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SAIS-TU POURQUOI ON FAIT UNE MINUTE DE SILENCE ?

Aujourd’hui considérée comme l’un des principaux symboles de recueillement, la minute de silence se tient lors de rassemblements de personnes pour rendre hommage aux disparus. Mais quelle est donc son origine ? On vous explique tout.

Vous connaissez sûrement déjà le principe de la minute de silence : soixante secondes sans un bruit pour permettre à une foule de commémorer et de se recueillir au même moment. Tout comme le deuil national, elle s’est démocratisée et peut être décrétée par le chef de l’État pour l’ensemble du pays. Mais pourquoi ce procédé ?

Une prière laïque pour les morts

C’est simplement une sorte de “prière laïque”. Historiquement, l’idée était de faire une prière, un chant religieux, pour souligner cet hommage. Mais puisque l’État se veut désormais laïc, il a fallu trouver un autre moyen de commémorer “tous les morts pour la France, d’hier comme ceux d’aujourd’hui, civils et militaires”, indique une loi de 2012.

Or une foule qui se tait, qui cesse le brouhaha, cela provoque un silence lourd. Des milliers de bouches qui se ferment conjointement, en effet, cela impose le respect. Cette minute permet ainsi de respecter les morts, tout en préservant la laïcité de l’État — soit le principe de séparation de la société civile et de la société religieuse.

Impulsée par des sénateurs portugais

Mais quand ce processus de recueillement a-t-il été utilisé pour la première fois ? Remontons en 1912, au Portugal. Le 10 février meurt José Maria da Silva Paranhos Júnior, ministre brésilien des Affaires étrangères. À l’époque, il est l’un des premiers hommes politiques à reconnaître la République du Portugal, après le renversement de la monarchie par la Révolution de 1910.

Le 13 février 1912, apprenant la nouvelle de ce décès, les sénateurs portugais interrompent leur séance. Mais encore sous le choc, le lendemain, ils décident de se taire : 10 minutes de silence et d’immobilisme dans l’hémicycle, en hommage à José Maria. Ainsi est née la tradition. Avec le temps, ces 10 minutes passeront à 7, 5, 2 minutes… Et à une en France.

Du bruit au silence, du silence au bruit

C’est d’ailleurs en 1922 que la minute de silence s’est imposée dans l’Hexagone, en hommage aux morts pour le pays de la Première guerre mondiale. Chaque année depuis l’Armistice de 1918, on sonnait les cloches et tirait de coups de canon. Mais en 1919, les Anglais préfèrent le silence au bruit. Une initiative dont s’inspireront les Français dès 1922, et qui deviendra finalement la norme.

Alors, il reste bien des petits malins qui sifflent ou crient au milieu d’une foule silencieuse. Ainsi dans les stades ces dernières années, une technique s’est développée pour couvrir les impertinents : applaudir la ou les personnes à qui l’on rend hommage. Nous verrons bien si à terme, les applaudissements supplanteront la minute de silence. Et voilà, maintenant, vous savez tout !

POURQUOI LES MARINS ONT UN POMPON ROUGE SUR LEUR CHAPEAU ?

Ils sont en blanc et bleu, de la tête aux pieds. Mais tout en haut de leur bonnet, les marins arborent une énigmatique boule rouge, qui détonne avec leur accoutrement : un pompon de laine. Pourquoi donc ? On vous explique tout.

Il est tel une cerise sur une tarte meringuée. Le pompon rouge au-dessus des chapeaux des marins ternie (ou embellie, selon les goûts de chacun) leur bel uniforme bleu et blanc. Trois légendes entourent ce mystérieux ornement. Mais qu’elle est donc la véritable explication derrière cette petite touffe de laine ?

De nombreux fabulations

La première hypothèse prétend que l’origine du pompon sur le bonnet des marins était motivée par un souci de sécurité« C’était […] un repère rouge bien visible, pensait-on, si le marin venait à tomber à la mer », est-il indiqué sur le site Être marin. Néanmoins, il est fort probable qu’un marin passé à la baille — c’est-à-dire précipité à l’eau — perde son couvre-chef en route. Cette hypothèse est donc peu fiable.

