Archive | 20 juillet 2011

Sécheresse : pas assez de pluie pour l’agriculture

Les averses qui sont tombées ces derniers jours sur le département, ne suffisent pas à effacer les conséquences de la sécheresse. Les pertes sont irréversibles en ce qui concerne les fourrages, et la quantité de pluie n’est pas suffisante pour promettre des jours meilleurs aux agriculteurs.

Déjà, la situation n’était pas brillante dans le secteur de l’élevage. Elle est devenue difficile avec cette année de sécheresse exceptionnelle qui a limité les quantités de foin disponibles. Alors que les précipitations avaient fait leur grand retour depuis le début du mois, tous pensaient que les événements s’étaient améliorés pour les agriculteurs. Mais il n’en est rien comme le confirme Dominique Chambrette, Président de la Chambre régional d’agriculture : « toutes les pertes sont définitives. Le déficit de fourrage récolté est acté. Les exploitants comptent entre 30 et 75% de perte selon les secteurs ». Pour permettre à l’herbe de repousser, les cumuls de pluie devraient atteindre 100 millimètres, ce qui n’est pas le cas pour le moment : « d’ici un mois, l’herbe repoussera peut-être mais il a fait trop chaud en juin pour qu’elle pousse en ce moment. Il faut attendre ». Seuls les producteurs de maïs semblent bénéficier de ces grosses averses : « même si la qualité n’est pas la meilleure, au moins les grains poussent avec la pluie ». Alors que les agriculteurs, notamment ceux qui produisent le maïs, réclament de la pluie, Dominique Chambrette n’approuve pas totalement l’arrivée du mauvais temps : « quand il pleut, les agriculteurs ne peuvent pas moissonner. Le temps ne s’annonce pas bon jusqu’au milieu de la semaine prochaine au moins. Pendant ce temps là, on ne peut pas récolter la paille ».

 

Des aides qui se multiplient

 

Pour aider les agriculteurs les plus touchés, on apprenait la semaine dernière que la Côte d’Or était reconnue au titre des calamités agricoles. « Le dossier doit encore être affiné, mais c’est une bonne nouvelle. C’est le seul moyen pour les agriculteurs de s’en sortir », se réjouit Dominique Chambrette. Grâce à cette reconnaissance, le département va pouvoir bénéficier de mesures de soutien, comme celle qui propose l’exonération des tarifs de péage pour les transporteurs qui acheminent la paille : « on a reçu l’information hier soir, c’est une mesure intéressante. Il faut que la Chambre d’Agriculture de Bourgogne réussisse à l’organiser. Mais elle est lourde à mettre en place : il faut d’abord trouver de la paille, puis un transporteur et négocier le prix » A savoir que le prix du transport de la paille représente 3 à 4 fois le prix de la paille.

 

François Patriat interpelle Bruno Le Maire

 

Mardi 19 juillet, François Patriat adressait une lettre à Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture. Dans son courrier, le Président de la région interpelle l’Etat sur « la situation catastrophique » des éleveurs qui viennent de subir la sécheresse. Il demande notamment « une année blanche en matière de remboursement d’annuités d’emprunt ». Dominique Chambrette salue cette initiative qui pourrait, selon lui, être bénéfique aux jeunes exploitants qui viennent de s’installer : « cet argent qui aurait du leur servir à rembourser leur prêt, ils vont pouvoir le garder dans l’exploitation. Mais pour cela, l’Etat et les banques doivent faire un effort. » Dominique Chambrette a expliqué à GazetteINFO.fr qu’il avait été difficile dans le passé de faire accepter cette mesure. Ils espèrent que cette année, les choses vont changer.

Lulu Gainsbourg : Son cadeau à son père, sa déclaration d’amour à sa mère

Lulu Gainsbourg en concert à Angoulême, le 28 août 2010.

Lulu Gainsbourg sortira à l’automne From Gainsbourg to Lulu, son hommage à son père Serge dont nous célébrons cette année les 20 ans de la disparition.

