Archive | 17 juin 2011
Bourgogne : Découvrez l’énergie éolienne, vendredi 17 juin
Dans un communiqué de presse reçu le 14 juin 2011, l’association France énergie éolienne invite les Bourguignons à découvrir l’énergie éolienne. Dans le cadre de la 5e édition de Wind Days, les habitants de la région pourront participer au lancement du chantier du parc éolien de Massingy-lès-Vitteaux, vendredi 17 juin de 11h30 à 14h. Un échange est prévu avec des professionnels.
Pour en savoir plus, lire le communiqué ci-dessous.
»Wind Days 2011 : A la découverte de l’éolien et de ses métiers en Bourgogne, vendredi 17 juin
A l’occasion des Wind Days 2011, les habitants de Bourgogne ont l’opportunité de découvrir l’énergie éolienne dans toutes ses dimensions. Le public et les scolaires sont conviés au « premier coup de pelle » du parc éolien de Massingy-lès-Vitteaux en Côte d’Or le 17 juin 2011. Organisés par France énergie éolienne, branche éolienne du Syndicat des Energies Renouvelables (SER-FEE) du 10 au 19 juin prochains, les Wind Days sont une initiative relayée par les professionnels de l’éolien dans toute l’Europe et le reste du monde.
Un événement « premier coup de pelle » est organisé le 17 juin au parc éolien de Massingy-lès-Vitteaux en Côte d’Or, en présence d’élus de la région. Au cours de ce rendez-vous organisé pour les Wind Days 2011, le public rencontrera les professionnels de la filière éolienne et pourra en apprendre plus sur cette énergie renouvelable. Ce sera également l’occasion de découvrir le rôle important joué par la filière éolienne en Bourgogne.
« L’éolien a un réel avenir en Bourgogne, ce n’est pas un mythe, mais une réalité. Notre ambition politique : que la Bourgogne dispose d’une puissance d’au moins 1 500 MW d’énergie éolienne d’ici 2020 (soit 600 à 700 mâts éoliens) aptes à favoriser une plus grande autonomie et diversification énergétiques du territoire », souligne François Patriat, président du conseil régional de Bourgogne.
D’autres évènements sont prévus dans plusieurs grandes régions françaises.
« Pour cette 5ème édition des Wind Days et pour satisfaire la curiosité de chacun, un accès au pied des éoliennes du parc des Clérimois permettra au public de voir de près ces machines hors du commun. La présentation de ce site sera accompagnée d’activités ludiques et pédagogiques » commente Dominique Legros, délégué régional SER-FEE pour la Champagne-Ardenne, la Bourgogne, l’Alsace, la Lorraine et la Franche-Comté.. « Lors de l’événement « premier coup de pelle » du parc de Massingy-lès-Vitteaux, le public pourra assister à la pose de la première virole » précise-t-il.
infOs pratiques
- Evénement « premier coup de pelle » pour le lancement du chantier du parc éolien de Massingy-lès-Vitteaux, vendredi 17 juin de 11h30 à 14h. Activités : pose de la première virole, présence sur place de professionnels pour échanger sur l’énergie éolienne, panneaux informatifs. Accès : D119, 21350 Marcellois. Voir plan infra.
31 éoliennes sont installées en Bourgogne. Ces parcs éoliens produisent en moyenne 136 400 MWh d’électricité et permettent d’alimenter 62 000 habitants de la région.
Sur l’ensemble du territoire français, 3 610 éoliennes sont installées et leur production électrique représente une part croissante dans le mix énergétique français. En 2020, l’énergie éolienne couvrira 10% de nos besoins en électricité. Les éoliennes ont la capacité de produire de l’électricité propre et durable en quantité importante et en toute fiabilité. Cette forme d’énergie joue un rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique puisqu’elle se substitue à des moyens de production utilisant des énergies fossiles. Le secteur éolien est aussi un secteur industriel et économique en forte progression, qui contribue à la création d’emplois nouveaux sur le territoire.
