Archive | 16 juillet 2011
Michel Polnareff : Son ex Danyellah de retour à Los Angeles avec son bébé

Il y a quelques mois, le chanteur Michel Polnareff annonçait fièrement la naissance de son PolnaBB, son premier enfant, à l’âge de 66 ans
La mère était Danyellah, sa compagne depuis une dizaine d’années. Mais voilà, deux mois après l’heureuse nouvelle, l’artiste affirmait sur Facebook qu’il n’était pas le père. Dévasté et se sentant trahi, il décidait de quitter sa compagne et l’enfant. Il donnait une interview à Gala deux jours plus tard, tandis que Paris Match dévoilait la version des faits de Danyellah.
Depuis, les fans en étaient restés au retour en France de la jeune maman de 29 ans. Souvenez-vous, bouleversée, elle avait annoncé qu’elle plaquait sa vie américaine afin de tourner la page. Elle est ainsi rentrée, le 22 mars dernier, avec son bout d’chou Louka (que Michel avait baptisé Volodia sans son accord), rejoignant sa maman et son beau-père sous le soleil de Montpellier.
Nouveau rebondissement dans cette affaire sentimentale complexe ! Le magazine Closer révèle, dans son numéro en kiosques samedi 16 juillet, que cette dernière a regagné Los Angeles le 8 juillet dernier, armée de nombreux bagages et avec son trésor, à présent âgé de 7 mois. Arrivés dans la Cité des Anges, ils sont descendus au Beverly Hills Hotel.
Si la publication évoque l’hypothèse de projets professionnels montés outre-Atlantique pour la jeune femme qui est journaliste de métier, son come-back pourrait également être la preuve d’un apaisement entre les ex-compagnons. « Le musicien pourrait-il avoir envie de revoir l’enfant qu’il a aidé à mettre au monde ? Ce serait alors une seconde chance pour leur couple… et leur famille« , écrit l’hebdomadaire.
Mort de Marc Rioufol : Les obsèques du comédien de 49 ans auront lieu mardi…

Réactualisation : Les obsèques du comédien Marc Rioufol auront lieu le mardi 19 juillet à 10h30 en l’église Saint-Leu Saint-Gilles à Paris, dans le 1er arrondissement. Alors que certains journaux évoquent un suicide à son domicile parisien, cette information n’a pas été confirmée par ses proches. Marc Rioufol était très atteint par le décès de sa maman au printemps dernier. Nous présentons toutes nos condoléances à sa famille, à sa femme Gabriella Cortese et à son petit garçon Nicola, la lumière de sa vie.
Le 15 juillet, nous écrivions :
Il n’avait que 49 ans. Le comédien originaire de Nantes Marc Rioufol est décédé mercredi 13 juillet à son domicile parisien, annonce le quotidien Ouest-France. Second rôle du cinéma et de la télévision et auteur du livre Tox, cet artiste était marié à Gabriella Cortese, créatrice de la marque de mode Antik Batik, et avait un fils, Nicola, 4 ans.
Acteur populaire des écrans, Marc Rioufol alternait cinéma et télévision. Pour le petit écran, il faisait irruption dans de nombreuses séries telles que Soeur Thérèse.com, Dolmen ou encore Clara Sheller. Dans les salles obscures, il a été dirigé par Claude Lelouch dans Roman de Gare, Danièle Thompson dans Le Code a changé ou encore Lucas Belvaux pour Rapt. Récemment, on l’a vu dans la comédie Une pure affaire avec François Damiens et dans American Translation de Jean-Marc Barr et Pascal Arnold. Enfin, il s’est glissé dans la peau de Jacques Chirac pour les besoins du long métrage de The Special Relationship de Richard Loncraine.
Marc Rioufol, qui avait perdu sa mère au printemps dernier, avait bouleversé avec son ouvrage Tox, Comment je suis mort et ressuscité, publié le 14 mars 2011. Dans cet ouvrage, édité chez Robert Laffont, il livrait son témoignage sur sa toxicomanie durant près de vingt ans, et sa lutte contre les drogues. Il avait réussi à combattre ses démons et était devenu l’un des parrains des Narcotiques anonymes.