Le jeune homme de 25 ans qui a étudié le piano dès son plus jeune âge et la musique à la prestigieuse Berklee College of Music de Boston a réarrangé quelques-uns des plus grands titres de son père aux côtés d’un casting instrumental et vocal exceptionnel : Scarlett Johansson, Iggy Pop (qui enregistrera la semaine prochaine), Marianne Faithfull, Mélanie Thierry et ses amis Johnny Depp et Vanessa Paradis pour ne citer qu’eux…

« Gainsbourg est une référence en France, mais j’ai eu envie qu’on parle de lui aux quatre coins du monde. Alors je suis allé chercher des artistes rock, des Gitans, des actrices« , raconte Lulu dans une passionnante interview avec Les Inrockuptibles publiée ce mercredi.

Avant la sortie de ce projet, Lulu Gainsbourg proposera dès lundi un quatre titres intitulé Jazz EP. On y retrouve deux instrumentaux – Black Trombone et Intoxicated Man, extrait de N°4, quatrième album de Serge paru en 1962 – enregistré à New York avec les musiciens de la dernière tournée de Gainsbourg. On y redécouvre Le Poinçonneur des Lilas transfiguré par le jazz manouche d’Angelo Debarre et La Javanaise par le jazzman camerounais Richard Bona. Quatre titres, que les radios spécialisées ont adorés, que Purepeople a adorés, et qui attestent de l’exigence musicale du projet de Lulu.

Entouré de tous ces talents, pourquoi Lulu n’a, par exemple, pas demandé à sa demi-soeur Charlotte de chanter ? Les Inrocks lui ont posé la question : « J’y ai pensé tout comme j’ai pensé à Jane et à maman [Bambou]. Mais c’était un projet personnel et j’ai décidé que je ne voulais personne de la famille sur le disque. » Lulu confie vouloir faire de la musique pour le cinéma et sortir un album des morceaux qu’il a déjà composés, mais ce From Gainsbourg to Lulu était indispensable et prioritaire : « J’avais d’abord besoin de publier ce disque, d’en faire comme un cadeau à mon père pour pouvoir me lancer à son tour. »

Lulu Gainsbourg a perdu son père quand il avait 5 ans. C’est sa mère qui l’a élevé seule et protégé. Le jeune homme n’oublie jamais de rappeler qu’elle est unique et plus solide qu’elle n’y paraît : « Elle s’est retrouvée seule avec un fils à élever à 32 ans. Deux ans après, elle a eu une leucémie. J’ai failli me retrouver orphelin, je m’en souviens très bien. Ma mère s’est battue. Elle se bat encore et elle n’est pas près de partir. Elle a assuré le rôle de père en plus du sien. Ce que je suis devenu aujourd’hui, ça ne s’apprend pas tout seul, c’est merci maman. »

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On ne saurait que trop vous conseiller de vous jeter sur Les Inrocks cette semaine pour dévorer, comme nous l’avons fait, l’interview de Lulu Gainsbourg. Le Jazz EP sort lundi. D’ici l’album, Lulu Gainsbourg participera à l’hommage donné à Los Angeles, fin août, et reviendra sur scène en France en novembre.

 

Gisele Bündchen fête ses 31 ans : florilège de ses poses les plus délirantes

Bien son corps, Gisele Bündchen ose toutes les poses les plus délirantes devant les photographes. New York, 10 mai 2011

Gisele Bündchen n'a jamais peur du ridicule ! Elle adore s'amuser en prenant des poses délirantes devant les photographes. New York, 1er mars 2006

Gisele Bündchen est branchée et ça se voit ! Los Angeles, 16 novembre 2006

Gisele Bündchen rigole avec sa copine Heidi Klum. New York, 13 novembre 2003

Gisele Bündchen reste naturelle dans toutes les situations ! New York, 7 septembre 2005

Gisele Bündchen est sans aucune retenue et ose les poses les plus délirantes ! New York, 3 octobre 2004

Gisele Bündchen nous propose un mélange entre peace and love et un pas de flamenco. Bravo ! New York, 11 février 2004

Bien dans son corps, Gisele Bündchen ose toutes les poses les plus délirantes devant les photographes. Los Angeles, 9 juin 2011

Gisele Bündchen sort les griffes pour faire de la promo ! New York, 28 octobre 2004

Gisele Bündchen n'est jamais à court d'idées pour amuser l'assistance ! New York, 22 mars 2006

Même en soirée, Gisele Bündchen reste naturelle et s'adapte à toutes les situations ! New York, 1er mai 2006

Gisele Bündchen est loin d’être une star qui se prend au sérieux… Naturel dans toutes les situations, le top model ose les poses les plus délirantes devant les photographes ! Sur les tapis rouges, en promo ou même dans les coulisses d’un défilé, le canon de beauté s’amuse de tout et se révèle même être une véritable fofolle ! Et ce n’est pas à 31 ans (fêtés ce 20 juillet) que cette séduisante pile électrique va s’arrêter.

