Archive | 15 Mai 2011

DSK : Déferé devant la Cour Criminelle de Justice… les dernières informations !

Dominique Strauss-Kahn est dans une folle tourmente avec cette accusation d’agression sexuelle… C’est aussi un double salto arrière pour toutes les chaînes d’infos qui sont en boucle sur cette incroyable affaire depuis 5h ce matin. Les journalistes ouvrent maintenant leurs flashs sur ce terrible dossier en commençant leur phrase par : « rappelons la présomption d’innocence ». Ils emploient également le conditionnel, ce qui n’avait pas été le cas dans les premières heures. La meilleure chaîne, comme d’habitude, c’est BFM TV. Du côté de la presse américaine, et plus particulièrement les tabloïds, ils n’hésitent pas à faire des unes détonantes sans présomption d’innocence… du tout ! Le New-York Post (qui a le premier dévoilé l’affaire) titre « Sleazy Money », traduction « argent sale« , tandis que le Daily News n’hésite pas avec « Le Perv », ce qui ne demande pas de traduction… Rappelons qu’aux États-Unis les affaires de ce type sont accueillies avec un emballement médiatique incroyable doublé d’un paradoxal puritanisme.

L’essentiel est-il l’avenir politique de DSK – ce que tout le monde reprend, quand même ! – avant sa vie privée, sa femme Anne Sinclair, ses enfants, sa famille, ses plus proches amis ? Alors qu’elle était restée extrêmement silencieuse depuis cette nuit, Anne Sinclair vient d’ailleurs d’envoyer un court communiqué à l’AFP, déclarant : « Je ne crois pas une seule seconde aux accusations contre mon mari. Je ne doute pas de l’innoncence de mon mari ». Nous étions étonnés que la femme de DSK – qui l’avait totalement soutenu dans l’affaire de la relation extra-conjugale avec une de ses subordonnées au FMI, Piroska Nagy. Il avait été blanchi… et présenté ses excuses, penaud – ne se soit pas manifestée et n’ait pas sauté dans le premier avion pour New-York, puisque d’après nos informations, elle était à Paris depuis quelques jours.

Détenu sous le régime de la garde à vue, après avoir été interpellé quelques minutes avant le décollage dans l’avion d’Air France qui partait pour Roissy Charles de Gaulle à 16h45, le président du FMI aurait posé la question : « De quoi s’agit-il ? » aux trois policiers en civil venus « l’arrêter ». Transféré ensuite au commissariat de Harlem Ouest à la section « Special Victims Unit », sur la 124e rue – une unité spécialisée dans les agressions sexuelles, où il se trouve toujours – Dominque Strauss-Kahn a été inculpé vers 9H (heure française) d’« agression sexuelle, de séquestration de personne et de tentative de viol », sur cette jeune femme de 32 ans, femme de chambre de l’hôtel Sofitel de New-York.

On sait maintenant que DSK nie la totalité des accusations proférées contre lui et plaidera non coupable devant la Cour de Justice Criminelle où il sera déféré aujourd’hui à 12h (heure de New-York) donc 18h en France. L’audience devrait être publique. Il devrait être défendu par deux brillants avocats américains, William Taylor et Benjamin Brafman.

Que peut-il se passer maintenant pour DSK ?

Présenté devant le juge de la Cour de Justice criminelle vers 20 heures, ce dernier pourra prendre plusieurs décisions : remettre DSK en liberté sous caution, lui interdire de quitter les États-Unis, peut-être même de quitter New-York… ou des mesures de coercitions plus graves ? Le magistrat peut aussi décider du placement en détention de DSK. « En général, s’agissant de ressortissants étrangers, qui présentent par définition le risque de fuir les États-Unis vers leur pays, la plupart du temps dans les affaires de cette importance, les personnes accusées restent en prison, au moins le temps pour le juge de mettre en route la procédure », explique Emmanuel Saint-Martin, correspondant de France 24 à New York. On vous donne la réponse très vite.

Quelles sont les charges ?

En dehors des déclarations extrémement graves de la femme de chambre âgée de 32 ans (pour le moment on ne connait pas son identité), il y a aussi des faits troublants : Les faits se sont passés entre 13h et 13h30 dans le centre de New-York à l’hôtel Sofitel. Pourquoi est-il parti aussi vite en laissant son téléphone portable (où un de ses téléphones portables ?) et quelques effets personnels dans sa suite ? Il n’était pas prévu, d’après nos informations, qu’il prenne ce vol (qui était le premier vol pour la France…), sur lequel il n’était pas enregistré. Il aurait pris son billet à l’aéroport, au dernier moment… Enfin, les policiers ont quand même arrêté le directeur général du FMI en bloquant le départ d’un avion ! Sans preuves ?