Sur le site Atlantico.fr, une des personnes qu’il a tant aidées en tant que parrain lui rend hommage et nous livre ses souvenirs émouvants d’un homme qui s’est battu, pour lui et pour les autres. « Un ami comme on n’en a pas dans la vie des non-dépendants. […] Un mec qui vous appelle comme un frère ne le fait jamais. […] On respectait l’ancien clodo des Halles devenu clean, acteur et thérapeute. […] Grâce à Marc, j’ai été clean très vite, presque du premier coup. […] C’est à lui que je confiais mes plus grandes hontes. […] Son regard était franc, dur mais compréhensif. Il avait les mêmes hontes que vous. »
Jennifer Lopez et Marc Anthony divorcent !

Coup de tonnerre dans le ciel des amours hollywoodiennes : Jennifer Lopez et Marc Anthony divorcent !
Rien ne laisser présager de ce brusque orage dans l’un des couples les mieux assortis et les plus passionnés de la scène people, annoncé par le représentant des intéressés dans les colonnes des revues américaines, US Weekly et People en tête : « Nous avons décidé de mettre un terme à notre mariage. Cela a été une décision difficile. Nous avons trouvé un terrain d’entente à tous les niveaux. » L’an dernier, ils avaient renouvelé leurs voeux pour leur sixième anniversaire de mariage. La belle histoire du caliente roi de la salsa et de la bomba latina a explosé…
Mariés depuis 7 ans et une cérémonie surprise célébrée à leur domicile le 5 juin 2004 – les invités pensaient avoir été conviés à une simple petite fête entre amis -, J. Lo et Marc Anthony sont depuis plus de trois ans les parents comblés des jumeaux Emme et Max, nés le 22 février 2008. Un bonheur qui n’aura finalement pas été le ciment du couple, et on imagine que c’est notamment les deux anges avec lesquels J. Lo adore savourer des moments de grande complicité (du Parc Monceau à Paris aux attractions d’Anaheim) que désigne la déclaration : « C’est un moment douloureux pour tous ceux qui sont impliqués. »
A voir J. Lo et Marc Anthony toujours plus démonstratifs lors de leurs apparitions en public, à l’image de leurs baisers flamboyants sur le Hollyood Walk of Fame en mai dernier (le même mois, ils avaient assuré ensemble un show explosif lors de la finale d’American Idol), personne n’aurait osé prédire cette fin en queue de poisson, d’autant que tous deux avaient déà une certaine expérience de la vie maritale lorsqu’ils se rencontrèrent fin 2003. Jennifer Lopez sortait alors d’une rupture très pénible d’avec Ben Affleck, celui qu’elle désignait comme « le bon » (après, déjà à l’époque, une certaine collection d’histoires sentimentales) et qu’elle devait épouser le 14 septembre 2003 – une union avortée quelques heures avant seulement. La chanteuse et comédienne avait déjà été mariée deux fois auparavant : avec Ojani Noa (1998-1999), l’histoire avait tenu moins d’un an et avait eu des suites dans les chroniques judiciaires ; et avec Cris Judd (2001-2003), un danseur apparu dans le clip Love don’t cost a thing, pas plus de réussite puisque leur union s’était officiellement délitée dès juin 2002, moins d’un après la noce (le divorce ne sera prononcé qu’en 2003).
Marc Anthony aussi avait déjà engrangé de l’expérience en la matière. Le crooner latino, roi des charts « tropicaux » du Billboard américain, s’était séparé pour la deuxième fois et pour de bon en octobre 2003 de son épouse, la Miss Univers Dayarana Torres, avec qui il avait eu deux enfants. Il épousera quelques mois plus tard J. Lo, quatre jours précisément après que son divorce d’avec la reine de beauté a été prononcé.
Et malgré le soin que le chanteur de salsa et la bomba latina ont mis à protéger leur vie privée et leur amour dès le début de leur relation, défendant farouchement leur intimité lors des interviews accordées dans le cadre de leurs activités, ils ajoutent donc une péripétie à leur itinéraire déjà accidenté côté coeur. Curieusement, cet accident de parcours survient alors que Jennifer Lopez est de retour sur le devant de la scène après des années délicates : jurée télé adulée, chanteuse en plein come-back boostée par son single On the floor, ou encore égérie retrouvée au sommet avec L’Oréal.