Pour plus d’informations et détails sur les activités et événements des Wind Days 2011, rendez-vous sur le site du SER-FEE / http://fee.asso.fr
A propos du Wind Day
Cet événement organisé chaque année, à l’initiative de l’EWEA et du GWEC, est coordonné au niveau national par France énergie éolienne, la branche éolienne du Syndicat des énergies renouvelables. Il vise à sensibiliser le grand public à cette énergie renouvelable à travers des activités ludiques et à rappeler aux décisionnaires et au grand public le rôle que l’énergie éolienne joue en termes de création d’emploi. Les actions menées dans le cadre de la journée mondiale de l’énergie éolienne constituent un lieu d’échange convivial et festif entre les professionnels et le grand public.
A propos du SER-FEE
Le Syndicat des énergies renouvelables regroupe plus de 550 adhérents, représente un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros et plus de 80 000 emplois. Il représente les industriels de l’ensemble des filières énergies renouvelables : biomasse (FBE), bois, biocarburants, éolien (FEE), énergies marines, géothermie, hydroélectricité, pompes à chaleur, solaire photovoltaïque (SOLER), solaire thermique et thermodynamique. France Energie Eolienne est la branche éolienne du SER et compte plus de 230 adhérents. Pour plus d’information, consultez le site internet : http://fee.asso.fr«
Vignobles de Bourgogne : Restitution des contributions scientifiques, vendredi 17 juin
Dans un communiqué reçu le 14 juin 2011, l’Association pour l’inscription des climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco invite à participer à une conférence de restitution des contributions scientifiques les 17 et 18 juin 2011 au Palais des États et des Ducs de Bourgogne à Dijon. L’événement se tiendra dans le cadre de la publication de l’ouvrage Les climats du vignoble de Bourgogne comme patrimoine de l’humanité, prévue en juin 2011 aux Éditions universitaires dijonnaises (EUD).
Pour en savoir plus lire le communiqué ci-dessous.
»Dans le cadre de la publication de l’ouvrage « les climats du vignoble de Bourgogne comme patrimoine de l’humanité » prévue en juin 2011 aux Editions Universitaires Dijonnaises (EUD), l’Association pour l’inscription des climats du vignoble de Bourgogne au Patrimoine mondial de l’UNESCO vous invite à participer à une conférence de restitution des contributions scientifiques les 17 et 18 juin 2011, dans la Salle de Flore du Palais des Etats et des Ducs de Bourgogne, à Dijon.
> Entrée libre et gratuite
Le programme et toutes les informations pratiques sont disponibles sur notre site internet : http://www.climats-bourgogne.com/fr/index.php#/Conference
cOntacts :
Jean-Pierre GARCIA, coordinateur scientifique
Université de Bourgogne
UMR ARTeHIS
6 Boulevard Gabriel – 21000 DIJON
Mail : jean-pierre.garcia@u-bourgogne.fr
Charlotte L’HERMITTE, comité d’organisation – inscriptions
Association pour l’inscription des climats du vignoble de Bourgogne au Patrimoine mondial de l’UNESCO
12 Boulevard Bretonnière – 21200 BEAUNE
Mail : info@climats-bourgogne.com
Tel : 03 80 20 10 40
Côte-d’Or : Les employés de la vie scolaire dénoncent le « mépris » de l’État
Au nombre de 627 en Côte-d’Or en 2005, les employés de la vie scolaire (EVS) devraient continuer à disparaître à la rentrée 2011-2012… mais pas dans le silence ! Le collectif de défense des EVS, avec le soutien des syndicats – FSU*, CGT éduc’action*, Sgen-CFDT* -, a en effet manifesté mercredi 15 juin 2011 devant la préfecture de Côte-d’Or à Dijon, afin de dénoncer le non-respect de leurs contrats par l’État. Une vingtaine de participants se sont ainsi plaints de la précarité des contrats aidés, l’insuffisance des propositions de formation et le « mépris » avec lequel ils seraient considérés. Très en colère, ils envisagent même de saisir le Conseil des prud’hommes…
Des formations promises mais jamais (vraiment) effectuées
En 2005, le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche lançait une mobilisation afin de faciliter l’insertion professionnelle aux personnes bénéficiaires du revenu minimum d’insertion et aux personnes au chômage en fin de droit. 45.000 emplois vie scolaire (EVS) à durée déterminée ont ainsi été distillés dans toute la France. Ces personnes, qui ont exercé principalement un travail d’assistance administrative et d’aide aux enseignants des écoles maternelles et primaires, devaient initialement suivre des formations professionnelles pour une meilleure insertion sur le marché du travail une fois leur contrat terminé…
»À l’heure d’aujourd’hui, nous sommes tous un peu déçus parce que nos contrats se terminent à la fin du mois et nous n’avons reçu aucune formation. Nous allons nous retrouver à la case départ, c’est-à-dire au Pôle emploi ! Normalement, ce travail était prévu comme contrat aidé – l’aide au retour à l’emploi. Mais nous nous apercevons que rien n’a été fait », conclut Christine, membre du collectif de défense des EVS.
