Où en est la situation à la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima, au Japon ? Quelle est l’actualité militaire en Libye ? La Côte-d’Ivoire est-elle sortie d’affaire ? Alors que le « scandale DSK » occupe la une de l’actualité mondiale, la planète continue de tourner…
- Au Japon : un ouvrier mort dans la centrale de Fukushima, la croissance en baisse
Au Japon, la situation évolue discrètement depuis la catastrophe nucléaire déclenchée par un séisme le 11 mars 2011. « Samedi 14 mai 2011, un ouvrier travaillant sur le site de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima est mort après avoir été victime d’un malaise alors qu’il portait du matériel destiné à décontaminer de l’eau radioactive », relève LeParisien.fr (Lire ici l’article). Et de préciser : « Shotaro Okawara, porte-parole de l’opérateur de la centrale, Tepco, a assuré que « l’ouvrier n’a pas été contaminé » par des substances radioactives »… Deux mois après l’accident nucléaire qui a frappé la centrale Fukushima Daiichi, des incidents touchent aujourd’hui d’autres sites nucléaires. « L’opérateur de la centrale de Hamaoka a arrêté la production de cette installation située dans une région à forte activité sismique, au centre du Japon », constate LeParisien.fr.
Du côté des sinistrés, LaCroix.com relève que « pour la première fois, des habitants de la zone interdite des vingt kilomètres autour de la centrale nucléaire ont pu retourner quelques heures chez eux pour récupérer des affaires personnelles » (Lire ici l’article). « Un calendrier a été défini pour que la totalité des 80.000 personnes évacuées le 12 mars puissent se rendre chez eux », informe également le quotidien.
En ce qui concerne les répercussions économiques de la catastrophe, LeMonde.fr remarque que « sans surprise, celle-ci a porté un rude coup à l’économie japonaise. Le séisme, le tsunami et l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima sont en grande partie responsables de la baisse de 0,9 % du produit intérieur brut (PIB) lors du premier trimestre de l’année » (Lire ici l’article). Et de continuer : « La catastrophe survenue la région du Nord-Est qui représente 6 % à 7 % de l’économie japonaise, a perturbé l’approvisionnement en pièces détachées des grands industriels de l’automobile et de l’électronique notamment. L’arrêt de plusieurs centrales a gêné la distribution d’électricité et la contamination radioactive causée par l’accident de Fukushima, ajouté aux incertitudes sur l’avenir, a pesé sur la consommation ».
- En Libye, les rebelles en difficulté
Sur le théâtre des opérations en Libye, les rebelles, soutenus militairement par la communauté internationale, »essuient des pertes lourdes près de Misrata et affrontent une crise qui « tourne au désastre » dans les régions montagneuses de l’Ouest, a déclaré jeudi 19 mai 2011 le Conseil national de transition (CNT), instance dirigeante de la rébellion », note LeFigaro.fr (Lire ici l’article). « Nous avons toujours le contrôle de Misrata et de l’aéroport mais les forces de Kadhafi tendent des embuscades à nos hommes et nous avons toujours de lourdes pertes », a déclaré Jalal al-Gallal, un porte-parole du CNT, également cité par LeFigaro.fr. Et de préciser : « Alors que le front dans l’Est s’est stabilisé depuis plusieurs semaines sur une route désertique zigzaguant entre Brega et Ajdabiya, à de 160 km au sud-ouest de la « capitale » rebelle Benghazi, c’est la situation dans les montagnes berbères du Nefoussa, au sud-ouest de Tripoli, qui préoccupe le commandement rebelle. Toutes les routes sont aux mains des forces de Kadhafi. Les hôpitaux ne reçoivent plus d’approvisionnement. La situation est tellement compliquée, proche du désastre, que les blessés sont transportés à dos d’âne par les montagnes vers Nalout, près de la frontière tunisienne », note LeFigaro.fr.
Radio chine internationale, pour sa part, met en avant le fait que l’ONU « a lancé mercredi 18 mai 2011 un nouvel appel révisé de 407 millions de dollars américains pour la Libye » (Lire ici l’article). Selon le coordinateur humanitaire de l’ONU chargé de la Libye, Panos Moumtzis, « plus de 803.000 personnes ont fui le pays depuis le début de la crise en Libye. Près de 5.000 personnes se trouvent bloquées aux frontières tunisiennes, égyptiennes et nigériennes. Environ 200.000 personnes déplacées internes ont été recueillies par les populations locales ».
- La Côte d’Ivoire craint des représailles…
En Côte-d’Ivoire, Alassane Ouattara prendra la présidence de la République samedi 21 mai 2011, scellant plusieurs semaines de lutte contre le clan du président sortant, Laurent Gbagbo. LExpress.fr, dont l’un des correspondants est encore à Abidjan, titrait cependant en début de semaine : « La Côte d’Ivoire compte ses morts et craint des représailles » (Lire ici l’article). « Selon les habitants du quartier de Yopougon, les corps de 68 membres de l’ethnie du président de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, ont été ensevelis là après avoir été tués par des miliciens loyaux au chef d’Etat sortant Laurent Gbagbo, quelques heures après la capture de ce dernier le 11 avril. « Il y a 29 personnes enterrées rien que dans celle-là », indique Ibrahim Bakayoko, un responsable local de 62 ans, sur cet ancien terrain de football transformé en fosse commune. « Le lendemain de la chute de Gbagbo, les miliciens sont venus ici et sont allés de porte en porte, faisant sortir les Dioulas avant de les tuer », raconte-t-il pour LExpress.fr.
Et l’hebdomadaire de remarquer : « La découverte de charniers va sans doute compliquer encore la tâche du président élu, qui a promis d’oeuvrer en faveur de la réconciliation dans un pays divisé depuis plusieurs années et que le scrutin présidentiel de novembre dernier devait enfin permettre de réunir »…
- Xavier de Ligonnès demeure introuvable
Depuis le 15 avril 2011, les enquêteurs ont perdu la trace de Xavier de Ligonnès, père de famille nantais officiellement soupçonné de l’assassinat de sa femme et de ses quatre enfants. « Des témoins affirmaient l’avoir vu à Sospel, dans les Alpes-Maritimes, mais les investigations menées sur place par les gendarmes n’ont rien donné : Xavier Dupont de Ligonnès demeure introuvable. D’abord recherché comme simple « témoin », il est aujourd’hui la cible d’un mandat d’arrêt international délivré le 10 mai par le juge d’instruction chargé de l’affaire, Robert Tchalian », résume LExpress.fr (Lire ici l’article).