Au cours des deux derniers mois, on aurait pu s’étonner (si on en avait eu une raison !) de voir Jennifer Lopez apparaître régulièrement avec leurs jumeaux et entourée de sa mère Guadalupe et de proches, mais sans son époux Marc Anthony. Lors du dîner organisé par les BAFTAs en l’honneur de leur président, le prince William, et son épouse Catherine lors de leur venue en Californie, Jennifer Lopez était apparue très étrangement seule, le 9 juillet (la dernière apparition du couple remonte à un mois plus tôt, le 7 juin, sur le tapis rouge d’un gala caritatif). Prémices, vraisemblablement, de cette séparation officialisée le 15 juillet 2011.
Lara Stone : Minois ingénu et courbes sensuelles, elle hypnotise…




Après Calvin Klein Jeans (dont la dernière campagne était osée), CK Calvin Klein et Calvin Klein Collections, la douce Lara Stone est désormais l’égérie de Calvin Klein Underwear.
Afin de promouvoir les derniers modèles lingerie de la maison, le top néerlandais – marié depuis l’an dernier à David Walliams – a pris la pose devant le célèbre Patrick Demarchelier, dévoilant ses courbes envoûtantes avec candeur et sensualité.
Le mannequin de 27 ans est doté d’une poitrine généreuse, d’une taille fine, de membres galbés, d’un port altier et d’un minois si craquant qu’il est impossible de pas rester figé devant les clichés. Avec ses cheveux faussement décoiffés et son regard de velours, impossible de ne pas flancher !
Jean-Roch : Il a remué St-Tropez avec Akon, Bob Sinclar et Jamie Foxx

La saison de la fête a commencé à St Tropez ! Et elle a commencé dur. Qui dit St Tropez dit évidemment VIP ROOM de Jean-Roch et c’est là que les people et les chanteurs les plus fameux vont se presser tout l’été.
Dans ce temple de la nuit, cette institution du délire, cet étourdissant lieu de plaisir, là où la hype et la branchitude se côtoient au quotidien, une fois minuit passé, le maître en la matière, Jean-Roch veille au grain chaque soir et jusqu’à l’aube.
Après la venue de LMFAO, Chuckie, et tant d’autres, le VIP ROOM de St Tropez a accueilli les énormes stars Ne-Yo le 10 juillet, Jamie Foxx le 13 et Akon hier le 14 juillet, parfait pour la fête nationale.
Jean-Roch, qui est lui aussi chanteur et musicien, sait pertinemment comment rassembler les bons ingrédients pour qu’une soirée soit réussie. Il suffit d’un grand chanteur, toujours branché, d’un bel endroit où tout est permis, de beautiful people et de jolies filles. Voilà la recette !
Ainsi les footballeurs André-Pierre Gignac et Eric Abidal ont fait la fête avec les anciens champions de tennis Fabrice Santoro, Cédric Pioline, Mansour Bahrami et Henri Leconte accompagné de sa splendide épouse Florentine.
L’actrice Elsa Zylberstein n’a rien loupé lorsque le rappeur Fat Joe (qui a bien minci) et le chanteur Jeremih ont pris le micro sur la mini-scène. Puis un soir ce fut Bob Sinclar qui a pris en otage les platines pour passer tous ses plus grands tubes dont évidemment Far l’Amore, et a fait trinquer Tamara et Petra Ecclestone.
Il n’y a pas à dire, cet été, c’est au VIP ROOM que ça se passe !
LE DICTON DU JOUR
La routine, c’est le passé qui s’obstine à vivre.
Comment avoir le fessier parfait de Pippa Middleton
Les photos qui ont fait l’actualité de la semaine
1 – DSK : son audience reportée

A New York, l’audience de DSK est reportée du 18 juillet au 1er août.
2 – L’équipe de France de football féminin se qulifie pour la demi-finale mondiale

Mercredi, les Bleues ont joué en demi-finale de la coupe du monde de football féminin contre les Etats-Unis. Un match qu’elles n’ont malheureusement pas remporté.
3 – Gain historique à l’Euromilions
Mardi 12 juillet, un Britannique empoche la somme de 185 millions à l’Euro Millions. Un record.
4 – Eva Joly remporte les primaires EELV
Mercredi 13 juillet, Eva Joly a été élue en majorité par les Verts pour être la candidate qui représentera EELV à l’élection présidentielle de 2012.
Le lendemain de sa désignation, elle a créé la polémique en déclarant qu’il faudrait supprimer le défilé militaire du 14 juillet.