En plus d’être sublime, Gisele Bündchen a un atout non négligeable, son humour. La star des podiums le prouve à chacune de ses apparitions en prenant des poses drôles et totalement décalées. Pas question pour la belle de lancer aux photographes un simple sourire… Elle préfère laisser aller son imagination en faisant des grimaces avec un soutien-gorge, en sortant les griffes pour promouvoir un tube de crème ou en s’amusant en backstage avec sa copine Heidi Klum !

La séduisante Gisele est donc bien loin d’être une potiche. Elle réussit à promouvoir de la lingerie, du parfum et même du shampoing avec beaucoup d’ironie ! Grâce à son image et à son caractère, la belle qui multiplie les couvertures de magazine est le top model le mieux payé au monde avec 28 millions d’euros gagnés en 2010. Une somme exorbitante qui ne repose pas seulement sur le physique de rêve de Gisele Bündchen.

En plus de dix ans, l’ex-ange de Victoria’s Secret, qui répand sa joie et sa bonne humeur partout où elle passe, est devenue une référence dans le monde de la mode. Devant l’objectif, Gisele Bündchen affiche sa confiance en elle sans prétention, juste en restant naturelle. C’est d’ailleurs son côté star modeste qui séduit tant. Le mannequin d’origine brésilienne et allemande a le sang chaud et n’hésite jamais à faire avec un petit pas de danse ou un signe de la main !

La séduisante blonde gère même un petit empire. Après avoir lancé sa marque de sandales Ipanema, l’épouse de Tom Brady a créé deux lignes de vêtements pour C&A. Entre la promo, les séances photos et la création, Gisele Bündchen déborde d’énergie et ne s’arrête jamais !

Elle arrive à mener de front sa carrière et sa vie de famille. Maman du craquant Benjamin né le 9 décembre 2009, Gisele est aussi une femme comblée par son mari qui la gâte sans cesse. Business woman sexy et drôle, Miss Bündchen est devenue une icône… Et elle n’a que 31 ans !

Délimitation de l’AOC Bourgogne : Les raisons de la colère !

Les vins du Beaujolais ne seraient-ils pas de « vrais » Bourgognes ? Pourtant, depuis 1937, les viticulteurs beaujolais ont la possibilité de produire sous l’étiquette Bourgogne. Une situation qui n’est pas forcément du goût de tous. Si la querelle n’est pas nouvelle, elle prend désormais de l’ampleur avec la question de la délimitation géographique de l’appellation Bourgogne, encore jamais arrêtée. Alors que la phase de consultation relative cette délimitation a pris fin le 10 juillet 2011, l’association des producteurs de Bourgogne en Beaujolais (APBB) – fraîchement créée – conteste l’un des critères retenus par les experts…

Le vignoble beaujolais fait-il partie de la grande Bourgogne ?

Pour Olivier Bosse-Platière, président de l’Association des producteurs de Bourgogne en Beaujolais (APBB), « le vignoble beaujolais fait historiquement partie de la grande Bourgogne, au même titre que les Chablis ou les vins du Mâconnais. Comme eux, il a ses caractéristiques propres ». Lors de la création des appellations d’origine contrôlée (AOC), en 1937, les 96 communes du Beaujolais ont été inclues dans l’appellation Bourgogne.

En 1938, l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao), chargé de délimiter les zones de productions agricoles susceptibles de bénéficier d’une appellation d’origine, devait procéder à la délimitation géographique du vignoble bourguignon. Mais dans le contexte de la guerre, celle-ci n’a finalement pas eu lieu. En 2007, en lien avec une demande de la Commission européenne, l’Inao réclame à toutes les AOC viticoles d’établir un cahier des charges plus précis, mentionnant notamment les limites précises du territoire concerné.

