Dans un communiqué reçu mercredi 18 mai 2011, la Lib de L’U de Dijon informe que Marc Levy, « auteur français le plus lu dans le monde », sera présent jeudi 19 mai, à 16h, dans la librairie (17, rue de la Liberté, à Dijon) pour « une rencontre-dédicace » et une « découverte de son dernier livre, L’Etrange voyage de Monsieur Daldry« .
Archive | 19 Mai 2011
Economie sociale et solidaire en Bourgogne : « Plus de 11% des emplois de la région ! »
La clôture des États généraux de l’Économie sociale et solidaire de Bourgogne (ESS) s’est tenue lundi 16 mai 2011, au conseil régional de Bourgogne, à Dijon. Au cours de cette journées, ont été synthétisés plusieurs travaux réalisés depuis novembre 2010 sur trois thématiques majeures : emploi, territoire et innovation. Ces états généraux ont vu la publication de « cahiers d’espérances », reprenant les témoignages et les attributions de cinquante acteurs du territoire…
L’ESS, « source d’emploi et de richesses sur le territoire
Initiée en France par Claude Alphandery, actuel président du Labo ESS, le principe a été lancé en Bourgogne le 15 novembre 2010 par le conseil régional, un projet qui compte plusieurs partenaires : la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire en Bourgogne (Cress), le réseau des territoires pour l’économie sociale et solidaire (RTES), Bourgogne Active, l’union régionale des sociétés coopératives ouvrières de production (Urscopp), le comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Crajep) et l’union régionale des entreprises d’insertion (Urei).
»L’ESS est source d’emploi et de richesses sur le territoire. En Bourgogne, elle génère plus de 11% des emplois dans les entreprises bourguignonnes et représente près de 56.000 emplois dans 6.000 entreprises. Sans parler de modèle unique de développement économique, l’ESS peut constituer, à l’heure de la crise économique et financière mondiale, un outil pertinent et durable pour l’avenir de nos territoires », explique François Patriat, président du conseil régional de Bourgogne. »Nous avons toujours considéré cette activité comme une sous-activité ou une activité marginale, mais ce n’est pas le cas ! Il s’agit d’une économie importante, qui participe à l’enrichissement du territoire et de la région », ajoute Philippe Hervieu, vice-président du conseil régional en charge de l’ESS et de la « transformation écologique de l’économie ».
Le refus de « l’emploi à n’importe quelles conditions »
Un espace dédié à l’ESS a ainsi été créé sur le site de la région Bourgogne, de même qu’un quizz interactif destiné à sensibiliser les citoyens. Leurs réponses ont été analysées, permettant au conseil régional d’évaluer le niveau de connaissance de l’ESS, ce qui a ensuite facilité l’élaboration des cahiers d’espérance. Un film a également été réalisé, présentant douze initiatives exemplaires telles : l’épicerie solidaire de Nevers et la maison citoyenne de Clamecy, dans la Nièvre ; la Péniche Cancale, la société L’autre bout du monde et l’association Femmes égalité emploi à Dijon ; le relais d’assistantes-maternelles de la Mutualité française Côte-d’Or et Yonne.
»Plus d’emploi, avec plus d’activité. Et pas l’emploi à n’importe quelle condition, sous n’importe quelle organisation. La question est comment faire en sorte qu’une organisation soit plus respectueuse dans l’ensemble de salariés qui travaillent, comment mieux vivre ensemble et mieux produire ensemble », ce sont les questions ressortis d’ateliers organisés, explique Gonzague Laurent de Bourgogne Active et animateur de l’atelier ESS et emploi.
Jean-Luis Cabrespines, président du Conseil national des chambres régionales de l’économie sociale (CNCRES) et président de la CRESS Bourgogne, rappelle »qu’on doit se préoccuper pour l’avenir. On a 30% de cadres d’économie sociales qui vont être bientôt en retraire. Il faut qu’on forme les gens, il faut qu’on effectue une formation citoyenne ! ». Et Claude Alphandery de conclure cette table-ronde en rappelant les objectifs principaux des États généraux de l’ESS : »Mettre en mouvement, en liaison les acteurs – ceux qui font l’ESS dans les territoires – , convaincre l’opinion public d’actions d’ESS, influencer les décideurs politiques, syndicaux et économiques ». Il a également annoncé et appelé le public à participer aux États généraux nationaux de l’ESS, qui auront lieu du 17 au 19 juin 2011, au Palais Brongniart de Paris.