5 – Gros orages d’été
Dans la nuit du 12 au 13 juillet, la France est touchée par de gros orages, parfois filmés par des internautes.
6 – Nicolas Sarkozy au chevet des soldats français en Afghanistan
Mardi 12 juillet, Nicolas Sarkozy a effectué une visite surprise aux soldats français en Afghanistan, après la mort de six d’entre eux cette semaine.
7 – Cérémonie du 14 juillet

La « Patrouille de France », au-dessus de la pyramide du Louvre pendant les cérémonies du 14 juillet à Paris.
L’affaire Giraud : Jean-Pierre Treiber est-il vraiment coupable ?
Le 1er novembre 2004, Géraldine Giraud, la fille du comédien Roland Giraud, séjourne avec sa compagne Katia Lherbier dans la résidence secondaire familiale.
Ce sera la dernière fois que les deux femmes donneront signe de vie. Très vite, un garde forestier est soupçonné, Jean-Pierre Treiber. Retour sur une enquête jamais résolue où de nombreuses questions restent encore aujourd’hui sans réponses…
Les faits
Tout commence le samedi 30 octobre 2004. Géraldine Giraud, 36 ans comédienne et fille du célèbre acteur Roland Giraud séjourne dans la résidence secondaire familiale, à la Postolle (Yonne). Elle est accompagnée de Katia Lherbier, 32 ans avec qui elle entretient une relation amoureuse passionnelle.
Les deux jeunes femmes se connaissent seulement depuis le 14 octobre 2004 et se sont rencontrées par l’intermédiaire de la tante de Géraldine Giraud, Marie-Christine Kempen, qui fut aussi l’ancienne maîtresse de Katia.
La mystérieuse disparition
Lundi 1er novembre 2004, à 20h15, Géraldine Giraud reçoit un appel téléphonique sur son portable. Ce sera le dernier. Les deux femmes ne donneront plus jamais signe de vie.
Après trois semaines de recherches, un garde forestier de 41 ans est interpellé. Il s’agit de Jean-Pierre Treiber. Le suspect est en possession des cartes bancaires des deux femmes et des codes de ces cartes. Le 25 novembre 2004, il est mis en examen pour « enlèvements, séquestrations, vols et escroqueries » et écroué à la maison d’arrêt d’Auxerre.
Quelques jours après, le 9 décembre, au terme de 36 heures de fouilles menées dans le jardin de la maison de Jean-Pierre Treiber, deux corps de femmes calcinés sont retrouvés. Des tests ADN confirment que ce sont bien Géraldine Giraud et Katia Lherbier. L’autopsie ne révèle pas de sévices. La mort, selon les experts, est due à un étouffement par un bâillon de ruban adhésif ou à un empoisonnement.
C’est le début d’une enquête de 5 ans, pendant laquelle Jean-Pierre Treiber, principal suspect, n’aura de cesse de clamer son innocence…
Le suspect numéro 1 : Jean-Pierre Treiber
Surnommé « l’homme des bois » par les médias, Jean-Pierre Treiber, 41 ans est garde forestier et ouvrier agricole. Il est décrit comme un amoureux de la nature, plutôt discret et renfermé mais parfois impulsif. Selon son épouse, Jean-Pierre Treiber avait changé il y a 2 ans. Le garde-chasse avait rencontré un nouvel ami, un homme évoluant dans un milieu « trouble », que l’on surnomma « Arnaud le Polonais ».
Marie-Christine Van Kempen : jalouse de sa nièce ?
Marie-Christine Van Kempen est la tante maternelle de Géraldine Giraud. C’est par son intermédiaire que sa nièce et Katia Lherbier se sont rencontrées. Elle fut la maîtresse de Katia Lherbier à qui elle donnait des cours de chant. Katia Lherbier vivait en colocation dans l’appartement de madame Van Kempen. Une des pistes envisagées par la police fut que la tante maternelle de Géraldine Giraud était jalouse de la relation que sa nièce entretenait avec Katia Lherbier, dont elle était éprise… Mais malgré cette piste pourtant sérieuse des enquêteurs, aucun élément à charge ne fut retenu contre Marie-Christine Van Kempen.