Cependant, une formation a quand même été effectuée : en trois ans, tous ont reçu une formation de premier secours de 12 heures… »Est-ce quelque chose de sérieux pour faciliter notre entrée dans le monde du travail ? ». Dix jours avant la fin de son contrat, Christine a l’occasion de faire une formation bureautique de 33 heures. »Il s’agit d’une formation à distance et je ne peux même pas accéder au logiciel informatique ! Et ils m’ont dit que si je ne pouvais pas faire la formation sur mon temps de travail, je devrai l’effectuer chez moi », explique Christine.
Un salaire de 600 euros mensuel
Les contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE) et les contrats d’avenir (CA) créés en mars 2005, ont été fusionnés en contrat unique d’insertion (CUI) le 1er janvier 2010. »L’intitulé est différent mais la formule est la même. Le nombre d’heures est passé de 26 à 20 heures par semaine. Avant 2010, il existait deux types de contrat : de 26 heures et 20 heures, selon la situation de chacun. Mais depuis 2010, les contrats de 26 heures n’existent plus, sauf pour ceux qui ont signé leurs contrat avant le 1er janvier 2010. Avec 20 heures de travail par semaine, nous gagnons à peine plus de 600 euros par mois. Les contrats aidés devraient faciliter les gens à se réinsérer dans le monde du travail or l’État se sert de cet argument pour les plonger encore plus dans la précarité. Chacun devrait pouvoir vivre correctement de son travail », conclut Emmanuel, membre du collectif EVS.
Le contrat d’Agnès, ancien agent administratif à un an de la retraite, touchera à sa fin le 31 août 2011. »J’ai une formation courte qu’ils m’ont donné. J’ai posé la question de savoir s’ils vont me la prolonger et j’attends la réponse mais j’ai peur que ce soit négatif. Je ne sais pas ce que je vais faire. Il me manque une année jusqu’à la retraite. Je postule à des annonces pour les emplois proposés et ils ne répondent même pas à la candidature. J’ai postulé à une annonce quatre fois mais je n’ai reçu aucune réponse… », explique Agnès.
»Il existe un besoin réel pour nos postes ! »
Les tâches habituelles des EVS ? Les missions d’animation et d’accompagnement des élèves handicapés. Mais ce personnel est également présent dans la classe avec l’instituteur afin de l’aider dans ses tâches et il s’occupe de travaux administratifs pour aider le directeur d’école. »La classe et les instituteurs ont besoin de nous parce qu’il s’agit souvent d’un double niveau. Le maître est seul avec 25 enfants, il a besoin d’un EVS. Même si cela ne représente pas beaucoup d’heures, le peu que nous sommes là est déjà énorme pour eux. Il existe donc un réel besoin pour nos postes. Les directeurs ont des tâches administratives bien plus lourdes, bien plus importantes qu’auparavant or ils sont toujours en charge de leurs classes… », explique le collectif des EVS.
»Les pétitions ne sont pas compatibles avec l’emploi du temps du ministre ! »
« Différentes manifestations doivent se dérouler au cours du mois de juin en France et une pétition intersyndicale a circulé tout au long de l’année scolaire. Nos organisations, au niveau national, ont d’ailleurs fait un courriel au ministre du Travail, au ministre de l’Éducation nationale et au Premier ministre, afin de leur demander une audience pour remettre ces pétitions. Mais le Premier ministre (ndlr : François Fillon) a répondu que ce n’était pas compatible avec son emploi du temps. Et les deux autres ministres ne se sont même pas donné la peine de répondre », relatent les EVS.