De nombreuses déclarations de personnages politiques de tout bord arrivent depuis ce matin, avec cependant un certain temps de retard…

Les réactions :

L’inculpation de l’ancien ministre de l’Économie du gouvernement Lionel Jospin est une « terrible nouvelle » pour François Hollande, son concurrent dans la course à la primaire socialiste. L’ancien premier secrétaire du PS a appelé, sur Canal +, à la « retenue » et pense à sa femme et à sa famille.

Le FMI reste « pleinement opérationnel » et ne fait « pas de commentaire », annonce l’institution dans un communiqué qui précise que « toutes les demandes seront renvoyées à l’avocat personnel (de DSK) et aux autorités locales ». Lapidaire ce communiqué, et pas vraiment de soutien pour DSK.

Martine Aubry a lu une courte déclaration devant quelques journalistes en la mairie de Lille dans le Nord. « Les nouvelles qui nous parviennent de New York depuis cette nuit sonnent à l’évidence comme un coup de tonnerre. Je suis moi-même, comme tout le monde, totalement stupéfaite », déclare la première secrétaire du PS. « J’en appelle à chacun à attendre la réalité des faits et à respecter la présomption d’innocence, à tous à garder la décence nécessaire. Je demande bien sûr aux socialistes de rester unis et responsables. » Très politique ce communiqué, peu de compassion !

« A l’heure où nous sommes, je ne veux ni ne peux tirer de conclusions hâtives de l’inculpation de Dominique Strauss-Kahn », indique sur son blog Jean-Christophe Cambadélis, lieutenant de DSK. « Je me souviens encore trop de l’affaire Patrice Alègre ou, dans un autre registre, de celle de l’espionnage de Renault où des innocents ont été accusés à tort. Toute cette histoire ne lui ressemble pas. Dominique Strauss-Kahn va bientôt pouvoir parler, se défendre. Nous pourrons à ce moment-là tirer des conclusions ».

Interrogé sur Europe 1, le député UMP de Paris Bernard Debré qualifie DSK d’« homme peu recommandable ». « C’est humilier la France que d’avoir un homme qui soit comme lui, qui se vautre dans le sexe », ajoute l’élu parisien. Aïe !

A l’aéroport d’Orly, les passagers en attente apprennent l’inculpation de DSK sur les écrans de TV disposés dans l’aéroport : les étrangers se disent consternés, les Français moins étonnés parlent de rechute…

« C’est un choc. J’ai appris cette nouvelle bouleversante à propos de laquelle tout reste à vérifier », déclare Ségolène Royal au Grand rendez-vous Europe 1/Le Parisien Aujourd’hui en France. « DSK a droit comme tout citoyen à la présomption d’innocence tant que les faits ne sont pas prouvés. Ma pensée en cet instant va à sa famille, à ses proches et aussi à l’homme qui traverse cette épreuve », ajoute la responsable PS, qui demande « à chacun de se maîtriser et de ne pas chercher à profiter de la situation ». « Il serait indécent d’en faire un feuilleton (…) Le moment n’est pas venu de commenter les conséquences de cette affaire sur la politique intérieure », souligne la présidente de Poitou-Charentes, appelant à « ne pas s’acharner sur un homme tant qu’il n’a pas eu l’occasion de se défendre ». C’est sans doute la réaction la plus humaine et une des seules qui pense à l’homme et à sa famille.

François Bayrou qualifie l’affaire « de confondante, navrante et infiniment troublante. » Le président du MoDem souligne l’exigence de « responsabilité » d’un homme politique.

Jacques Attali, interrogé sur Europe 1, évalue les conséquences sur la primaire socialiste de l’inculpation de DSK. « Je ne pense pas qu’il soit candidat à la présidentielle. On va avoir une candidature de Martine Aubry contre François Hollande », avance l’ancien conseiller de François Mitterrand. « La présidentielle est loin, loin, loin d’être jouée. On a beaucoup de surprises (…) Le président actuel est loin d’être vaincu », ajoute-t-il. Quant à la direction du Fonds Monétaire International, il pense que DSK va « laisser la place à un directeur général intérimaire » et que le FMI « va lever son immunité ». Jacques Attali évoque une possible manipulation dont aurait été victime Dominique Strauss-Kahn, soulignant qu’il était descendu dans un hôtel de la chaîne française Sofitel. Mouais…

Sur RTL, la présidente du FN, Marine Le Pen, juge que DSK est « définitivement discrédité comme candidat à la plus haute fonction de l’État ». On ne pouvait pas s’attendre à une autre déclaration de sa part.