Au passage, le « syndicat » des vins de Bourgogne – appelé Organisme de défense et de gestion des vins de Bourgogne (ODG) – en profite pour demander que soit enfin procédé à la délimitation géographique de l’appellation Bourgogne. « Nous sommes favorables à la délimitation géographique mais celle-ci doit se faire sur des bases scientifiques. Le problème majeur est que les critères pris en compte ne sont pas les mêmes que dans les autres régions car aux critères d’ordre géologiques qui sont habituels, sont venus s’ajouter des critères d’usage. Ce que nous contestons », explique Olivier Bosse-Platière.

« Nous lui versons nos cotisations mais elle veut nous exclure… »

Conduite par l’Inao, la consultation relative à la délimitation géographique de l’appellation a duré deux mois et s’est achevée le 10 juillet 2011. D’après le viticulteur beaujolais, « la présentation du rapport de la commission de délimitation conduit notamment à une exclusion du Beaujolais de la production de Bourgogne rouge – cépage pinot noir – et de Bourgogne aligoté ; elle limite à 41 communes beaujolaises sur 96 concernées la possibilité de produire des Bourgognes blancs… L’ODG Bourgogne qui est notre syndicat et à qui nous versons nos cotisations, aurait dû nous défendre. Or, cela fait maintenant quatre ans qu’elle travaille contre nous », déplore Olivier Bosse-Platière.

A la veille de la date de clôture de la consultation, l’Association des producteurs de Bourgogne en Beaujolais (APBB), créée en juin 2011, a donc déposé une réclamation auprès de l’Inao. Contacté par dijOnscOpe, l’ODG Bourgogne n’a pas souhaité communiquer sur le sujet, de même que l’Inter Beaujolais, qui représente les viticulteurs de cette région. De son côté, l’Inao travaille et devrait rendre ses conclusions à l’automne 2011, après les vendanges. L’organisme doit maintenant étudier les réclamations formulées par chacun avant de valider une aire définitive.

Jean-François Chapelle, viticulteur à Santenay (21) et membre de l’ODG Bourgogne, a accepté de donner son avis sur le sujet, mais à titre strictement personnel. « Un accord a été signé entre les représentants du Bourgogne et du Beaujolais en janvier 2010, qui a permis de lancer ensuite le travail de délimitation réalisé par des experts », explique le viticulteur côte-d’orien, qui avoue par ailleurs comprendre « les intérêts divergents et les positions individuelles qui s’expriment », en référence aux prises de position de l’association des producteurs de Bourgogne en Beaujolais (APBB).

Renforcer la « bourgognité » du Beaujolais : une solution anti-crise ?

« Pendant longtemps, le Beaujolais se vendait plus cher que le Bourgogne rouge. Mais aujourd’hui, son image est écornée dans les vieux pays consommateurs, avec notamment un essoufflement du Beaujolais primeur », constate Olivier Bosse-Platière. Avec la crise du Beaujolais dans les années 1990 et surtout 2000, l’affaire a pris une tournure plus importante et des viticulteurs beaujolais ont été tentés d’arracher leurs vignes plantées en cépage gamay pour les remplacer par du pinot noir, cépage bourguignon.

« A l’instar des autres viticulteurs bourguignons, nous demandons à pouvoir nous replier sur l’appellation Bourgogne », argumente Olivier Bosse-Platière. Mais pour Jean-François Chapelle, « on ne peut pas étendre une AOC à l’infini ; il faut bien mettre des limites géographiques. Il importe également de favoriser un développement sain de la production de Bourgogne ». En effet, une production plus importante de Bourgogne pourrait entrainer une baisse des prix. Olivier Bosse-Platière balaye cet argument : « Que pèsent nos 18.000 ha de Beaujolais face aux 600 ha de  Bourgogne ? »

« Certes, il existe un litige qui porte sur le nombre de communes pouvant se prévaloir de l’appellation Bourgogne… Mais il s’agit d’un problème technique de nature purement viticole », tempère Michel Baldassini, président du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne, (BIVB) qui entend rester à bonne distance de la querelle. Pour l’heure, la balle est dans le camp de l’Inao, qui devrait se prononcer d’ici la fin 2011.

Dijon, base arrière de la campagne de François Hollande ?

