Archive | 26 mars 2011

Bourgogne : Le chômage repart à la hausse en février 2011

Dans un communiqué de presse envoyé jeudi 24 mars 2011, Pôle Emploi et la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) ont annoncé que le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A s’établit en février 2011 à 61.333 en Bourgogne. Ce nombre est en faible augmentation par rapport à la fin janvier 2011 avec +0,3% (soit +191) mais demeure stable sur un an.

En Bourgogne, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de catégories A, B, C s’établit à 97.423 à fin février 2011. Ce nombre évolue peu sur un mois (+23). Sur un an, il croît de 4,3%. En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B, C est également peu évolutif par rapport à la fin janvier 2011 avec -0,1% (+4,1 % sur un an).

Vision départementale

S’agissant de la catégorie A, selon le département,  le nombre de demandeurs d’emploi varie en janvier 2011 :

  • Côte-d’Or : +0,6%
  • Nièvre : +0,9%
  • Saône-et-Loire : +0,1%
  • Yonne : stagnation.

S’agissant de la catégorie A, B, C, selon le département, le nombre de demandeurs d’emploi varie entre -0,3% et -0,7% :

  • Côte-d’Or : -0,2%
  • Nièvre : stagnation
  • Saône-et-Loire : +0,1%
  • Yonne : +0,3%

Vision par sexe et tranche d’âge

En Bourgogne, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A augmente légèrement en février 2011 de +0,3% chez les hommes (-3,6% sur un an) et de +0,4% chez les femmes (+4,0% sur un an). Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A de moins de 25 ans enregistre un faible recul sur un mois (-0,4%) et régresse sur un an  (-7,2%). Sur un mois, le nombre de ceux âgés de 25 à 49 ans s’accroît faiblement (+0,2%) et celui des seniors progresse de +1,3%. L’évolution sur un an demeure contrastée : -1,8% pour les adultes et +13,0% pour les demandeurs âgés de 50 ans et plus. 

Pont-et-Massène (21) : Le club nautique mené en bateau ?

La démocratie locale est ici sacrifiée, sans exagération, sur l’autel des intérêts privés et politiques ! » : les mots sont durs mais Jean-François Cusey, président du comité de gestion de crise du Club nautique semurois les assume totalement. Selon lui, la structure sportive qui évolue sur le lac de Pont est victime d’un acharnement, de « maltraitances ». Si sa pérennité est largement remise en cause, elle n’a pas pour autant dit son dernier mot et invite passionnés et riverains à un apéritif solidaire le dimanche 27 mars 2011, à 11h, sur la plage du lac…

Un maire démissionnaire sur fond de polémique

Depuis bientôt deux ans, les bénévoles du club nautique semurois ont l’étrange sensation d’être mené en bateau. « Le problème de départ est simple, constate Jean-François Cusey, président du comité de gestion de crise du Club, mais est devenu très compliqué avec le temps ». A l’origine, il n’hésite pas à évoquer la possibilité d’une vengeance : « En 2000, suite à huit années de procédure et une saison d’expérimentation, nous avons obtenu l’autorisation d’utiliser des bateaux supérieur à 50cm cube. Après les Municipales de 2008, le poulain de l’ancien maire a voulu prendre sa revanche. Il a une vision d’un lac pour le héron ».

Élu en 2008, Éric Chamoy n’est plus maire du village de Pont-et-Massène. En effet, par une lettre en date du 24 mars 2011, la préfète de Bourgogne, Anne Boquet, a accepté la démission de ce dernier, étant entendu qu’il conserve son mandat de conseiller municipal. Pour Éric Chamoy, il ne s’agit que d’une « simple rotation pour raisons personnelles » métaphorisant même ce changement : « Comme dans une course cycliste, il y a un gars qui prend le vent pour entrainer son équipe puis il passe derrière ». Moins à l’aise, il explique en outre ne pas avoir reçu de demande de manifestation du club nautique alors que cette dernière se tient sur la voie publique…

Un risque de crue tous les 5.000 ans !

« Faux ! », rétorque pour sa part Jean-François Cusey, qui s’étonne que la lettre avec accusé de réception n’ait pas trouvé de destinataire. Un élément de plus pour celui qui revient sur la genèse du dossier : « Une expertise des berges a été menée, dont les conclusions, loin d’être accusatrices, annonçait un état d’érosion des berges – 400 mètres sur les douze kilomètres – mais pour des raisons naturelles. Lors d’une réunion à la préfecture, le maire a menacé les services de l’État d’avoir recours au tribunal ». Quinze jours après, le 08 octobre 2009, un arrêté était pris pour interdire, à titre conservatoire, la circulation d’embarcation à moteur thermique.

Pour trouver une issue aux problèmes, la préfecture demande l’organisation d’une table ronde : « Nous n’avons pas pu négocier avec nos détracteurs, si bien que le club n’a pas pu exercer en 2010, enregistrant un déficit de 10.000 euros. Combiné à la baisse du niveau du lac car le barrage ne serait finalement pas ancré et à un risque de crue quinquamillénale (ndlr : tous les cinq mille ans), la fréquentation du site a fortement baissé ». A cinq semaines de l’ouverture de la saison, le club est donc en plein doute.

Voici le SOS d’une asso en détresse

« C’est une réunion sympathique », commente pour sa part le désormais ancien maire de Pont-et-Massène : « Un arrêté préfectorale a été pris ; j’en reste là mais je trouve que c’est beaucoup de chahut pour le loisir de quelques-uns ». Entre sauvegarde l’environnement et développement touristique, Éric Chamoy rappelle que sa commune compte un camping de 150 places et souhaite développer sur le site tout un tourisme vert : « Notre projet – car même si je quitte le poste de maire, nous restons dans la continuité – est d’instaurer une meilleur signalétique du site, de sécuriser la zone et d’installer assez rapidement un bain flottant pour pallier la baisse du niveau ».

Jean-François Cusey déplore lui la condamnation à mort de son club : « Les 4.200 heures de bénévolats sont supplantées par des intérêts politiques » : Marc Patriat, conseiller général et président de la communauté de communes du Sinémurien, aurait « pactisé avec tonton (ndlr : François Patriat, président du conseil régional de Bourgogne), qui a décidé, contre l’avis de Michel Neugnot et de Safia Otokoré, de suspendre les subventions ». Un ras-le-bol que ne manquera pas de dénoncer le président lors de cet apéritif solidaire, qui se tiendra dimanche 27 mars 2011, à 11h, sur la place du lac de Pont – repli sur la maison pour tous de Semur-en-Auxois en cas de pluie : « Nous lançons un SOS », conclut-il. Le 1er avril prochain, il est convoqué à la préfecture de Côte-d’Or en présence de Marc et François Patriat, du maire de Pont et d’un représentant de Voix navigable de France (VNF) et de l’État. L’épilogue d’une longue histoire ?