Bourgogne : Nouvelle formation sur le coaching à l’école de commerce de Dijon
En mai 2011, l’École supérieure de commerce Dijon Bourgogne (ESC) a lancé un nouveau programme de formation continue : L’Executive coaching program ou École de coaching. Le public ciblé ? Tous ceux qui veulent développer les performances humaines et opérationnelles de l’entreprise : dirigeants, cadres, managers, etc. Le programme aura deux promotions par an : de septembre à juin et de juin à avril. Tandis que le nombre de participants est limité à quinze par promotion, la première équipe des futurs coachs entamera sa rentrée le 26 septembre 2011…
10.000 euros, 29 jours de formation
»Quel coaching ? Toute sorte de conseils ! Il s’agit d’une formation parfaitement adapté à l’entreprise car les formations techniques ne sont plus suffisantes ! », explique Yves Noirot, responsable pédagogique de la formation. L’Executive coaching program se compose ainsi d’un séminaire d’intégration de cinq jours pour favoriser l’immersion et la mise en lien du groupe. Ensuite, une alternance de neuf modules de trois jours est prévue afin de s’imprégner de la pratique et de la posture de coach.
Les principales problématiques traités durant la formation ? La découverte du coaching, ses fondamentaux, la pratique, le coaching et la sécurité, les outils et les grilles de lecture du coach et de l’organisation, l’identité et le positionnement du coach. Deux examens sont prévus : un durant la formation puis l’examen final. La durée total de la formation est de 29 jours repartis sur 10 mois, soit 240 heures. Le prix ? 10.000 euros. Les candidats intéressés doivent remettre à l’école le dossier d’inscription et une lettre de motivation. Ensuite, ils seront convoqués à un entretien avec un membre de l’équipe pédagogique du programme.
Une formation innovante à l’ESC Dijon Bourgogne
A noter que trois experts renommés du coaching sont à la tête de ce projet : Yves Noirot, Lionel Cevaer et Nathalie Serero. »Il s’agit d’un programme innovant parce qu’il allie formation à la pratique du coaching professionnel et projet personnel de pratique du coaching dans son milieu professionnel », explique Yves Noirot. Quant à lui, Lionel Cevaer souligne que »notre mission est d’améliorer la pratique managériale et d’accompagner les hommes et les femmes dans la recherche de leur excellence. Chacun devra identifier sa propre zone d’excellence. Il s’agit d’un cursus personnalisé ». Nathalie Serero rappelle que »coacher, c’est aussi une préoccupation pour la santé de tous ceux qui participent à l’entreprise ». Le programme prévoit également des intervenants externes : coachs professionnels, personnes coachées, dirigeants, cadres d’entreprises, DRH et responsables formations.
»Les trois derniers années, l’école a investi dans la formation continue pour trois raisons : légitimer la position de l’école, exposer nos compétences et les renforcer par les nombreux échanges avec les entreprises et les managers. En même temps, cette formation est un bon moyen de valoriser la marque du groupe ESC Dijon Bourgogne, explique Olivier Masclef, directeur de formation continue. L’école de coaching complète désormais les autres programmes de la formation continue de l’ESC – programmes diplômant, programmes courts et prestations sur mesure.
Affaire Strauss-Kahn : Les deux erreurs du PS
L’affaire DSK ne concerne pas que la personne privée Dominique Strauss-Kahn. Ce ne pourrait être qu’un fait divers sordide : une personnalité accusée d’agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration ; un homme de 62 ans accusé d’avoir violenté une jeune femme de 32 ans dans la suite d’un hôtel de luxe et devant aujourd’hui répondre de ses actes devant le tribunal pénal de New York. Mais chacun aura compris que ce fait divers est un événement politique majeur, qui va contraindre le parti socialiste, mais aussi beaucoup d’autres acteurs, à revoir de fond en comble leurs engagements comme leurs règles…
Présumé innocent vs présumée victime
La sidération qui semble avoir saisi le pays face aux images d’un Dominique Strauss-Kahn (DSK) comparaissant devant le tribunal de New York, entre petits délinquants et trafiquants de drogue (Voir la vidéo de l’AP ici), doit aussi fonctionner comme un brutal rappel au réel. Oui, l’un des hommes les plus influents, les plus puissants, les plus populaires de la planète doit répondre de sa conduite comme un citoyen ordinaire. C’est une bonne nouvelle, même si notre pays s’est habitué, de guerre lasse, à considérer – parfois à tort – que l’impunité était un privilège dû aux puissants.