Après leur rassemblement devant la préfecture, les manifestants ont été reçus par Christiane Chavanelle, chef de cabinet d’Anne Boquet, préfète de la Côte-d’Or, qui a affirmé qu’elle allait faire remonter toutes les remarques et qu’elle transmettra un compte-rendu de l’audience… Par ailleurs, le Collectif de défense des employés de vie scolaire envisage de déposer une plainte aux prud’hommes. À noter que selon Montpellier journal plusieurs conseillers prud’homaux – à Libourne (33), Angers (49), Digne-les-Bains (04), Nevers (58), Montluçon (03), Amiens (80) et Tours (37) -, ont rendu des jugements en faveur des EVS en raison du non respect du code du travail par l’employeur : l’État.
* Fédération syndicale unitaire (FSU), confédération générale du travail (CGT éduc’action), syndicat général de l’Éducation nationale et confédération française démocratique du travail de Côte-d’Or (Sgen-CFDT).
Dijon : L’urbanisme à hauteur d’habitant…
« Pour nous, l’urbanisme n’est pas une question de droite ou de gauche mais bien de confort et de sécurité dans les rues voisines de notre habitation ». Frédéric Ochem habite dans le quartier Montchapet à Dijon et, derrière sa maison, un immeuble de 25 logements va être construit en 2011. Pour lui comme pour les nombreuses associations et pétitions qui fourmillent à travers la ville dès qu’une opération est montée, il s’agit davantage de tirer la sonnette d’alarme sur les conséquences des projets en terme de stationnement, de circulation et de pollution visuelle dans son quartier que d’égratigner la majorité municipale. Sa vision serait « représentative », explique-t-il, à l’heure où la pétition qu’il a lancée a déjà recueilli 250 signatures dans le quartier…
L’urbanisme vu de sa rue
Au numéro 5 de la rue Joseph Boudot à Dijon, l’ardoise blanche qui trône à côté de la porte d’entrée de Frédéric Ochem annonce le même message depuis plusieurs semaines : « Si vous souhaitez signer la pétition contre le projet du 4 de la rue Bellesoeur, n’hésitez pas à sonner ! ». 250 personnes ont déjà franchi le pas, apportant leur contribution et leurs questions pendant quelques minutes au coeur de cette propriété bourgeoise, dont l’architecture ancienne rappelle celle de tout le quartier. Vendredi 10 juin 2011, lors de la visite de dijOnscOpe, la sonnette a également retenti : « Bonjour, c’est ici pour signer la pétition ? ». En quelques mots, la discussion exprime l’anxiété d’un projet immobilier mal connu, qui suscite les peurs des riverains. Sur la pancarte du permis de construire accrochée à la grille du 4 rue Bellesoeur, le nombre de lots et la nature de la construction ne sont effectivement pas spécifiés…
Demain, le quartier verra naître deux immeubles, en lieu et place de maisons aujourd’hui vidées de leurs habitants et revendues à des promoteurs privés. « A la place de l’ancien restaurant Quatre pentes, donnant sur le 28 du boulevard des Allobroges et reconverti depuis peu en demeure particulière, un projet de 38 logements est à l’étude : la société Est Promogim a d’ailleurs déjà déposé un permis de construire auprès du Grand Dijon« , explique Frédéric Ochem. Quelques dizaines de mètres plus loin, au 4 de la rue Joseph Bellesoeur, « la Sopirim a obtenu le permis de construire pour un projet concernant 25 logements, sur trois étages, en remplacement d’une maison individuelle », ajoute-t-il, lui qui redoute « qu’avec le vieillissement de la population, les promoteurs privés sautent sur toutes les occasions de racheter une maison pour la détruire et la remplacer par des logements collectifs »…