Une autre hypothèse réside dans sa fonction protectrice : le pompon aurait permis d’amortir les chocs du crâne dans les coursives, passages étroits des navires aux plafonds bas. Mais là aussi, il ne s’agirait que d’une pure spéculation. Au début du XVIIIe, les hommes étaient bien moins grands — en moyenne 10 centimètres de moins qu’aujourd’hui — rappelle l’Association centrale d’officiers mariniers de marins de réserve (ACOMAR). De quoi rendre les barrots moins impressionnants qu’aujourd’hui lors de la circulation dans les couloirs. Si le pompon a un jour réussi à amortir quelques chocs, ce n’est donc pas la raison de son existence.

Selon la dernière hypothèse, « toucher le pompon » apporterait la chance à celui — ou plutôt celle — qui le touche. « Mais on identifie là l’esprit inventif du marin, qui a trouvé un bon moyen d’entrer en contact avec la fille assez naïve pour croire à cette fable », s’amuse l’ACOMAR. Cette touffe en laine n’avait ainsi rien d’un « porte-bonheur », mais constituait un moyen habile pour les cols-bleus de tenter un rapprochement avec leur convoitée.

Une seule coupable : la couture

Alors, où se trouve la vérité ? En fait, la raison du pompon est une simple question… de style. Il était une manière de terminer le bonnet de marin, aussi appelé « bachi ». Composé d’une seule pièce, en drap de laine bleu foncé, ce couvre-chef se termine comme le béret basque : par un petit fil de laine.

Pour éviter cet appendice « disgracieux », il a été proposé de le camoufler en y greffant un pompon bicolore, bleu et rouge. Une décision prise dans les années 1840, où les conditions dans les navires s’étaient déjà grandement améliorées — n’en déplaisent à leurs recoins fourbes provocant les soit-disants chocs. Les marins avaient pour ordre de confectionner cette houppette eux-mêmes, et de la placer au sommet de leur bachi. Elle s’est ainsi installée définitivement sur le haut de leurs têtes.

Finalement, le 27 mars 1858, un communiqué de la Marine française décrète que le pompon doit désormais être exclusivement rouge. Ses mensurations officielles ont aussi été définies : il mesurera 8 centimètres de diamètre, 2,5 centimètres de hauteur pour un poids de 14,10 grammes. Par ailleurs, dans le scoutisme marin, le pompon existe toujours également. Mais il a lui conservé le bleu, et non le rouge.

Et voilà, vous savez tout sur le pompon.

Pourquoi Einstein tire la langue sur sa mythique photo ?

C’est l’un des clichés les plus connus d’Einstein. On l’y voit de trois quarts, les cheveux en arrière, les yeux malicieux… Et la langue en pointe, limite amusé. Pourtant, ce n’est pas du tout le cas. On vous explique tout.

Elle a été déclinée en t-shirts, badges, mugs, tableaux, posters… Mais d’où vient donc la plus célèbre des photographies du physicien théoricien Albert Einstein ? Est-ce un photomontage ? Un cliché issu d’un photomaton ou d’un concours de grimaces ? Une publicité ? Aucune de ces propositions, en réalité.

En fait, cette photographie est “cropée”, comme l’on dit dans le langage Photoshop — recadrée, en français. Sur le cliché original, Einstein est en effet entouré de deux compagnons. À sa gauche, son ami professeur et ancien directeur de l’Institute for Advanced Study (États-Unis), Frank Aydelotte. À sa droite, la femme de ce dernier, Marie Jeanette Osgood.

Sous les feux des projecteurs

Pour comprendre les circonstances de ce cliché, remontons un peu le temps. Le 14 mars 1951 Outre-Atlantique, Albert Einstein vient de fêter avec ses amis ses 72 ans à l’Université de Princeton, dans le New Jersey. Même si à cette époque, le prix Nobel est moins exposé médiatiquement, l’événement attire quelques reporters.

Mais après quelques déhanchés endiablés, vient l’heure de rentrer chez soi. Le scientifique traverse une horde de photographes. Les questions volent sous le crépitement des flashs:

Alors, ça fait quoi de fêter ses 72 ans, Monsieur Einstein ? Un petit mot, Monsieur Einstein ?

L’intéressé s’installe sur la banquette arrière de sa voiture. Alors, un photographe américain dénommé Arthur Sasse s’avance. Il insiste pour avoir un dernier sourire. Agacé par cet opportun, Albert Einstein aurait formulé un “that’s enough” — “ça suffit”, en français — en première invective.