Patricia Darbeau, « l’amie » de Jean-Pierre Treiber
Ancienne compagne de Jean-Pierre Treiber, elle était restée en contact avec le garde-chasse. Elle fut très sérieusement soupçonnée par les enquêteurs d’être complice du garde forestier. Les enquêteurs ont découvert qu’elle recélait une partie des sommes retirées à l’aides des cartes de crédit des victimes. La gérante d’une brasserie de Fontainebleau (Seine-et-Marne) l’aurait également vue en compagnie de Marie-Christine Van Kempen en octobre 2004 et de Jean-Pierre Treiber, quelques jours avant la disparition des jeunes femmes. Les trois suspects nieront fermement cette prétendue rencontre.
Arnaud « le Polonais »
Ce proche de Jean-Pierre Treiber est présenté comme un homme louche, un escroc. Il est arrêté en Pologne en mars 2007, dans la ville de Sferm. Les enquêteurs pensent qu’il aurait pu être complice dans le double meurtre de Géraldine Giraud et Katia Lherbier.
L’affaire Giraud connut de nombreux rebondissements et de nombreuses pistes furent explorées.
Jean-Pierre Treiber, un coupable tout désigné
En novembre 2004, le garde forestier est interpellé. Jean-Pierre Treiber avait en sa possession les cartes bancaires de Katia et de Géraldine qu’il avait utilisées à plusieurs reprises, pour faire des courses au supermarché. Les enquêteurs retrouvent également à son domicile les cendres éteintes d’un feu de bois, des boutons de jeans, deux morceaux de téléphone portable et des clefs d’appartement. Un mois plus tard, la police retrouve les deux corps calcinés des deux femmes dans le jardin de la maison de Jean-Pierre Treiber. Le 15 décembre 2004, des traces d’ADN du garde-chasse sont retrouvés sur le rouleau de ruban adhésif qui pourrait avoir servi à bâillonner les deux victimes. Tout accable Jean-Pierre Treiber. Les enquêteurs sont persuadés que le garde forestier n’a pas pu tuer les deux jeunes femmes, déplacer leur corps et tenter de les faire disparaître sans l’aide d’un ou plusieurs complices.
La piste du complot
Le 1er mars 2005, la tante maternelle de Géraldine Giraud, Marie-Christine Van Kempen est placée en garde à vue à Sens pendant 31 heures. La police vérifie son emploi du temps. En effet, les enquêteurs ont découvert des traces de chloroforme dans sa cave, un produit de décomposition de la chloropicrine. Un détail important pour les autorités, car le rapport toxicologique a conclu que les deux victimes avaient été tuées par inhalation de chloropicrine. Un voisin habitant la même maison que Marie-Christine Van Kempen affirme avoir entendu des cris et des bruits sourds début novembre 2004, juste après la disparition des deux amies. Des tests acoustiques sont mêmes réalisés à deux reprises en mars et avril 2005 pour vérifier s’il est possible d’entendre depuis l’appartement du voisin, sans succès. Autre élément, la gérante d’un bar de Postolle affirme avoir vu Jean-Pierre Treiber, son amie et ex-compagne Patricia Darbeau et Marie-Christine Van Kempen ensemble quelques jours avant les meurtres.
Le 25 novembre, la tante de Géraldine Giraud est mise en examen et écrouée pour « complicité d’assassinats ». Patricia Darbeau est également écrouée pour recel, après que les enquêteurs aient découvert qu’elle avait utilisé les cartes bancaires des deux victimes.
Le double assassinat de Katia Lherbier et Géraldine Giraud relève t-il d’un coup monté, d’un complot orchestré par ce trio trouble ? Le 17 février 2006, le juge d’instruction en charge de l’enquête confronte la gérante du bar et les trois présumés complices. Mais les trois suspects démentent fermement l’accusation et assurent tous les trois que cette rencontre n’a jamais eu lieu.