Oui, cela peut être vécu comme « un cauchemar » (Pierre Moscovici – Lire l’AFP via LePoint.fr ici), « une cruauté » (Elisabeth Guigou – Lire l’AFP via LeFigaro.fr ici), « une tragédie grecque mâtinée de série américaine » (François Bayrou – Lire LePoint.fr ici). Mais la violence symbolique de ces images d’un DSK menotté et déchu n’est que l’écho de la violence physique, bien réelle celle-là, que constitue une tentative de viol. Et la plainte du procureur, dans son libellé brutal, laisse entrevoir ce que pourrait avoir été cette violence (Lire ici le fil des événements et la plainte en français déposée par le procureur). Oui, il y a un accusé présumé innocent, nul n’en doute. Mais oui, il y a une femme présumée victime et nul ne peut l’oublier.
Le parti socialiste (PS), dont les dirigeants se sont réunis mardi 17 mai 2011 pour un bureau extraordinaire (Lire LeMonde.fr ici), a déjà commis deux lourdes erreurs d’appréciation quant à la portée et aux conséquences de cette affaire. Des années d’amitié, de compagnonnage ou d’intérêts partagés permettent de les comprendre mais ne les effacent pas tant elles posent indirectement de graves questions sur ce qu’est devenu le premier parti d’opposition.
1.- La première erreur provient de l’entourage le plus proche de Dominique Strauss-Kahn. Elle consiste en une défense aveugle et sans distance de l’inculpé, au risque de faire grossir le malaise. Relativiser l’accusation, alimenter les scénarios complotistes, nier en bloc ou affirmer ex abrupto qu’il y a de « nombreuses contradictions dans le dossier » en sous-entendant déjà qu’il va tomber en morceaux (« Dominique sera bientôt au milieu de nous », selon Jean-Christophe Cambadélis – Lire LePoint.fr ici) n’est certainement pas la meilleure stratégie pour marquer son soutien à l’homme Dominique Strauss-Kahn.
Question ravageuse sur les années passées…
Car ce déni brutal, aussi alimenté d’un étrange portrait nous décrivant une fois de plus un Dominique Strauss-Kahn « séducteur », « libertin », « aimant les femmes », risque de provoquer des interrogations terribles sur les années passées. Le patron du Fonds monétaire international (FMI) est aujourd’hui accusé, selon le vocabulaire du crime, d’être un « prédateur sexuel ». Ces proches le disaient jusqu’alors « séducteur ». S’agissait-il là d’un euphémisme pour masquer une tout autre réalité ? La question est ravageuse mais elle ne cessera malheureusement d’être posée.
Elle l’est déjà, et depuis dimanche 15 mai 2011 au soir, lorsque la mère de Tristane Banon (par ailleurs élue socialiste et amie de la famille Strauss-Kahn) a expliqué avoir découragé sa fille, une journaliste devenue écrivaine, de porter plainte contre Dominique Strauss-Kahn pour une tentative de viol qui serait survenue en 2002 (Voir le témoignage de Tristane Banon sur Atlantico.fr ici). Cette mère, Anne Mansouret, conseillère générale et régionale socialiste, dit aujourd’hui regretter son attitude et ajoute, à propos de DSK : « Il a un vrai problème : une addiction au sexe, comme d’autres ont des soucis avec l’alcool, la drogue ou le jeu ». Certains s’indignent de cette histoire soudainement resurgie (Bernard-Henri Lévy ici, par exemple) mais c’est oublier que si la durée de prescription a été fixée à dix ans pour de tels faits, c’est justement pour acter de la difficulté des victimes à demander réparation dans de telles affaires.