« Il faut se garder de toute conclusion avant que Dominique Strauss-Kahn ne se soit exprimé », déclare à l’AFP Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris, proche du directeur général du Fonds Monétaire International. « Et puis, et surtout, cette affaire ne ressemble en rien à DSK, l’homme que nous connaissons tous ».

A Paris, Dominique Paillé, membre du Parti radical, réagit sur BFM TV à l’arrestation de DSK. « Si par hasard il était inculpé, je ne vois pas comment le Parti socialiste pourrait ne pas auprès de Dominique Strauss-Kahn déployer les arguments nécessaires – et là ils sont faciles à déployer – pour veiller à ce qu’il ne se porte pas candidat à la candidature… « 

Sur BFM TV, Stéphane Le Foll, député européen PS, proche de François Hollande, réagit à l’arrestation de DSK. « Depuis le début on a cherché à s’engager (avec François Hollande) dans cette Primaire sans se préoccuper de ce qui se passait chez les autres candidats ou ceux qui pouvaient être candidats. Des informations arrivent aujourd’hui ; cela ne changera pas la ligne qui est la nôtre. Ça changera peut-être le contexte mais ça ne changera pas notre ligne ».

Whitney Houston retourne en désintoxication

Whitney Houston est de nouveau en cure de désintoxication. En effet, selon le site américain TMZ.com, la chanteuse a choisi d’intégrer volontairement un programme de réhabilitation. De son côté, le magazine People révèle qu’elle est soignée pour des problèmes de drogue et d’alcool, citant l’agent de la star qui aurait confirmé que sa cliente suit ce programme afin de régler ses problèmes d’addiction. La décision de Whitney Houston d’en finir avec ses problèmes serait liée à sa volonté de tourner un nouveau film mais cela n’a pas encore été confirmé.

Avant de rejoindre le centre de désintoxication, Whitney Houston avait été aperçue avec sa fille Bobby Kristina au concert de Prince à Los Angeles. Elle était même montée sur scène pour interpréter un titre avec le kid de Minneapolis… Mais Whitney Houston a rapidement été reconduite dans le public par Prince lui-même. Selon TMZ, le chanteur aurait demandé à son entourage de la blacklister de ses concerts pour ne pas « qu’elle se donne en spectacle »…

Dijon-Longvic : La BA 102 fait ses adieux au Mirage…

L’armée de l’air tourne aujourd’hui une page de son histoire à Dijon. A la base aérienne 102, où fut reçu le premier drapeau de l’aéronautique militaire française en 1916, l’escadron 01.002 Cigognes a effectué son vol d’adieu jeudi 12 mai 2011… Un départ historique quand l’on sait que le groupe de chasse dijonnais détenait la maîtrise exclusive du Mirage, choisi en 1975 pour être le principal avion de l’armée de l’air française. A l’heure où les cinquante ans de « l’aile delta » étaient fêtés à la BA 102 par une cérémonie militaire et un meeting aérien, pilotes et généraux, les yeux au ciel, ne cachaient pas leur nostalgie…

Une histoire d’hommes…

16h30, jeudi 12 mai 2011, sur la base aérienne 102 de Dijon-Longvic. Avions de chasse F-16, F-18 et patrouille Breitling ont terminé leur show aérien : le ciel est aux Mirage 2000. Et déjà, en quelques secondes, l’image ne sera plus qu’un songe… Les quatre avions de chasse ont filé vers d’autres cieux. Suisses, pour l’heure. Une ombre de nostalgie planant sur l’anniversaire des cinquante ans de l’aile delta. « Vous savez bien que dans les armées, nous sommes très attachés à notre tradition, c’est ce qui fait notre force et crée l’esprit de corps. Il est donc important d’avoir ces moments de recueillement, ces moments où l’on se souvient de nos anciens, qui nous ont transmis les valeurs auxquelles nous adhérons tous et nous permettent de remplir notre mission au quotidien », relève le général Jean-Marc Vigilant, commandant de la BA 102.

