Le monde, c’est pas la Star academy »

L’apprentissage est en vogue en Bourgogne, contrairement aux difficultés rencontrées par les filières universitaires. Malgré des politiques nationales encourageant les cursus professionnels, pour Cyril Nourissat, cette situation est tout de même problématique. « L’apprentissage et le supérieur ne concernent pas les mêmes publics : avec l’apprentissage, vous n’accédez pas au même type de fonctions qu’avec des études supérieures. C’est d’ailleurs pour cette raison que les filières sont divisées : les grands opérateurs économiques ont besoin à la fois de techniciens et de cadres », constate-t-il. Et de préciser : « L’un n’exclut pas l’autre ! L’enjeu, au final, est l’employabilité. Je ne suis pas un utopiste qui veut que tout le monde arrive à Bac +5 ou soit agrégé de droit… ».

Autre facette de la question de l’emploi : celui des enseignants, qui commence à poser problème à travers l’Hexagone (Lire ici notre article sur le sujet)… « Je constate une diminution importante des candidatures aux concours de l’enseignement. On me dit que le métier serait plus difficile mais vous connaissez un métier qui ne le soit pas ? Oui, peut-être que devenir chanteur à la Star academy est facile, je n’en sais rien. Mais le monde, c’est pas la Star academy ! Tous les métiers sont difficiles. Je crois simplement qu’il appartient à l’Education nationale de faire savoir qu’elle offre des carrières extraordinaires et ça, c’est mon vrai sujet d’interrogation. Comment éviter que des disciplines soient sinistrées car je n’ai plus d’étudiants aux concours de mathématiques, en sciences physiques ou en langues ? », conclut Cyril Nourissat. Crise des vocations, décrochage après le Bac, grogne des parents et des enseignants : les défis sont de taille pour le nouveau recteur d’académie. Sa marge de manoeuvre, elle, est plus restreinte.

DSK libéré… mais accusé d’agression sexuelle avec sept chefs d’inculpation !

Ce n’est pas le même homme qui est entré dans la salle 1324, au 13e étage du building de la Court house. Rasé de près, chemise col ouvert, veste verte foncé et pantalon gris, Dominique Strauss-Kahn ne ressemblait en rien à l’homme sonné, K.O. debout, lors de la dernière audience menée par la souriante mais ferme Melissa Jackson, la juge de la cour criminelle du tribunal de Manhattan qui l’avait envoyé sans état d’âme, derrière les barreaux de la prison de Rickers , lundi 16 mai.

Alors qu’on apprenait juste au début de l’audience, à 20H40 (heure de Paris) qu’il était formellement inculpé par un grand jury, DSK va pourtant être remis en liberté sous caution. Jeudi, le tribunal de New York a fait droit à la demande de ses avocats , moyennant des conditions de surveillance extrémement strictes. Du quasi-jamais vu, même Madoff n’avait pas été libéré dans ces conditions ! Sa caution a été fixée à un million de dollars avec un dépôt de garantie supplémentaire de 5 millions de dollars qui pourrait être gagé sur la propriété de Washington ou tout autre bien appartenant à DSK ou son épouse Anne Sinclair , mais sur le territoire des Etats-Unis. DSK, accusé d’agression sexuelle par une employée d’un hôtel Sofitel de New York, est assigné à résidence sous surveillance électronique. Il est devra également avoir constamment un gardien armé avec lui. Un homme qui sera employé entièrement à ses frais. Une liberté conditionnelle à risques (le juge peut à tout moment révoquer sa libération en cas de soucis) dans une prison dorée…

Quand il a quitté la salle d’audience, l’ancien ministre du gouvernement Jospin a esquissé un geste de la main et un léger sourire en direction de son épouse et de sa fille Camille qui avaient suivi toute cette audience, au premier rang, main dans la main et très émues. Camille a souvent été au bord des larmes. Il a passé une quatrième nuit à la prison de Rikers Island, avant le paiement de sa caution aujourd’hui vendredi, et la certitude que tout ce qui a été exigé par le juge soit bien mis en place dans l’appartement de Manhattan désigné. La prochaine audience de DSK devant la justice est fixée au 6 juin prochain et donnera lieu à la lecture de l’acte d’accusation, avec les détails.

L’annonce de son inculpation formelle par le Grand Jury signifie que Dominique Strauss-Kahn passera en procès à moins qu’il ne plaide coupable, ce qu’il ne fera pas. La teneur de la lettre envoyée au FMI ne lui permet pas. Ses avocats et la noria de conseillers, détectives et autres enquêteurs qui les entourent vont tout faire (et ils en ont les moyens financiers !) pour mettre à mal la déposition de la jeune femme.

Sept chefs d’accusation ont été retenus contre lui : acte sexuel criminel au premier degré (deux chefs d’accusation), tentative de viol au premier degré, abus sexuel au premier degré, séquestration au second degré, agression sexuelle au troisième degré et attouchement sexuel. La décision a été prise en secret par un grand jury qui réunit des citoyens à huis clos et en dehors de la présence d’un juge. Cette instance, qui a entendu mercredi la victime présumée, une immigrée guinéenne âgée de 32 ans, avait jusqu’à vendredi au plus tard pour rendre sa décision. Leur « religion » a été rapidement faite puisque dès le milieu d’après-midi le bruit courait que leur décision était prise.