La question est aussi posée à la presse sur ses éventuels manquements au devoir d’informer, sur ses silences ou – là encore – ses euphémismes dans la description d’un homme public. Que le respect de la vie privée doive être farouchement défendu est une évidence ; il s’agit là de notre liberté à tous. Mais ce respect s’arrête là où commence la violation de la loi : le tabou légitime de la vie privée ne saurait couvrir des crimes ou délits. Or depuis des années, de nombreux journalistes ont décrit par de prudentes ellipses la vie de Dominique Strauss-Kahn : ont-ils failli dans ce qui est une de leurs missions, le devoir d’alerter ?
Le journaliste Christophe Deloire, auteur du livre Sexus Politicus (En savoir plus sur LExpress.fr ici), le pense et l’explique ici dans une tribune titrée « L’étrange omerta des médias sur le cas DSK » (Lire LeMonde.fr ici). En 2008, relayant l’alerte de Jean Quatremer de Libération (Lire ici), Médiapart avait posé la question politique centrale, au croisement des passions privées et des vertus publiques : n’était-ce pas prendre un risque politique inouï que de promouvoir dans un monde de culture anglo-saxonne un responsable connu pour cette « addiction au sexe » décrite par la mère de Tristane Banon ? (Lire l’article de Médiapart.fr ici; lire sur le sujet NouvelObs.com ici).
On peut aisément comprendre qu’un parti tétanisé se cramponne à quelques automatismes de pensée quand un immense gouffre s’ouvre sous ses pieds. Mais là encore, la stratégie de déni face à l’irruption d’une nouvelle réalité est la garantie de la défaite.
Car l’élimination de facto de Dominique Strauss-Kahn de la compétition présidentielle renverse toutes les fragiles constructions faites par le PS depuis 2008. Constater que DSK est éliminé ne préjuge en rien de son éventuelle culpabilité : simplement, le calendrier judiciaire, qui promet de s’étaler sur des mois, lui interdit un processus politique qui démarre dès le 28 juin (début du dépôt des candidatures). Bien plus, le parti socialiste va devoir vivre durant des mois avec une affaire parallèle, celle de Dominique Strauss-Kahn et d’un procès prévisible qui pourrait se tenir à la fin de l’année ou début 2012, selon plusieurs juristes.
« C’est une affaire privée, pas une affaire politique et je mets en garde la droite contre toute tentation d’exploiter cette affaire privée », veut croire Harlem Désir. « Le parti socialiste continue à travailler auprès des Français comme il le fait depuis trois ans », assure Martine Aubry qui veut « garder un cap et être là où les Français nous attendent ».
Les « villages Potemkine » bâtis depuis 2008
Cette ligne pourrait être tenable si le premier impact politique de l’affaire Strauss-Kahn n’était pas la destruction des « villages Potemkine » [ndlr : trompe-l’œil à des fins de propagande], soigneusement édifiés par la direction du PS depuis le congrès de Reims, en 2008. Tout, depuis trois ans, a été fait en considérant une bulle sondagière et des emballements d’éditorialistes ralliés au patron du FMI présentant comme indispensable la candidature de Dominique Strauss-Kahn. Martine Aubry peut vanter le travail accompli depuis trois ans : parti en ordre, parti apaisé, programme et procédure de choix du candidat. Mais nous sommes là dans une illusion d’optique habilement construite tant un autre film était programmé, qui devait mener DSK à l’Elysée.
Comme Médiapart l’avait déjà expliqué (lire ici), la direction du PS appuyée par les fabiusiens et les strauss-kahniens n’aura eu de cesse de ne pas gêner l’entrée en scène de l’ancien ministre des finances. Ce fut d’abord la défense en règle de son choix d’être nommé au Fonds monétaire international avec l’appui de Nicolas Sarkozy. Ce fut ensuite la défense de la politique menée par cette institution, politique pourtant fortement contestée. Ce fut encore le choix d’un calendrier tardif des primaires conforme aux souhaits de l’intéressé. C’est également l’élaboration d’un programme de consensus (les militants en discutent actuellement), laissant toute latitude au futur candidat.
Et c’est enfin, décrit sous l’appellation « pacte de Marrakech », l’engagement pris par Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn de ne pas se présenter l’un contre l’autre, ce qui revenait de fait pour la première secrétaire à entériner une candidature DSK. C’est ce dispositif qui est aujourd’hui à bas et qui menace d’emporter le PS par le fond (En savoir plus sur NouvelObs.com ici). Depuis trois ans, tout occupés à entretenir ou conforter ces équilibres, les dirigeants socialistes se seront dispensés d’une véritable entreprise de reconstruction de la gauche gravement blessée par la dernière élection présidentielle du 21 avril 2002 et débordée par la présidence de Nicolas Sarkozy.