L’idée que la ville a besoin d’être densifiée (Lire ici notre article sur le sujet) ? Frédéric Ochem est pourtant loin d’être contre. « On ne peut pas en vouloir aux promoteurs immobiliers de faire leur travail de bâtisseurs, comme il est difficile de reprocher aux particuliers qui possèdent un bien de le valoriser en le vendant à un opérateur privé. Les personnels du service des droits du sol au Grand Dijon sont également inattaquables : ils se contentent d’étudier la conformité des permis de construire au vu du droit et des différents règlements. Ils n’ont pas à être des arbitres politiques », estime-t-il. Et pourtant, les 250 signatures déjà recueillies pour la pétition ont une explication. Elle tient en quelques mots : augmentation des voitures stationnées dans le quartier après la construction d’un immeuble ; confort visuel ; et inquiétude sur l’avenir des constructions à l’échelle de la ville. « Quels sont les objectifs en termes d’aménagement de Dijon et plus particulièrement du quartier Montchapet ? Y a-t-il des arbitrages à un niveau quelconque ? Si le bétonnage à outrance résulte d’un choix politique, il mérite d’être expliqué ! », souligne François Ochem. Sur les plans étalés aux quatre coins de la table de son salon : le projet Sopirim, « qui utilise le terrain dans toute sa largeur et s’arrête pile à la hauteur réglementaire »…
L’inquiétude, aux quatre coins de la ville
Dans tout le quartier, des pancartes en carton pullulent, soulignant l’opposition des riverains au projet : « Non à la défiguration béton ! Non à un urbanisme non négocié ! », peut-on lire en se promenant. Ou encore : « Comment nos villas vont-elles survivre au milieu de tant d’immeubles ? »… Un vent de révolte qui rappelle les nombreux cris d’alarme poussés par les habitants à chaque nouvelle construction collective à Dijon. Lundi 14 mars 2011, dijOnscOpe rencontrait ceux du quartier Victor Hugo suite à une profusion de pancartes autour de la rue de l’Egalité, soulignant toutes l’opposition des habitants à la construction d’un immeuble de près de vingt mètres dans leur rue, pour 89 logements (Lire ici notre article sur le sujet). « Un bâtiment de cette hauteur va plonger de nombreuses habitations dans l’ombre perpétuelle ! De plus, il faudra compter sur 89 logements et donc plus d’une centaine de voitures en plus dans des rues étroites, où le stationnement est déjà compliqué. Sans parler des enfants qui circulent régulièrement ! », s’indignait déjà le couple Tissier, à l’initiative de l’association de quartier opposée à la construction de l’immeuble.
Même son de cloche dans le quartier du Parc, à Dijon, où le projet de remplacement des terrains de tennis de la rue Chevreul avait fait se soulever les habitants en décembre 2009 (Lire ici notre article sur le sujet)… La raison ? « A 18 heures, rue Chevreul, je vous déconseille de circuler… C’est déjà l’horreur et ces immeubles vont empirer la situation tant en terme de circulation que de stationnement. Il y a également le problème des réseaux d’eau déjà bien encombrés. Et puis les riverains des résidences Grandes Bergeries sont inquiets de la vue qu’ils vont avoir. Nous savons que la densification de l’habitat est une volonté de la mairie doit-elle se faire au détriment des espaces verts et de loisirs ? Ces terrains appartiennent à la collectivité, ce sont des espaces verts que nous avons su préserver depuis des décennies. Demain, ils seront du domaine privé, nous ne savons d’ailleurs pas à qui la mairie va les vendre », témoignait alors Philippe Privat, président de l’association « Les amis des Allées »… Aujourd’hui, l’opération suit son cours. « 69 logements seront construits d’ici 2013, la moitié en accession abordable et l’autre en logement à loyer modéré. C’est un petit programme, pas la révolution. C’est simplement une utilisation intelligente de terrains de tennis qui n’étaient plus utilisés », explique Pierre Pribetich, adjoint au maire de Dijon délégué à l’urbanisme. Au numéro 36 des allées du Parc, une maison a également été préemptée par la mairie afin d’être vendue à un opérateur de logements à loyer modéré et des projets sont en cours de préparation tels que « 15 habitations au 59 cours du Parc, 22 au 31 et 18 au 16 de la même rue », note Frédéric Ochem.