Ces « anciens » ont fait l’histoire de la base aérienne de Dijon-Longvic. Le sous-lieutenant Guynemer pour commencer, qui y a reçu le premier drapeau de l’aéronautique militaire française le 13 mai 1916… Puis vinrent 1514 pilotes Français et 216 étrangers, au fil d’une histoire rythmée également par les aventures des « Chevaliers du ciel », Tanguy et Laverdure, ou encore Caroline Aigle, première femme brevetée pilote de chasse, qui a volé sur Mirage 2000-5 de 1999 à 2006.

Surtout, ce groupe de chasse autonome portera à jamais la marque de l’histoire, floqué de ses cigognes si caractéristiques… Mais d’où viennent-elles, ces cigognes blanches peintes sur le fuselage des Mirage dijonnais ? En juin 1912, l’état-major général de l’armée décide de former les premières escadrilles de l’aéronautique militaire française. L’une d’elles part alors pour l’Alsace et ses avions seront comparés aux « cigognes annonciatrices du printemps ». En 1916, alors que la Première guerre mondiale fait rage, les escadrilles se multiplient et s’organisent en groupes de combat. Pour des raisons d’ordre et de discipline, l’état major demande aux groupes de choisir un insigne par escadrille et de le peindre, de façon très visible, sur le fuselage de chaque appareil. Plusieurs projets sont proposés pour le groupe n°12 – nombreux sont favorables au coq – mais le commandant préféra finalement la « cigogne » à laquelle l’escadrille avait été comparée en 1912 : « nom symbolique évoquant, avec les grands oiseaux migrateurs, les foyers d’Alsace pour lesquels luttaient et mouraient les jeunes hommes de France », précise la BA 102. « L’histoire de la BA 102 a marqué l’histoire de l’armée de l’air », résume Arnaud P., pilote, qui a tenu à garder l’anonymat en raison de sa participation imminente à une opération. Et de préciser : « Elle est le berceau de l’aviation, un endroit historique puisque les premiers avions à réaction sont arrivés à Dijon. Elle est aussi le lieu où beaucoup de pilotes ont appris à piloter. Sa valeur symbolique est très forte ».

… et de machines

D’un point de vue technologique, la BA 102 est restée – jusqu’à l’invention des Rafale – à la pointe de l’aéronautique française. « Ce sont toujours des avions de nouvelle génération qui ont été basés ici à Dijon, en avant-première », note le général de corps aérien Joël Martel, major général de l’armée de l’air. Le déroulé historique des machines ayant décollé de Dijon-Longvic ne fait que confirmer ces propos. En 1949, la formation aérienne de Guynemer met en service la première unité opérationnelle française sur avion à réaction avec le Vampire FB5, ouvrant ainsi l’ère de l’aviation de chasse à réaction.

A nouveau, en 1961, la notoriété de la deuxième escadre lui permet d’être la première unité de chasse française à être équipée du dernier-né des usines Dassault : le Mirage IIIC. Ce chasseur à la voilure delta caractéristique, propulsé par un réacteur lui permettant de voler à Mach 2 et d’atteindre la stratosphère, était alors la crème des avions militaires européens… Choisi le 18 décembre 1975 pour être le principal avion de combat de l’armée de l’air, le Mirage 2000, qui n’avait en commun avec les Mirage précédents que sa forme aérodynamique caractérisée par la célèbre aile delta, arrive à Dijon le 9 juillet 1984… Il est le premier avion européen à bénéficier de commandes de vol électriques. Au fil des ans, l’escadron 01.002 Cigognes sera considéré comme « l’académie du Mirage »…

Au quotidien, les Mirage 2000-5 sont chargés d’assurer la « police du ciel », c’est-à-dire porter assistance à un appareil en détresse ou intervenir face à un appareil en infraction dans l’espace aérien français. A l’international, ce groupe de chasse doté de 23 Mirage a pour principale mission d’imposer la supériorité aérienne de la France et de ses alliés. Il s’agit ici de s’opposer à tout avion hostile ou ennemi qui voudrait utiliser un espace aérien interdit. Depuis le 19 mars 2011 par exemple, les Mirage dijonnais participent à l’opération Harmattan en Libye, visant à établir une zone d’exclusion dans l’espace aérien libyen (Lire ici notre article sur le sujet)…

La BA 102 bientôt privée de Mirage

Les cinquante ans de l’aile delta à Dijon signent donc également son départ vers la base aérienne 116 de Luxeuil-saint-Sauveur, en Haute-Saône… « L’armée de l’air, d’une manière générale, ne peut pas être absente du mouvement de réforme de l’Etat. C’est pour cela que le dispositif des bases aériennes est appelé à évoluer et aucune base ne peut échapper à ce mouvement », souligne le général d’armée Joël Martel. Et d’ajouter : « Le départ des Cigognes fait partie de la rationalisation de notre dispositif d’avions de chasse, qui a été décidée en son temps et au plus haut niveau politique ».