À Semur-en-Auxois le 10 mai 2011, dans le quartier de la Fontaine d’Ouche à Dijon dix jours plus tard, au siège du Grand Dijon le 19 juillet… François Hollande ne quitte plus la Côte-d’Or ! Force est de constater qu’avec neuf Bourguignons dans son équipe de campagne, le candidat à la primaire socialiste a quelques bonnes raisons de revenir aussi souvent dans la région… Mardi 19 juillet, il réunissait justement son équipe afin de mener une réunion devant fixer l’agenda de la campagne. L’occasion de rassembler officiellement tous ses soutiens, qu’ils soient nouveaux ou anciens…

Dijon : Je t’aime

  • François Hollande : « Dijon est toujours un bon souvenir. Chaque fois que j’y suis venu, soit j’ai gagné moi-même – à l’occasion d’un congrès -, soit ceux que j’y ai soutenu ont gagné. C’est donc une ville symbole ; on devient superstitieux à force de faire de la politique. On pense qu’en revenant sur des lieux, on obtient de bons résultats. Je ne suis pas encore dans un pèlerinage mais si tout va bien, peut-être que chaque année je viendrai à Dijon… si je suis élu président de la République. » 

> À Dijon comme en Bourgogne, François Hollande n’y a pas que de bons souvenirs : il y possède aussi de bons amis. Pas moins de neuf Bourguignons – majoritairement des Dijonnais – font en effet partie de son équipe de campagne : le sénateur-maire de Dijon, François Rebsamen, est en charge de l’animation des réseaux et des élus ; le directeur de l’Entreprise publique locale d’aménagement de l’agglomération Dijonnaise (Eplaad), Thierry Lajoie, est au poste de directeur de cabinet, et la conseillère régionale Safia Otokoré est conseillère presse. Laurent Grandguillaume, adjoint au maire de Dijon et membre du conseil politique de l’équipe de campagne, est mandataire départemental de François Hollande.

Mais encore : François Patriat, sénateur de Côte-d’Or et président du conseil régional de Bourgogne, Michel Neugnot, vice-président du conseil régional de Bourgogne, Christophe Sirugue, député-maire de Chalon-sur-Saône (21), Nisrine Zaibi, conseillère municipale de Chalon-sur-Saône, Benjamin Griveaux, vice-président du conseil général de Saône-et-Loire (Lire ici notre article sur le sujet).

L’équipe : Je t’aime moi non plus 

  • François Hollande : « Il était important que nous nous retrouvions tous : parmi ceux qui nous soutiennent, certains l’ont fait depuis de long mois, d’autres nous ont rejoints plus récemment dont une bonne partie des amis de Dominique Strauss-Kahn et d’autres amis qui avaient été avec Ségolène Royal pendant plusieurs mois et qui sont aujourd’hui derrière ma candidature. Je voulais que tout cela soit fusionné. Je remercie d’ailleurs tous ces participants qui ont fait un choix de candidat mais aussi un choix de renouvellement à travers ma candidature. (…) Je crois beaucoup à l’amitié et à l’esprit d’équipe. Rien n’est possible pour un candidat s’il n’y a pas avec lui des hommes, des femmes qui se trouvent engagés par l’amitié, la confiance et le respect. (…) Je voulais rassembler des hommes et des femmes qui, dans leur parcours, avaient un cheminement qui n’était pas le même. Et tout ceux qui n’auront pas choisi ma candidature, si je suis moi-même désigné, devront se retrouver avec nous pour la suite. » 

> Du côté des anciens « amis » de Dominique Strauss-Kahn présents à la réunion mardi 19 juillet 2011, se trouvait notamment Pierre Moscovici, devenu coordinateur de l’équipe de campagne après avoir apporté à la fin du mois de juin près de 90% de ses amis Strauss-kahniens (Lire ici l’article du Parisien.fr sur le sujet). Du côté des anciens « amis » de Ségolène Royal, se trouvaient notamment Aurélie Filippetti, députée de la Moselle, qui avait soutenu la candidate lors de l’élection présidentielle de 2007, et Vincent Peillon, comptant parmi les trois porte-parole de Ségolène Royal en 2007 et lieutenant de cette dernière jusqu’en 2008. Au journal Les Échos.fr, Vincent Peillon affirmait qu’il « faut supprimer le divorce entre les discours et les actes. Il y a eu trop souvent d’ambiguïté dans notre ligne politique entre ce que l’on dit et ce que l’on peut faire. Ces combats que nous avons menés, François Hollande peut les réaliser »  (Lire ici l’article). 