Dans son propre quartier, ce dernier compte également monter une association pour « assurer un suivi des projets immobiliers dans leur ensemble à Montchapet, afin de faire preuve de vigilance et, si possible, s’opposer ou ralentir les projets non respectueux de la qualité de vie du quartier ». Et de préciser : « Je pense qu’il faut avoir une approche globale de ces questions d’urbanisme, la mairie ayant beau jeu, à chaque projet, de critiquer notre individualisme et la défense d’intérêts particuliers. J’entends donc également prendre contact avec les associations du même type ayant déja existé, comme celle concernant le projet de la rue de l’Egalité ou l’association Grand Montchapet »…
« Nous ne sommes pas pires que Poujade ! »
Catherine Vandriesse, gestionnaire de biens immobiliers pour la Cogim et conseillère municipale membre de l’opposition à Dijon, voit pour sa part d’autres conséquences hyperlocales de la politique d’urbanisme pensée à l’échelle de l’agglomération. Selon elle, la construction de logements collectifs pourrait avoir un impact négatif sur le marché de la vente. « Sur les prix des transactions, il y a un risque à terme car quand quelqu’un souhaite acheter, son premier critère est l’emplacement. Evidemment, ensuite, nous allons répondre à ses attentes parce qu’il veut un « coin cheminée » ou un balcon mais le premier des critères est indélébile : vous ne pouvez pas jouer dessus. La question de l’accessibilité et du stationnement dans des rues déjà très denses est donc primordiale et touchera le marché immobilier en cas de situations problématiques ». Pour le marché locatif, la question est quelque peu différente mais inquiète également cette professionnelle de l’immobilier : « Alors que le centre-ville dispose aujourd’hui de 50.000 m² de logements libres à louer, la municipalité construit des habitations pour densifier la ville ! Donc dire que l’on veut construire parce que l’on manque de logements n’est pas valable ».
Bétonneuse, la municipalité, comme en ont peur les habitants ? « Le Plan local d’urbanisme (PLU) donne des droits, qui sont conformes à la loi, et la mairie ne peut que signer le permis correspondant. Mais je peux aussi vous montrer ce que l’équipe précédente a fait sur l’urbanisme à Dijon : nous sommes des petits garçons avec nos 18 mètres réglementaires, parce que Poujade et Kir (ndlr : les anciens maires de Dijon), ce qu’ils ont fait… Place du 30 Octobre par exemple, allez voir de quelle hauteur sont les immeubles ! Sous l’ère Poujade, il n’y avait pas d’organisation, un Plan d’occupation des sols très lâche, pas de gestion de l’urbanisme… Nous, nous essayons de faire une ville qui soit respectueuse des principes du développement durable », répond Pierre Pribetich. Et de conclure : « Nous avons fixé la densité urbaine à 70 logements à l’hectare – soit celle du quartier Maladière. Pour mettre cette donnée en perspective, je rappelle qu’aujourd’hui l’avenue Victor Hugo en est à 200 logements par hectare… Donc il ne s’agit pas de bétonniser la ville et dans cette affaire, je pense que souffler sur les braises comme le fait aujourd’hui l’opposition avec les habitants est d’un égoïsme absolu, pour des petits problèmes politiciens ». Problème politicien ou mal-être ressenti à l’échelle de sa maison ou de sa rue, les choix d’urbanisme pour la ville de Dijon n’ont donc pas fini de délier les langues…
Vols de métaux en Bourgogne : « Donner du fil à retordre aux voleurs ! »
Les vols de métaux sur les chantiers et le long des voies de chemin de fer font depuis quelques années déjà la Une des médias. Le vol de cuivre, en particulier, prend de l’ampleur à mesure que le cours du métal augmente. En 2010, la Bourgogne a en effet connu une hausse de 110% des vols de métaux avec 460 faits, dont 73% concernaient des vols de cuivre. Il faut dire qu’à 6.554 euros la tonne, le fameux métal vaut de l’or… À l’occasion d’une conférence de presse organisée mercredi 15 juin 2011 sur le chantier Orvitis du Pré Thomas à Saint-Apollinaire (21), la préfecture de Côte-d’Or a annoncé les actions partenariales menées avec les forces de l’ordre et la Fédération des entreprises du recyclage, la SNCF mais aussi les entreprises du BTP.
Bourgogne : 44 vols de métaux constatés depuis le mois de février…
« Avant le cuivre, les délinquants volaient les bouches d’égout », raconte l’adjudant Sébastien Raymond, devenu expert dans les vols de métaux depuis qu’il fait partie des quatre enquêteurs des groupements départementaux de gendarmerie et de la section de recherches, détachés à cette problématique en permanence au sein de la Côte-d’Or. Depuis le 25 février 2011, la région de gendarmerie a en effet mis en oeuvre une cellule de coordination régionale pour lutter contre les vols de métaux et depuis qu’elle existe, elle a ainsi recensé 44 faits constatés en Bourgogne (autres que ceux commis au préjudice de la SNCF et d’ERDF), dont dix commis sur des chantiers et 22 au préjudice d’entreprises…
De quoi rendre les entrepreneurs nerveux. « Nous avons connu une recrudescence de vols au mois d’avril, explique Pascal Devroe, dirigeant de la STCE. Du coup, nous avons communiqué et nous avons fait monter la pression un peu partout »… Bingo ! Suite à une réunion avec la Fédération du bâtiment (FFB), il a été décidé de prendre le chantier Orvitis du Pré Thomas à Saint-Apollinaire (21) en exemple, afin d’en faire un chantier pilote quant à sa sécurisation.