Puis, sous une énième demande du photographe, il aurait fait un pied-de-nez au sourire exigé… en tirant la langue. Le geste dure quelques millisecondes. Mais le photographe parvient à le capturer. Obtenant, par la même occasion, l’un des clichés plus mythiques du XXe siècle.

Une photographie historique, cliché de pop culture

Plus tard, le photographié déclarera à ce propos :

Cette pose révèle bien mon comportement. J’ai toujours eu de la difficulté à accepter l’autorité et, ici, tirer la langue à un photographe qui s’attend sûrement à une pose plus solennelle, cela signifie que l’on refuse de se prêter au jeu de la représentation, que l’on se refuse à livrer une image de soi conforme aux règles du genre — Albert Einstein

Cette photographie rappelle par ailleurs l’excentricité du génie, qui n’hésitait pas à se lâcher lorsqu’on le capturait : arborant sandales, faisant l’enfant sur un vélo, jouant avec une marionnette à son effigie… Toutefois, il arborait en vérité sur son mythique portrait une posture d’exaspération et de lassitude.

L’ironie, dans cette histoire, est qu’Einstein l’a adoré. Il en a même commandé neuf exemplaires. L’un d’entre-eux, signé de la main du physicien théoricien, c’est même arraché 125.000 dollars en 2017, lors d’une vente aux enchères. Et voilà, maintenant, vous savez tout.

La Bataille de Poitiers (732) – Causes et Conséquences Réelles »

Rappel d’une page d’histoire ( 17 mn ), avec de bonnes leçons à en tirer….

 

 

 Encore mieux sur grand écran

                                          

        https://youtu.be/55U9uThirgc     

SAIS-TU POURQUOI LES SEMELLES DES CHAUSSURES LOUBOUTIN SONT ROUGES ?

C’est une maison française iconique, même pour les personnes qui ne sont pas fines connaisseuses dans le domaine de la mode. Lorsque l’on dit Louboutin, on pense talons aiguilles et semelles rouges. Mais comment l’idée a-t-elle fait son chemin ? On vous explique tout.

Il faut remonter un peu le temps pour comprendre la passion de Christian Louboutin, créateur français des célèbres chaussures éponymes, pour les talons hauts. Pendant son adolescence dans les années 1970, celui qui deviendra des années plus tard un tard designer connu et reconnu, se faufile dans des théâtres pendant l’entracte afin de voir des pièces gratuitement.

Fan de cet univers théâtral, et particulièrement des souliers que chaussent les comédiens, il s’amuse à dessiner des escarpins. Un jour, en visite au Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie (Porte Dorée, Paris), il voit un panneau interdisant les talons hauts — cela raye le parquet des expositions. Obnubilé par ce motif, il dessine et redessine cette chaussure, aperçue sur la pancarte.

Du talon haut à la semelle rouge

Puis le jeune Christian Louboutin grandit et s’exile dans la capitale de la chaussure : Romans-sur-Isère. Il y fait des stages dans différentes maisons de luxe. Notamment, chez l’inventeur du talon aiguille Charles Jourdan, puis chez Roger Vivier. À 27 ans, le créateur lance sa marque avec deux associés, ses amis d’enfance Henri Seydoux et Bruno Chambelland. Le 21 novembre 1991, il ouvre sa première boutique, dans le premier arrondissement parisien.

Mais il faudra encore un an avant de voir apparaître sa « griffe », la fameuse semelle rouge. En 1992, le chausseur fait un tour en Italie. Fortement animé par le pop art, il dessine un modèle inspiré par Andy Warhol. Surnommé « Pensée », le prototype se décline en plusieurs couleurs, avec une petite fleur à la lanière. Lorsque les premières maquettes sortent, Christian Louboutin les adore. Il est toutefois gêné par le noir de la semelle, jugé trop sombre et trop présent.

Une signature originale et exclusive

Heureux hasard, dans son atelier, l’une de ses assistantes se fait les ongles avec un rouge Chanel. Idée loufoque, Christian Louboutin emprunte le vernis pour repeindre la semelle. Et c’est ainsi qu’il appose pour la toute première fois cette signature, qui propulsera par la suite son travail et attirera les plus grandes stars dans ses boutiques. Depuis ce temps, le rouge est toujours le même : le 18.1663TP sur le nuancier Pantone, pour être précis.

