6 mars: Cadroé – Chrodegang – Colette – Coline – Colinette – Cosette – Cozette – Fridolin – Kineburge – Kineswide – Linette – Nette – Nicoletta – Rotgang – Tibba
Colette fut d’abord Nicolette (forme familière de Nicole), qui, ensuite, se fit
rapidement devancer par son diminutif. Comme son prénom souche, Nicolas, il a
pour racine deux substantifs grecs nikê et laos, signifiant » le peuple
victorieux « .
Historique du prénom
L’exceptionnelle diffusion de Nicolas et de son féminin Nicole explique les
nombreuses variantes à succès de ces deux prénoms dès le Moyen Âge : Colette,
par exemple, est attestée depuis la fin du XIIIe siècle. Très peu répandu en
dehors des pays francophones, Colette a connu, en France, dans les années 1930,
une diffusion importante qui lui a permis de figurer au palmarès pendant plus de
cinq ans. La gloire internationale de l’auteur des Claudine, du Blé en herbe, de
Chéri, a sans doute contribué au succès de ce prénom. Depuis une vingtaine
d’années, Colette est au purgatoire, mais il est peu probable que cette mise à
l’ombre dure encore longtemps. Sainte Colette, née à Corbie (Somme) en 1381,
entra à 18 ans dans les ordres mais y trouva la vie trop facile. Elle se fit
alors emmurer dans une cellule adossée à son église et y passa quatre ans… de
bonheur. Quand elle en sortit, elle entreprit, avec l’appui du pape, de réformer
l’ordre des Clarisses. Elle y réussit au-delà de toutes ses espérances et
multiplia les fondations de nouveaux couvents, en France, en Espagne, en Savoie
et en Belgique. Colette mourut à Gand (Belgique) en 1447.
Célébrités du prénom
l’écrivain Colette, ou encore les chanteuses Colette Renard et Colette Magny ;
le peintre Colette Deblé…
PROVERBE
Au jour de la Sainte-Colette, commence à chanter l’alouette.