Le référent sûreté de la gendarmerie, l’adjudant-chef Alain Michaut, explique le dispositif mis en oeuvre: « Le chantier étant déjà financé, il n’y avait plus d’argent. Il fallait donc trouver des solutions avec des financements quasi-nuls. Nous avons mis en place une protection mécanique, en évitant que soit entreposé n’importe comment le matériel et en bloquant les malfrats dans leur progression. Ensuite, il fallait détecter les intrus dans le bâtiment. Les électriciens ont mis en place un système visant à les mettre en fuite et de la vidéosurveillance a également été installée. Nous avons proposé de l’éclairage avec détecteurs de mouvement, de façon à faire fuir toute approche. Nous avons aussi sensibilisé le personnel en réunion de chantier ».
Vols de métaux = coût de production multipliés + retard dans les délais
« Sur ce chantier, il y a eu des vols de câbles d’alimentation des grues car ils sont particulièrement convoités, précise Alain Michaut. Nous avons donc proposé d’enfouir les câbles ou encore des gainages de façon à ce que si on coupe le câble, on ne puisse pas le retirer tout de suite ». Selon Pascal Devroe, le vol de câbles de grue serait un véritable fléau : « On nous a volé trois ou quatre câbles pour 15.000 euros mais le préjudice est à multiplier par deux si l’on prend en compte le coût de production de perdu ». L’astuce : entreposer des pré-fabriqués en béton pour rendre la tâche plus compliquée au voleur. « Mais ça coûte de l’argent de mettre et de retirer ce béton »…
L’argent, et plus précisément l’argent du cuivre, est le nerf de la guerre. Emmanuel Pion, dirigeant de l’entreprise Cepima, estime pour sa part « un manque à gagner de 50.000 euros sur ce chantier ! Mais le plus cher est le temps de tout remettre en état et l’impact sur les délais des travaux ». Pour la SNCF, particulièrement touchée par ses vols, la situation serait pire encore selon Sébastien Raymond : « Sur la ligne LGV par exemple, l’unité de mesure du vol de câble de terre est du kilomètre : je ne vous dirai pas comment le câble est enterré mais certains le savent, le déterrent et prennent quatre kilomètres d’un coup ! Le préjudice est énorme et c’est pour cela qu’aujourd’hui, la SNCF privilégie autant qu’elle le peut l’aluminium plutôt que le cuivre. Mais il ne faudrait pas que le cours de l’alu augmente… ».
Là est bien le problème : depuis trois ans, le cours du cuivre s’est envolé pour atteindre aujourd’hui 6.554 euros la tonne ! Autant dire que l’appât du gain en attire plus d’un… « Nous considérons comme professionnel tout ce qui est organisé en filière et comme amateur le particulier qui vient parce que le cours du cuivre est haut en ce moment. Il existe un effet boule de neige : la médiatisation des vols donnent des idées à certains… Mais un vol simple, c’est quand même trois ans de prison. Donc pour un particulier, l’idée de prendre un an ferme peut faire réfléchir. Au même temps, et je pense notamment aux toxicomanes, c’est moins « risqué » qu’un braquage », analyse l’enquêteur.
Mais que fait la loi ?
« L’Assemblée nationale vient d’adopter à l’unanimité des dispositions selon lesquelles les transactions de métaux ferreux ou non ferreux ne pourront plus se faire en numéraire mais obligatoirement par chèque ou par virement – une pièce bancaire en clair », explique Rémi Delatte, député de Côte-d’Or et maire de Saint-Apollinaire (21). « Une deuxième disposition prévoit de recourir au dispositif du tiers déclarant pour toute transaction de récupération de cuivre : celui qui rachète le cuivre devra déclarer au Fisc qu’il a acheté à telle ou telle personne. Donc il ne pourra plus y avoir de transactions avec des gens qui ne sont pas des professionnels. Mais il faut aussi que l’on interdise le rachat de cuivre brûlé… ».
