François Perrault, « chevalier » de la sécurité publique en Côte-d’Or !

Hauts représentants de la police nationale, préfète de Région, officiers de gendarmerie, de l’armée de l’air, procureur de la République ou encore sénateur-maire… La préfecture de Côte-d’Or était comble de fonctionnaires de haut rang, jeudi 31 mars à 11h. L’événement ? François Perrault, directeur départemental de la sécurité publique, y a reçu la croix de chevalier de la Légion d’honneur !

L’occasion de découvrir, d’abord, un parcours dévoué à la police nationale… En 1985, celui-ci s’oriente déjà vers la sécurité publique à la tête du commissariat de Saint-Etienne-du-Rouvray, en Normandie. Aussitôt repéré par le premier adjoint au maire du Grand-Quevilly – qui n’est autre que le premier ministre Laurent Fabius -, François Perrault accède à davantage de responsabilités à la tête du commissariat de cette commune… Un poste qui le familiarise avec les questions de la petite et moyenne délinquance. Lors d’une affaire de meurtre de deux enfants par leur père, sa gestion de l’affaire lui fera gagner l’estime de ses pairs.

Mais déjà, François Perrault pense à changer d’orientation… En 1988, il est nommé professeur de droit pénal spécial et de libertés publiques à l’Ecole nationale supérieure de police. Après un retour aux études pour obtenir son DEA de sciences criminelles à Paris – dans la promotion d’Amaury de Hautecloque, aujourd’hui patron du Raid, et de Marine le Pen, chef de file du Front national -, il accède au rang de commissaire principal et rejoint la Martinique comme chef de la sécurité générale de Fort-de-France. Le Cantal, l’Aube et la Réunion seront les dernières étapes avant son arrivée à Dijon, en juin 2008, comme directeur départemental de la sécurité publique en Côte-d’Or…

Surtout, le discours introductif de Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, aura permis d’entrevoir une part de l’homme qui se cache derrière l’uniforme, « aimant sillonner l’île de la Réunion à bord de sa Triumph » ou « guitariste fondateur de nombreux groupes de blues » ! « C’est donc un fonctionnaire exemplaire, qui fait honneur à la police nationale et au service public, que la nation a voulu honorer en lui décernant le grade de chevalier de la Légion d’honneur – sa plus haute distinction », concluera Frédéric Péchenard…

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