Cette idée de la semelle rouge n’est pas sans déplaire à d’autres marques, mais tout comme l’exclusivité de la couleur, l’exclusivité de la démarche des dessous rouges a été plaidée dans les tribunaux. Finalement, en juin 2018, la Cour de Justice de l’Union européenne reconnait le caractère exclusif des semelles écarlates au chausseur Christian Louboutin, car « une couleur peut être déposée comme une marque ».

D’OÙ VIENT L’EXPRESSION « LES POINTS SUR LES I », TU LE SAIS ?

Il suffit d’écrire une phrase pour le constater, même un mot. La lettre « i » ne vient jamais comme un simple bâtonnet, elle est coiffée de ce petit point caractéristique. Mais pourquoi met-on un point sur le i ?

S’il est difficile aujourd’hui de ne pas mettre de point sur le i, la lettre n’en a pas toujours possédé un. En effet, le point sur le i est né au Moyen-Âge, autour du XIIe siècle après notre ère. Soit vingt sept siècles après l’invention de l’alphabet !

Un bâtonnet pendant vingt sept siècles

Durant tous ces siècles, le i n’a jamais porté de point. Il apparaissait alors sous la forme d’un simple bâtonnet. Le problème est que cela rendait cette lettrequelque peu confuse, puisqu’elle pouvait se confondre avec le « l », le « m » ainsi que le « n » en écriture gothique et minuscule. Cette ressemblance est devenue particulièrement problématique chez les moines qui retranscrivaient les manuscrits.

Pour bien différencier leslettres, ils ont donc décidé d’ajouter au i un signe distinctif. Au départ, ils coiffaient le bâtonnet d’un trait. Mais avec le temps, pour simplifier et rendre la retranscription plus rapide, ils ont transformé le trait en point. L’usage de ce point s’est ensuite pérennisé avec l’invention de l’imprimerie. Il explique aussi l’origine de l’expression « mettre les points sur les i », c’est-à-dire « apporter un éclaircissement à une situation confuse dans le but de dissiper un doute »selon la définition de L’internaute.

En français, il existe d’ailleurs une variante de cette tournure, avec « mettre les points sur les i et les traits sur les t« .Mais contrairement au i, le t à toujours eu sa barre. La lettre apparaissait ancestralement sous forme de croix (× ou +), avant de prendre sa forme définitive avec les grecs.

Pourquoi l’eau de mer est-elle salée ?

 

Près de 97% de l’eau du monde est salée et les scientifiques savent pourquoi mais seulement depuis 1979. L’explication vient en fait d’étranges structures sous-marines que l’on appelle les « fumeurs noirs ».

70% de la surface de notre planète est recouverte d’eau, et 97% de cette eau est salée. Mais pourquoi ? Comme le rappelle l’océanographe Bob Ballard , il est assez drôle de noter qu’il a fallu attendre 1979 pour résoudre ce mystère. Ceci grâce à une découverte assez récente.

Le scientifique explique que la clé de cette énigme a été observée par son équipe et lui alors qu’ils effectuaient une mission sous-marine le long de la dorsale est-Pacifique, la frontière entre les plaques tectoniques pacifique et nord-américaine. À environ 2,5 km de profondeur, ils ont été les premiers à observer des « fumeurs noirs ».

Le voyage de l’eau dans la Terre

Le nom scientifique de ces étranges formations est plutôt celui de cheminées hydrothermales. L’appellation « fumeurs noirs » vient du fait qu’elles semblent projeter une épaisse fumée noire dans les profondeurs de l’océan. En réalité, il s’agit de micro-cristaux de minéraux, à la source de la salinité des océans.

Les cheminées sont le point de sortie de l’eau de mer qui est passée dans les roches de la croûte océanique. En profondeur, l’eau a été chauffée et s’est donc chargée de minéraux extraits des basaltes océaniques à leur contact. C’est la grande quantité de ces minéraux rejetée par les cheminées hydrothermales qui rend les océans salés.

Les estimations de la quantité de fluides s’échappant des fumeurs noirs a d’ailleurs permis de déduire que la totalité du volume des océans voyageait dans la croûte océanique toutes les 6 à 8 millions d’années.

« TOMBER DANS LES POMMES » : CONNAIS-TU L’ORIGINE DE L’EXPRESSION ?

Vous non plus, vous ne voyez pas le rapport entre un fruit et le fait de s’évanouir. C’est parce qu’il n’y en a pas. Ne vous inquiétez pas, on vous explique tout.