Et demain, que va devenir la BA 102 ? « Sa vocation aéronautique va légèrement diminuer avec le départ du groupe de chasse 01.002 Cigognes. Néanmoins, il restera une activité aérienne militaire avec l’escadron de chasse 02.002 Côte-d’Or, équipé d’une quinzaine d’Alpha Jet. Enfin, après le départ de 250 personnes au mois d’août 2011 – 200 mécaniciens et une cinquantaine de pilotes -, 300 officiers arriveront à l’été 2012 pour assurer le commandement des forces aériennes depuis Dijon », explique le général Jean-Marc Vigilant. Cet état-major, en provenance de Metz, est aujourd’hui chapeauté par le général de corps aérien Haendel et « prépare tout le personnel qui concourt aux missions opérationnelles de l’armée de l’air : aussi bien les pilotes de chasse, les pilotes de transport, les fusilliers-commando, les contrôleurs aériens que les personnes qui travaillent dans le domaine de la sécurité-protection », note Jean-Marc Vigilant.

Pour autant, il n’est pas certain que cette mutation console les pilotes… « J’ai ici des souvenirs inoubliables de vol avec mes collègues et amis, au-dessus de cette région formidable. Bien sûr, nous sommes habitués à bouger souvent  au gré des mutations. Quitter une base pour en rejoindre une autre, on a l’habitude ! En revanche, fermer une base ou un escadron sur une base est plus difficile humainement, de part l’histoire qui transpire ici à Dijon », note Arnaud P. Et de conclure : « C’est une page qui se tourne, oui. Le départ des Mirage de Dijon va laisser un grand vide ».

Eurovision : L’Azerbaïdjan gagnant, Amaury Vassili dans les choux !

Réactualisation : Chaque année, l’Eurovision est l’assurance pour France 3 d’être compétitif face à une concurrence féroce, le samedi soir. Cette 56e édition du concours n’a pas fait exception à la règle. Avec plus de 4,9 millions de téléspectateurs (20,9% de part de marché), la chaîne fait quasiment jeu égal avec France 2 qui proposait un match de prestige, la rencontre PSG-Lille en finale de la Coupe de France (4,8 millions de footeux). L’excellente pub dont a profité Amaury Vassili a donc fait son petit effet sur les audiences. Pour l’Eurovision, c’est mieux que l’année dernière puisque l’élection n’avait été suivie que par 3,9 millions de fidèles, mais moins bien qu’en 2009 où France 3 avait tout balayé sur son passage avec 5,7 millions de téléspectateurs, c’était Patricia Kaas qui nous représentait.

Article du dimanche 15 mai à 00h35 :

En dépit d’une performance hors norme, Amaury Vassili n’a visiblement pas convaincu les jurés européens avec le titre SognuLes bookmakers le donnaient gagnant, pourtant il n’hérite que de la 15e place, cumulant 82 points à l’issue du vote. On remercie la Grèce et la Belgique, qui ont offert leurs douze points à la France, tandis que l’Espagne nous a gratifiés de dix points.

C’est l’Azerbaïdjan qui sort grand vainqueur de ce 56e concours de l’Eurovision, trois ans après sa première participation au concours. Le titre Running Scared, interprété par le duo Eldar & Nigar, est le morceau qui a remporté le plus de suffrages, avec un total de 221 points. On se souviendra du bras de fer interminable entre l’Azerbaïdjan, l’Italie, l’Ukraine et la Suède pour la première place, tout au long de la révélation des votes. Italie (189pts) et Suède (185 pts) arrivent respectivement à la deuxième et troisième place du podium.

Laurent Boyer, animateur aux côtés de Catherine Lara, s’est notamment étonné de votes de la Macedoine en faveur d’ex-pays de l’URSS, tandis que des pays tels que l’Islande ont privilégié certains de leurs voisins. Des votes qualifiés de « surprenants » (pour ne pas dire plus !) par le duo d’animateurs. Dans le même genre, la Slovaquie et Azerbaïdjan attribuent chacun leurs douze points à l’Ukraine. Toujours plus loin, toujours plus fort : la Slovénie offre à Serbie, et à la Bosnie-Herzégovine, respectivement dix et douze points. Ça commence à devenir suspect ! De quoi nous questionner : les affinités entre pays ont-elle été privilégiées aux performances des artistes ? Evidemment !

