
A l’occasion d’un exercice visant à préparer les forces aériennes et terrestres françaises et anglaises à un futur déploiement en Afghanistan, la base aérienne 102 reçoit jusqu’au 14 octobre des Hawks britanniques sur sa plate-forme.
La guerre en Afghanistan n’est pas terminée et le déploiement des troupes européennes se poursuit. A plusieurs milliers de kilomètres de Kaboul, capitale afghane, un exercice, intitulé EPIAS (Exercice de Préparation Interarmées à l’Appui aérien du Segment sol), sera conduit par le commandement des forces aériennes de Metz dans la région du Valdahon, de Gray (Haute Saône) et de Beaune (Côte-d’Or) du 3 au 14 octobre. Des militaires français et anglais participeront à cet exercice d’envergure internationale dont l’objectif consiste à préparer les forces aériennes et terrestres à un futur déploiement en Afghanistan.
Les entraînements s’articuleront autour de scénarios de missions d’appui aérien avancé (Close Air Support) représentatifs des engagements rencontrés par les aviateurs et les troupes au sol en Afghanistan. Lors de ces missions qui combinent l’intervention d’avions de combat à celle de divers commandos terrestres, les contrôleurs aériens avancés (Forward air controller en anglais) sont chargés de désigner avec précision les objectifs sur lesquels les avions de combat doivent délivrer leur armement en appui des troupes au sol.
Côté aérien, de multiples acteurs prendront part à l’exercice EPIAS : des Mirage 2000 D de la base aérienne de Nancy, des Rafale de la base aérienne de Saint-Dizier, des Alphajet de la base aérienne de Dijon ainsi que des Hawks britanniques déployés à Dijon à cette occasion. Côté terrestre, ce sont les hommes des Commandos Parachutistes de l’Air accompagnés de leurs homologues Britanniques et d’équipes de l’armée de terre qui rempliront la mission de contrôleur aérien avancé. Dans le cadre de cet exercice, la base aérienne 102 « Capitaine Guynemer » reçoit, en amont de l’exercice, des Hawks britanniques sur sa plate-forme du 23 septembre au 14 octobre. L’activité aéronautique va donc s’intensifier dans le ciel côte-d’orien.
(avec communiqué de la BA 102)