La jeune femme, maman d’une ado de 15 ans, a déclaré via son avocat, qu’elle avait peur que DSK soit libéré. Elle peut s’inquiéter, la pauvre fille. Tout va être mis en oeuvre pour mettre à mal son témoignage. Elle va être broyée par la machine de guerre que les époux Strauss-Kahn vont mettre en place, à moins qu’un comité de soutien ne se mette en place pour l’aider à faire face à leur puissance de feu…

C’est d’un pas assuré et la mine triomphante qu’Anne Sinclair est sortie du tribunal avec Camille avant de s’engouffrer dans une voiture. Elle peut être fière d’elle, elle a sauvé son homme. Aux Etats-Unis, la presse la surnomme déjà The Good Wife, titre d’une série télé un peu similaire à ce qui lui arrive…

Les beaux gosses d’Abercrombie & Fitch réchauffent l’ambiance !

Attention les yeux ! Pour l’ouverture de son premier magasin français, Abercrombie & Fitch a frappé fort avec un défilé de beaux gosses… Autant dire que les jeunes demoiselles présentes en ont pris plein les mirettes !

Simplement vêtus d’un jean et de tongs, des mannequins (uniquement masculins !) ont affiché leurs torses musclés sur la plus belle avenue du monde. Avec son défilé de mâles bodybuildés et sexy, Abercrombie & Fitch a réussi à marquer les esprits. Et les absentes peuvent désormais se rincer l’oeil avec notre petit aperçu en images des beaux gosses !

Des centaines de Parisiens se sont retrouvés ce matin (19 mai) au 23 avenue des Champs-Elysées pour assister à l’événement. A l’instar de H&M et Tommy Hilfiger, la marque au caribou a choisi une adresse prestigieuse pour son premier magasin français.

Très appréciée des stars comme Jennifer Aniston ou encore Reese Witherspoon, Abercrombie & Fitch veut désormais séduire l’Hexagone. Les ados parisiens, qui se jettent sur la marque streetswear lors de leurs voyages aux Etats-Unis ou à Londres, se sont rués dans la boutique amirale de quatre étages.

Le concept du magasin : adieu vitrines tape-à-l’oeil, bonjour vendeurs-mannequins castés ! Abercrombie & Fitch importe son ambiance « d’jeuns » sur les Champs avec sa musique digne des plus grandes boîtes de nuit et l’air parfumé avec Fierce, la fragrance de la célèbre marque américaine.

Il ne reste plus qu’à attendre les prochaines soirées parisiennes pour espérer voir nos stars françaises avec les tenues tendance Abercrombie & FitchAchetées dans la boutique des Champs-Elysées, bien sûr, pour afficher un look encore plus hype !

Shauna Sand : La bimbo libérée sous caution après des violences conjugales !

Réactualisation de 23h15 : Si Shauna Sand a été libérée c’est qu’elle a payée une caution de 50.000 dollars. Son pauvre mari, qui n’a pas ou peu d’argent, devait lui payer une caution de 20.000 dollars. C’est la seule raison pour laquelle il est resté en prison jusqu’au jugement qui aura lieu lundi

Alors que son ex-mari Lorenzo Lamas s’est marié fin avril pour la cinquième fois, la délicate Shauna Sand a moins bien vécu son dernier mariage. En effet, alors qu’elle vivait avec le jeune Français de 24 ans, Laurent, un retour de flamme après un divorce, elle vient d’être confrontée à un accès de violence.

Il est son toy-boy, elle l’a jeté seulement quelques semaines après leur mariage. Ils ont divorcé, mais Laurent Homburger est revenu vers elle et depuis ils essaient à nouveau de vivre ensemble. Leur quotidien se résume à faire du shopping, ou à attendre la journée entière sur la plage que le jour d’après arrive.

Alors lorsqu’une de leurs bases de vie est mise en péril, comme par exemple s’il est dimanche et que les boutiques sont fermées, ou bien s’il pleut et que la plage est impraticable, eh bien ils s’ennuient plus que d’habitude et se retrouvent confrontés à eux-mêmes.

Résultat, ils se tapent dessus. C’est Shauna qui prend le dessus. Elle est plus âgée, 39 ans, plus mûre, elle a trois filles, et elle est plus connue, elle qui vient de se lancer dans la musique avec son titre Everybody wants to be a Pornstar.

La police de Beverly Hills a été appelée au domicile de Shauna juste avant minuit, hier mercredi 18 mai, après que quelqu’un ait fait état d’une lutte à son domicile. Shauna Sand a été arrêtée pour violence domestique, les policiers ayant d’ailleurs relevé des marques visibles sur le corps de son ex-mari Laurent Homburger.

L’ancien tentateur de l’émission L’Ile de la tentation a également été arrêté suite à une accusation de violence familiale. Tous deux ont été conduits au poste de police de Beverly Hills. Shauna a été relâchée. Lui non. Rappelons qu’elle avait eu le même genre de problème avec son ex-mari Romain Chavent, elle avait porté plainte également pour violence conjuguale et elle s’était ensuite désistée…

Ça chauffe chez les Sand !