Une question persiste : que faut-il faire pour séduire nos amis européens ? Le son rock des Fatals Picards (2007) n’a guère plus emballé… Celui, plus alternatif, de Sébastien Tellier (2008) ne fut même pas salué. La star mondiale Patricia Kaas ne fut même pas consacrée (2009)… Pas plus que Jessy Matador (2010), passé quasiment inaperçu. Et voilà que même le lyrique ne récolte que de l’indifférence… En témoigne l’enthousiasme quasi-orgasmique de Laurent Boyer dès que la France héritait d’un ou deux points au détour d’un vote… Que doit-on sortir de notre chapeau pour faire mouche ?

Quand on pense que Pierre Sled avait annoncé une victoire et même demandé à Bertrand Delanoë, maire de Paris, de bloquer les Champs-Elysées en vue d’une invasion spontanée du public français, on en est loin.

Allez, on y croit… Et on attend patiemment l’année prochaine pour envahir les Champs !

David Golis (Loft Story 2), affaibli et vulnérabilisé par un cancer, se confie !

Pour David Golis , c’est en février dernier que tout a basculé… Il apprend qu’il est atteint d’un lymphome de Hodgkin : un cancer qui touche le système lymphatique, l’une des composantes les plus importantes du système immunitaire. Ce qu’il pensait être un ganglion sous la clavicule gauche est, en réalité, une tumeur.

Pendant quatre jours, je n’ai pas dormi ni mangé. Je venais de quitter le monde des bien portants« , confiait-il la semaine dernière au magazine Closer, qui révélait cette information bouleversante.

Une collaboration avec l’hebdo people que David Golis, candidat mémorable de Loft Story saison 2, tient à poursuivre, comme une thérapie, faisant du lectorat de Closer un soutien pendant l’épreuve difficile qu’il traverse.

Semaine après semaine, il se confiera sur l’évolution de son état de santé, à la façon d’un journal intime.

Samedi 14 mai : La crainte de briser toute une famille

« C’est terriblement violent. A 35 ans, il est trop tôt pour partir, il reste tant à accomplir. Surtout quand on est papa : envisager de ne pas voir grandir sa fille, ne pas être là pour la protéger, c’est la pire des blessures. (…) C’est ce que j’ai le plus de mal à supporter. Le risquer de laisser Alijah (sa fille, qui soufflera bientôt ses deux bougies, ndlr). Reproduire ce qui m’a fait tant de mal (il n’a, lui-même, pas connu son père, ndlr). Heureusement, j’ai toujours pu parler à coeur ouvert de mes angoisses avec ma compagne. C’est important qu’il n’y ait pas de tabous entre nous« , confie-t-il.

Et si David a tout fait pour préserver sa fille de 20 mois de cette bouleversante nouvelle, difficile de tromper l’intuition de cette dernière. « Les enfants ont des antennes ! Au début, nous n’avions rien dit à Alijah. C’est sa nounou, qui ne savait rien non plus, qui nous a alertés en nous expliquant que la petite semblait triste et perturbée. Nous avons pris conseil auprès du pédiatre : il nous a confirmé qu’il fallait parler à notre fille. J’ai donc expliqué à Alijah, avec des mots simples, que son papa était malade. Et qu’elle ne devait plus s’inquiéter car j’allais tout faire pour guérir très vite. Je l’ai sentie soulagée. La preuve que c’est le silence qui blesse, pas la vérité« , poursuit David.

Même son apparence physique a été transformée par la maladie : « J’ai perdu du poids, j’ai la mine creusée, j’aurais du mal à décrocher un casting. Mais le physique, je n’y ai pas pensé une seconde… Ce qui est terrible avec le traitement, ce sont les nausées et les vertiges qui vous clouent au lit. Les douleurs dans tout le corps, comme si on m’avait frappé. Ma petite vient parfois dans mon lit me faire des câlins. Je la vois me regarder avec une telle intensité. C’est dur, mais c’est elle, sa mère et mes deux aînés, nés d’une première union, qui me donnent le courage de me battre !« .

Le « journal intime Closer » s’ouvrira de nouveau la semaine prochaine pour David Golis…