« François Hollande a estimé nécessaire un temps d’échanges pour montrer la méthode qui est la sienne, affirme Michel Neugnot, vice-président du conseil régional de Bourgogne. Durant la réunion, chacun est intervenu librement et je suis surpris de l’osmose sur la façon de voir les choses ». 

La primaire, un désamour ? 

  • François Hollande : « La question que je me suis posée tout au long de cette journée est de savoir comment faire venir les Français pour voter à la primaire socialiste du 09 octobre. Beaucoup ignorent encore qu’ils peuvent en être les électeurs ; beaucoup pensent que la désignation des candidats socialistes est une affaire de militants. Non, il suffit d’avoir un euro dans sa poche et sa carte d’électeur ! Quelles que soient les différentes sensibilités, je souhaite que nous fassions une campagne commune pour qu’il y ait la mobilisation de tous les Français. Je ne veux pas d’une campagne de soutien à tel ou tel candidat qui se fasse dans la rue. Cette campagne doit unir tous les socialistes et après, chacun fera son choix. (…) Je suis favorable à un débat entre les six candidats, comme cela avait été fait en 2006, avec des journalistes qui puissent poser des questions à tous les candidats. Cela me paraît être l’ordre naturel des choses pour une primaire devant les Français. » 

> L’option d’un tel débat n’est pourtant pas envisagé par le PS. Cependant, deux autres candidats à la primaire socialiste, Manuel Valls et Ségolène Royal, ont manifesté leur souhait d’organiser une confrontation entre les prétendants à l’investiture. Pierre Moscovici a également émis ce souhait sur France Inter : « Nous n’avons pas à avoir peur des débats. Dès lors qu’il y a une primaire, les Français doivent pouvoir connaître les différences entre les candidats », a-t-il affirmé, précisant : « Nuances, différences mais pas attaques personnelles » (Écouter ici l’interview). 

Mais, selon le Figaro.fr, « pour l’heure, Martine Aubry se montre plutôt hostile à l’idée d’organiser une confrontation entre candidats. « Il n’y en aura pas », prédit un membre du bureau national du PS. Le risque serait trop grand de voir dégénérer l’affrontement entre les prétendants, surtout si l’écart demeure faible entre les deux favoris (Lire ici l’article).

L’actualité 

  • François Hollande au sujet de l’affaire Tristane Banon : « Cette enquête préliminaire est engagée par madame Banon pour une agression qui s’est produite, d’après la version qu’elle donne, en 2003. Moi je l’ai toujours dit : j’ai été alerté la mère de madame Banon il y a donc déjà huit ans. Et je lui avais dit que s’il s’était passé quelque chose, il fallait aller déposer plainte. Si je dois être auditionné par la justice pour avoir été informé non pas de ce qu’il s’était passé mais d’un incident supposé , j’y suis tout à fait prêt et j’aimerais que cela se fasse le plus rapidement possible. En revanche, ce que je n’accepte pas, c’est la manipulation et la manoeuvre d’une affaire, qui n’est pas la mienne ni celle du parti socialiste, à des fins politiques. Je demande que cela cesse. Ce type de rumeurs a déjà été dénoncé par Martine Aubry il y a quelques jours » (Pour en savoir plus sur cette affaire, lire ici l’article de La Dépêche.fr). 
  • François Hollande au sujet du débat sur la dette de la France et de la rigueur : « Nicolas Sarkozy a augmenté d’un tiers la dette publique durant son mandat : 65% de la richesse nationale en 2007 ; 85% aujourd’hui. La vérité est que nous sommes dans une nécessité de maîtriser notre endettement. La vérité est que nous avons des spéculateurs et des marchés qui n’attendant qu’une défaillance de notre part pour s’engouffrer dans la brèche. Il ne s’agit pas de dire que nous ne pouvons rien y faire mais il s’agit de montrer qu’une priorité engage la France : stopper la spirale de l’endettement. Ma volonté est de se concentrer pour que nos marges de manoeuvres qui existent soient tournées vers la jeunesse. Et enfin, il existe un préalable à tout : si un effort doit être demandé aux Français, après 2012, il doit être juste et suppose une réforme fiscale. La grande faute de Nicolas Sarkozy, c’est d’avoir dégradé les finances publiques et qu’il a allégé les impôts des plus favorisés. Cela fait quand même beaucoup pour certains et peu pour d’autres » (Pour en savoir plus sur cette affaire, lire ici l’article de 20minutes.fr).