Son incapacité à porter des dynamiques sociales (au moment de la réforme des retraites, par exemple), à contenir le parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, à construire des alliances rassembleuses avec les écologistes et les autres forces de gauche ; sa timidité programmatique quand la social-démocratie est à réinventer ; son apologie du localisme qui fait de la gestion d’une ville ou d’un conseil général un nouvel horizon… Dominique Strauss-Khan devait faire oublier toutes ces impasses et ces faux-fuyants lors d’un blitzkrieg éliminant Nicolas Sarkozy.
Le voici éliminé, politiquement. Le PS peut désormais craindre de l’être avec lui. Sauf à prendre l’initiative de bouleverser la donne et de se tourner vers ses partenaires naturels pour reconstruire dans l’urgence. Les primaires, paradoxalement, peuvent encore en être l’occasion. Étriquées, résumées à une nouvelle guerre interne entre une multitude de candidats des vieilles écuries, elles affaibliront un peu plus encore ce parti. Ouvertes, repensées et réorganisées, elles peuvent être l’occasion pour ce parti d’appeler à l’aide la société et les autres forces de gauche. Car sans elles, sans une dynamique unitaire et sans une remobilisation citoyenne, le PS et, avec lui, la gauche tout entière risquent de laisser Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen mener la campagne 2012, lui imposer leurs thèmes et leurs calendriers […].
L’affaire Strauss-Kahn est l’ultime alerte pour un PS qui n’a pas su, jusqu’ici, relever le défi du « sarkozysme ». S’ils ne l’entendent pas, ses dirigeants porteront une lourde responsabilité dans l’échec de la gauche.
BONNE NUIT A TOUS
Qui suis-je ? »
GIF DU JOUR
Affaire DSK: Une nouvelle audience de mise en liberté aura lieu aujourd’hui !
Alors que Dominique Strauss-Kahn va passer sa troisième nuit à la prison de Rickers Island , les services du procureur de New York viennent de confirmer à BFMTV que les avocats de la défense, Benjamin Brafman et William Taylor, ont déposé une nouvelle demande de liberté pour leur client. Une audience aura donc lieu aujourd’hui, la veille de la réponse du Grand Jury qui se prononcera sur la culpabilité ou non de DSK.
Ce ne sera pas la juge principale du tribunal criminel du Comté de New-York, Melissa Jackson, qui a envoyé le toujours directeur général du FMI en prison – malgré la proposition d’une caution de 1 million de dollars, le port d’un bracelet électronique à la cheville et une assignation à résidence à New York, chez sa fille Camille – qui siegera ce jeudi, mais un autre juge. Dominique Strauss-Kahn a été arrêté samedi 14 mai et inculpé formellement pour « violences sexuelles, séquestration de personne et tentative de viol ».
Il est d’ailleurs étonnant que les ténors du barreau n’aient pas fait appel plus tôt à cette décision, ce qui est prévu dans le droit américain. Attendaient-ils plus de preuves ou d’avoir de meilleures garanties à proposer pour être certains d’obtenir cette liberté… ou un juge moins sévère ?
Le journal Le Monde dans son édition datée d’aujourd’hui jeudi, expliquaient que les conseils de DSK laissaient entendre dès hier, que le bureau du procureur pourrait accepter rapidement une libération sous caution de leur client, muni d’un bracelet électronique.
Est ce l’état de santé (dépressif ? suicidaire ?) de Dominique Strauss-Kahn qui est placé à l’isolement dans une cellule de 12 m2 sous « l’observation 101 » – qui est le nom de code « de la procédure pénitentiaire qui couvre le contrôle permanent des détenus soupçonnés de pouvoir attenter à leurs jours » explique Le Monde – qui aurait convaincu le bureau du procureur de ne pas s’opposer à cette nouvelle demande de liberté ?
Si cette liberté était acceptée… quid de l’audience de vendredi et de l’inculpation (ou pas) de DSK par le Grand Jury ?