Quelques jours plus tard, Marie-Christine Van Kempen et Patricia Darbeau sont relâchées. Aucun élément matériel probant ne corrobore le témoignage de la gérante du bar. La piste du complot semble se refermer…
La piste du crime passionnel
Novembre 2007, le quotidien Le Figaro publie une lettre de Marie-Christine Van Kempen et adressée à Katia Lherbier. « Ce fut une jolie rencontre. Je la garde belle dans mon cœur. Je lâche entièrement prise quant à ta rencontre avec GG (ndlr Géraldine Giraud) et vous souhaite de grands moments de bonheur. Je t’ai ouvert grand mon cœur (…). L’ombre de la famille Giraud pèse trop lourd sur moi pour ne pas parasiter mon quotidien à travers votre rencontre. Oh baby I hope you understand. Nos chemins se séparent là pour l’instant… »
La tante de Géraldine Giraud semble accepter que son ancienne maîtresse lui préfère sa nièce. Mais pour les enquêteurs cette lettre amorce un mobile : la vengeance. Trompée par Katia, Marie-Christine Van Kempen aurait très bien pu décidé de se venger et de faire exécuter les deux jeunes femmes en recourant au service d’un obscur garde-chasse, Jean-Pierre Treiber, le seul écroué dans cette affaire…
Le Figaro se procure le 19 septembre 2008 un rapport qui accable la tante maternelle de Géraldine Giraud, qui est désignée comme la « probable commanditaire d’une séquestration-punition ». Mais le 13 octobre, le juge Mickaël Ghir fait marche arrière et rend un non-lieu en estimant qu’il n’existe pas de preuves suffisantes pour accuser Marie-Christine Van Kempen d’une éventuelle complicité dans le double meurtre.
La thèse » polonaise »
Nouveau rebondissement, le 22 mars 2007, « Arnaud le Polonais », un proche de Jean-Pierre Treiber est arrêté en Pologne. Il est présenté par les enquêteurs comme un homme gravitant dans un milieu louche et possible complice dans l’affaire. Mais les test ADN, qui auraient pu l’incriminer se révèlent négatifs, et la police abandonne rapidement cette piste. En novembre 2007, les deux ADN inconnus relevés sur le rouleau de ruban adhésif se revèlent être ceux d’un policier suite à une « pollution accidentelle des scellés ». Cette découverte remet complètement en cause l’hypothèse d’une complicité avec le principal suspect Jean-Pierre Treiber.
une évasion spectaculaire et une affaire sans procès
Le 8 septembre 2009, après 5 ans d’enquête infructueuse, Jean-Pierre Treiber, qui ne cesse de clamer son innocence, s’évade de la prison d’Auxerre.
L’évasion, spectaculaire, est digne d’un polar. Alors qu’il travaillait dans un atelier de la prison, il se serait caché dans un carton faisant partie du chargement d’un camion destiné à une commune de l’Yonne. Le chauffeur du véhicule ne se serait aperçu de rien, à part d’un trou dans la bâche et des cartons écrasés lors de son arrivée à destination.
Deux mois dans la nature
Des centaines de gendarmes se lancent à la poursuite du suspect « numéro 1 », qui devait comparaître face à ses juges en avril 2010.
Un mois après son évasion, le 8 octobre, Paris Match publie trois lettres de Jean-Pierre Treiber adressées à une amie. Le suspect lui donne rendez-vous au bois de Bombon (Seine-et-Marne) le 10 octobre. Mais la police arrive trop tard et les recherches restent sans succès.
Le suspect est finalement retrouvé un mois et demi plus tard à Melun et écroué à Fleury-Mérogis (Essonne).
Marie-Christine Van Kempen de nouveau associée à Jean-Pierre Treiber
Neuf jours plus tard, le président de la Cour d’assises de l’Yonne ordonne un supplément d’information pour recueillir le témoignage d’un ancien co-détenu de Jean-Pierre Treiber. Celui-ci affirme que l’ancien garde-chasse lui aurait confié connaître Marie-Christine Van Kempen. Le 30 novembre, une autre gérante d’un bar d’Autun (Saône-et-Loire) corrobore les dires du co-détenu en déclarant, elle aussi, que Jean-Pierre Treiber et la tante de Géraldine Giraud se connaissaient.
Une nouvelle fois, le nom de Marie-Christine Kempen revient dans l’enquête. Mais le 20 février 2010, Jean-Pierre Treiber se pend dans sa cellule. Ce suicide annule la tenue du procès, prévu le 20 avril devant les assises de l’Yonne. Les chances d’éluder un jour le double meurtre de la comédienne Géraldine Giraud et de Katia Lherbier se referment définitivement…
Jean-Pierre Treiber était-il le vrai coupable ? Avait-il des complices ? La tante de Géraldine Giraud n’avait-elle vraiment rien à se reprocher dans cette sombre affaire ? Des questions qui sont encore aujourd’hui des énigmes…

