Quand je ferme les yeux silencieusement Sous mes paupières naissent les images d’un spectacle enivrant Je revois tout ce que tu étais avant notre amour agonisant Toutes ses folies que l’on faisait et ces tendres affrontements
Aujourd’hui tout cela est bien loin La vie ne me chante plus son doux refrain Mon chagrin se déverse comme pluie des nuages Je voudrais rayer, faire semblant, de ne pas avoir de rage
Mais comment laisser partir Ce que je ne suis en droit de retenir Je préférerais un grand vide que je ne sais remplir Qu’a une douleur qui dévorer mon empire
Oublier que tu y avais tout conquis Mon cœur mon âme ma vie Je voudrais ré-ouvrir les yeux Sur un monde ou il n’y a jamais eu de gens heureux
On me dit que chaque expérience nous apprend On dit qu’on oublie avec le temps On dit tant de chose et pourtant Je me meurs en attendant