Avant de répondre à cette question lexicale, posons nous une première question : pourquoi tombe-t-on dans les pommes ? Il y a plein de causes, de pathologies plus ou moins sérieuses.

Parmi les raisons les moins dangereuses, on peut noter : la chaleur intense, la déshydratation, la vue du sang (hématophobie), une forte douleur, un coup de pression, la peur ou autre émotion vive, etc… Mais la cause la plus commune est une chute brutale de la pression artérielle, un manque transitoire de débit sanguin dans le cerveau.

Une déformation avec le temps

Transition toute trouvée pour répondre à la question : pourquoi dit-on « tomber dans les pommes » ? En fait, l’expression vient d’une déformation de la langue française. Elle provient en réalité de « tomber dans les pâmes », une locution originaire du Moyen-Âge. Ce mot est issu du vieux français, plus particulièrement du verbe « se pâmer » qui signifie :

Être sous l’effet d’une sensation vive qui fait perdre conscience, comme l’explique Le Larousse.

La formule « tomber en pâme » est devenue populaire, entraînant la modification du mot pâme en… pomme. Et si jamais vous souhaitez « crâner » un peu plus, sachez qu’il existe toujours une expression utilisée de nos jours, « tomber en pâmoison », qui veut dire la même chose que tomber dans les pommes. Et voilà, maintenant, vous savez tout.

La fête des grands-mères et son étonnante origine

La fête des grands-mères est l’occasion rêvée pour montrer à sa tendre et chère mamie que l’on tient fort à elle. Fleurs, chocolats ou un simple petit câlin, votre grand-mère sera la plus heureuse en ce premier dimanche de mars. Mais vous êtes-vous déjà demandé d’où venait cette fête tant réputée ? Probablement que non… C’est donc le moment idéal pour le savoir !

Si vous êtes un adepte du café, vous connaissez forcément la marque Grand’mère. Eh bien sachez que c’est cette fameuse enseigne qui a créé la fête des grands-mères en 1987. Comme vous l’avez compris, l’objectif était tout simplement commercial pour les 20 ans de la marque.

La marque créée en 1954 souhaitait tout simplement faire parler d’elle pour tout simplement booster ses ventes. Les célèbres biscuits de la marque Bonne-maman se sont également inspirés de cette idée et c’est alors de cette façon que la fête des grands-mères s’est imposée dans nos vies.

Mais contrairement à la fête des mères – dont la date est fixée par le code de l’action sociale et des familles -, elle reste toutefois une célébration officieuse c’est-à-dire non officialisée par l’État. C’est ce qu’a tenté d’expliquer Ann Rocard à LCI, auteure de nombreux livres de jeunesse sur les grands-mères.

Cela fait un peu double emploi avec la fête des mères puisqu’une grand-mère est forcément une maman

Désormais, la fête des mamies est entièrement intégrée dans nos esprits et surtout sur notre calendrier.

Pourquoi la tour de Pise penche-t-elle ?

Tout le monde sait que la tour de Pise penche, c’est même ce qui fait sa renommée. Mais savez-vous pourquoi ? Mourir Moins Con vous explique tout.

Tout commence en août 1173 lors du début de la construction de la tour de Pise. Pour montrer au monde la puissance de la ville de Pise, en Italie, les habitants décident de construire une grande cathédrale ainsi qu’un clocher.

Ce fameux clocher, c’est la tour de Pise, dont la construction a été interrompue de nombreuses fois avant d’être enfin terminée vers le milieu du XIVème siècle. Et c’est là que tout commence pour notre pauvre tour, car les architectes, probablement pas des Einstein décident de bâtir le monument sur un sol particulièrement ingrat.

La tour se met à pencher dès la construction du troisième étage et sa construction est interrompue pendant 90 ans. En 1272, la construction reprend et quatre étages supérieurs sont ajoutés en diagonale pour compenser l’inclinaison.

Bientôt le redressement ?

Les travaux s’arrêtent à nouveau avant d’être achevés avec le dernier étage, de diamètre moins important que les autres pour tenter de corriger l’affaissement de la tour. Dommage pour eux, ça a complètement échoué.

Depuis la tour penche un peu plus chaque année en raison de l’enfoncement du sol et du fait que la tour de Pise, n’a pas de fondations. Mais il se pourrait bien qu’elle se redresse un jour.