Pourtant, selon Sébastien Raymond, « le problème aujourd’hui est qu’un particulier a le droit d’aller vendre chez un recycleur, dans un montant de 500 euros maximum. Mais le nombre de transactions n’est pas limité donc on peut en faire autant qu’on veut ! Après, la difficulté est de savoir si le cuivre est volé ou non. Mais si un particulier amène 400 kg de cuivre plusieurs fois, on peut se poser des questions. Et de par l’expérience que j’ai des registres, je sais qu’il existe beaucoup de particuliers qui amènent beaucoup de cuivre. Effectivement, il n’est pas marqué sur la gaine que le cuivre est volé mais il y a de quoi s’interroger ». Une marque pourrait tout de même révéler s’il y a eu vol ou non : les voleurs brûlent la gaine qui entoure le cuivre donc quelqu’un qui amène 300 kg de câbles brûlés serait particulièrement suspect…
Selon la préfecture, « pour renforcer la lutte contre le vol de métaux et lutter contre les filières de recel, le ministère de l’Intérieur a conclu en octobre 2008 un protocole avec la fédération des recycleurs de métaux (Federec). Cet engagement a pour but de favoriser le partenariat entre les forces de l’ordre et les professionnels à travers plusieurs axes de travail : mise en place d’un réseau d’alerte, mise en place d’une politique rigoureuse d’achat au détail, partenariat en matière de prévention situationnelle, plaintes, investigations et contrôles. Ce protocole, grâce à un important travail de partenariat et notamment avec la réunion de ce jour, est en cours de déclinaison au plan départemental ».
Des résultats
« Force est de constater que suite aux préconisations des référents sûreté, le vol s’est arrêté net sur le chantier. Alors que dans un chantier juste à côté, il y a encore eu des vols », reconnaît Emmanuel Pion. Selon Sébastien Raymond, depuis janvier 2011, dix-huit interpellations relatives aux vols de métaux en Côte-d’Or ont été recensées : « Nous avons deux types d’intervention : la brigade locale passe régulièrement sur le chantier pour « montrer du bleu ». Nous avons aussi des surveillances discrètes et des fois, cela fonctionne… C’est ce qu’il s’est passé récemment à Til-Châtel (21) : quand nous sommes arrivés, le gars était en train de voler. Il a pris deux ans ferme. Mais nous pouvons aussi recouper des informations grâce aux témoignages. Nous demandons aux gens de signaler les véhicules suspects : ça peut apporter une piste. Nous sommes dans un secteur où il existe peu de visibilité : la nuit, les gens dorment, donc le moindre petit détail, nous en sommes preneurs ».
MARILYN MONROE
Robbie Williams : Toujours prêt à se dénuder, même sur scène
Robbie Williams retrouve actuellement le groupe Take That pour une tournée à guichets fermés qui les conduira à travers tout le Royaume-Uni ainsi que pour quelques dates sur le continent européen. Le chanteur, que l’on pensait bien assagi depuis son mariage avec Ayda Field et l’acquisition d’un adorable bichon, a prouvé mercredi soir à Cardiff qu’il était toujours ce sale gosse que l’on adore : il a baissé son pantalon et dansé en slip !
Le spectacle des Take That s’articule de la sorte : le groupe commence à quatre sans Robbie, qui prend ensuite possession de la scène, seul, pour interpréter les tubes de sa carrière solo ; les Take That d’origine se reforment ensuite pour une fin de show explosive à cinq. C’est pendant qu’il était seul en possession des lieux, devant plus de 60 000 spectateurs amassés dans le Millenium Stadium de la capitale du Pays de Galles, que Robbie a eu un petit souci. En pleine interprétation de Let Me Entertain You, il déchire son pantalon, ce qui lui inspire un très chic : « Je suis tellement excité que j’en ai déchiré mon pantalon. »
Ce n’est pas tout, après cette mésaventure (à l’intérêt limité, reconnaissons-le), Robbie achève son passage solo par le très beau Angels. À la fin de la chanson, tout le monde est ému, mais Robbie préfère casser l’ambiance en baissant son pantalon et en se dandinant juste avant de rejoindre les coulisses. Sur les écrans géants, rien de moins qu’un plan du slip noir du chanteur. À 37 ans, il s’amuse toujours comme un gamin !
















