Depuis le décès, le 1er mars dernier, de son époux Martin Bourgeois, Elise Lucet tente de se reconstruire et de faire le deuil.
A l’issue d’une trêve de quelques semaines, elle a aujourd’hui repris le chemin du journal de 13 heures de France 2 qu’elle anime quotidiennement.
Dans les pages du magazine Télé Star, en kiosques ce lundi 11 avril, Elise Lucet évoque cette période compliquée et salue ceux qui l’aident au quotidien à digérer cette perte tragique.
« Ma fille Rose va bien donc cela m’aide. (J’ai été) très très touchée (par le soutien des téléspectateurs). J’ai reçu des centaines, peut-être même des milliers de mails et de lettres. Je n’imaginais pas que mon épreuve toucherait les téléspectateurs à ce point. J’ai reçu des lettres très personnelles, qui m’ont fait chaud au coeur. Le soutien des gens m’aide énormément« , confie-t-elle.
Un rapport privilégié qu’elle entretient avec les téléspectateurs et qu’elle explique par sa grande simplicité et sa tendance anti-people, contrairement à d’autres journalistes du PAF : « J’ai une vie très simple et proche de la réalité. Je n’ai jamais versé dans le people. J’ai toujours été très discrète et très honnête dans mon travail« , insiste-t-elle.
Elise Lucet a d’ailleurs tenu à travailler même à l’époque où elle était dans l’attente permanente de nouvelles médicales difficiles, « pour garder une ‘colonne vertébrale’« , explique la présentatrice.
Déprogrammé le 16 mars dernier, en raison « de la disparition d’un être cher à l’animatrice », son nouveau numéro de Pièces à conviction a finalement été reporté à ce mercredi 20 avril. Dans l’émission, la journaliste de 47 ans s’intéresse au logement, devenu selon elle « un produit de luxe« . « On vous demande un CV, deux cautions, votre salaire doit représenter au minimum trois fois le loyer. Pourtant, le droit au logement est inscrit dans notre Constitution, non ?« , s’étonne Elise Lucet.
L’animatrice du magazine Pièces à conviction et du JT de 13 heures demeure l’une des rares animatrices de France Télévisions à ne pas avoir été, à l’heure qu’il est, soumise à la règle mise en place par Rémy Pflimlin, selon laquelle les présentateurs des chaînes du service public ne doivent être affiliés qu’à une seule chaîne du groupe.
