Un petit tour……………

L’expression « treize à la douzaine » signifie en grand nombre. Elle est utilisée de nos jours souvent péjorativement dans le cas d’une trop grande quantité. Deux explications ont cours.
Selon la première, l’expression aurait une origine médiévale. Au 13ème siècle en Angleterre, pour lutter contre la fraude le roi Henri III décida que les boulangers auraient pour obligation d’ajouter un article supplémentaire pour toute douzaine vendue. L’objectif de cette loi nommée «The Baker’s Dozen » était de compenser une tromperie souvent pratiquée par les boulangers qui consistait à réduire la taille des pains sans en changer le prix ni en informer l’acheteur. Une pratique qu’il faut espérer révolue.
La seconde explication est beaucoup plus optimiste sur la nature humaine y compris marchande. L’expression daterait du milieu du 18ème siècle, une époque à laquelle les commerçants offraient souvent un treizième produit pour tout achat de douze.

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Le bourrichon est « la tête » en langage familier.
On doit les expressions « monter le bourrichon » et « se monter le bourrichon » (dont les sens sont légèrement différents) à Gustave Flaubert.
« Se monter le bourrichon » signifie « se monter la tête » ou encore « se faire des illusions ». On trouve cette expression pour la toute première fois dans la lettre de Gustave Flaubert à Louis Bouilhet : « Oh ! Comme il faut se monter le bourrichon pour faire de la littérature ! Et que bien heureux sont les épiciers ! »
Quant à « monter le bourrichon » à un tiers, cela consiste à lui donner des illusions. Flaubert encore en 1860 : « il faut que je monte joliment le bourrichon à mon public : il faut que je fasse baiser un homme, qui croira enfiler la lune, avec une femme qui croira être baisée par le soleil ».
A noter enfin que le bourrichon vient de la « bourriche », un panier sans anses servant à transporter différents produits.


Temps de préparation: 15 minutes
Temps de cuisson: 15 minutes
Budget: Peu onéreux
Niveau d’exécution: Facile

« Mettre sous le boisseau » consiste à garder un secret, cacher la vérité.
On trouve l’expression à plusieurs reprises dans l’Evangile, dont ce passage dans Matthieu (V, v. 15) : « Et l’on n’allume point une lampe pour la mettre sous le boisseau ; mais on la met sur un chandelier, afin qu’elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. »
Mettre sous le boisseau a donc dès l’origine le sens de cacher la vérité aux hommes. Au contraire l’injonction de l’Evangile est de la divulguer pour apporter la lumière.
Mais qu’est-ce qu’un boisseau ? Il semblerait qu’il s’agisse d’un récipient destiné à contenir des matières sèches pour les mesurer. Aussi si vous retournez le boisseau et placez un objet quelconque dessous il sera parfaitement caché. Remplacez l’objet par une vérité et vous détenez la clef de la métaphore !

Temps de cuisson: 10 minutes
Temps de préparation: 10 minutes
Budget: Moyen
Niveau d’exécution: Facile