Archive | 18 mars 2011

ORGANIGRAMME: tout est dit !!!!

Voici une image qui a le mérite d’expliquer remarquablement le concept d’organigramme.  

Maintenant, on comprend mieux pourquoi : 
1) quand les haut dirigeants regardent en bas, ils ne voient que de la merde; 
2) quand les simples employés regardent en haut, ils ne voient que des trous du cul.

Bourgogne : Adeptes de musiques actuelles ? Formez-vous !

Dans un communiqué reçu lundi 14 mars 2011, le Pôle d’enseignement supérieur de la musique (PESM) en Bourgogne informe que les inscriptions à la formation supérieure dans le domaine des musiques actuelles sont ouvertes jusqu’au 10 mai 2011.

Pour en savoir plus, lire le dossier de presse ci-dessous (partie) et ci-joint (complet).  

« Avec la réforme de l’enseignement supérieur dans le domaine culturel menée par le ministère de la Culture, il est maintenant possible de perfectionner une pratique instrumentale ou vocale dans le domaine des musiques actuelles en aboutissant à un ou plusieurs diplômes reconnus aux niveaux national et européen. Une petite révolution dans un secteur traditionnellement rétif à toute « institutionnalisation » et où les parcours de formation pouvaient prendre des allures de parcours du combattant ! 

Ainsi chanteurs et instrumentistes en jazz, chanson, hip-hop, rock, électro et autres styles du champ esthétique des musiques actuelles, pourront-ils développer leur projet artistique et leur répertoire personnel, leur pratique en groupe, élargir leur culture musicale, approfondir leur connaissance des nouvelles technologies, travailler l’espace scénique et la conscience corporelle, … 

Une offre complète et cohérente, aboutissant à trois diplômes de niveau bac + 2 et bac + 3. Le tout dans un lien étroit et constant avec la scène et les concerts publics, les étudiants bénéficiant également d’un accompagnement de leur projet professionnel. 

Ce nouveau cursus est ouvert au Pôle d’enseignement supérieur de la musique en Bourgogne (PESM Bourgogne) depuis septembre 2010. Il accueille des promotions de 12 étudiants de diverses esthétiques pour favoriser la confrontation dynamique de ces esthétiques.  

Une nouvelle promotion sera accueillie en septembre 2011. Les inscriptions pour cette nouvelle promotion ont lieu jusqu’au 10 mai 2011. Le cursus est accessible aux musiciens titulaires du baccalauréat (ou équivalent). Il faut également, soit présenter un dossier attestant d’une réelle expérience musicale avec un niveau instrumental ou vocal confirmé et une pratique artistique collective (expérience scénique et/ou d’enregistrement), soit être titulaire d’un diplôme d’études musicales d’un conservatoire (DEM ou équivalent). 

Les inscriptions ont lieu jusqu’au 10 mai 2011. Les tests d’admission sont organisés le 31 mai (épreuves écrites) et du 21 au 24 juin 2011 (épreuves pratiques). 

informations complémentaires 

PESM Bourgogne : 03 80 58 98 90 – contact@pesm-bourgogne.frhttp://www.pesm-bourgogne.fr »

Beaune (21) : Le Festival du film policier dévoile ses jurés et les films en compétition !

Dans un communiqué reçu jeudi 17 mars 2011, la Ville de Beaune annonce les différents jurés du Festival international du film policier de Beaune 2011, qui se déroulera du mercredi 30 mars au dimanche 03 avril 2011.

Pour en savoir plus, lire le dossier de presse ci-dessous et les communiqués ci-joints. 

  • « Le jury longs-métrages 

Pour cette troisième édition, REGIS WARGNIER sera le président du Jury Longs Métrages. Il sera entouré de : 

STEFANO ACCORSI-Comédien 
FRED CAVAYÉ-Réalisateur et scénariste 
CLOVIS CORNILLAC-Comédien 
MIREILLE DARC-Comédienne et réalisatrice 
THIERRY FREMONT-Comédien 
GAEL MOREL-Réalisateur et scénariste 
FLORENCE PERNEL-Comédienne 
LINH-DAN PHAM-Comédienne 

  • La compétition longs-métrages 

Le dimanche 03 avril, lors de la cérémonie de clôture du Festival, les membres du Jury Longs Métrages, présidé par le réalisateur et scénariste français REGIS WARGNIER, remettront le GRAND PRIX et le PRIX DU JURY à l’un des 8 films en compétition. Le Jury Police, composé de policiers venus de tous horizons, assistera aux mêmes projections et attribuera son propre prix, le Prix Spécial Police. 

La compétition accueille 8 réalisateurs de 8 nationalités différentes. 8 films qui reflètent cette année encore la vitalité du genre et l’inépuisable questionnement qu’il suscite. Les réalisateurs vont dépeindre entre autres, les retraites peu paisibles d’un ancien agent spécial coréen ou d’un policier belge. Nous plonger dans le froid de l’hiver canadien et la moiteur hongkongaise. Faire resurgir les secrets d’un ancien camorriste et d’un agent du Mossad. Et révéler la face cachée d’une famille australienne peu ordinaire et d’un jeune éleveur pas si innocent que cela. 8 univers où le temps laisse des traces indélébiles, où la porosité des familles et des milieux est dangereuse et où l’appartenance et le lien ne peuvent être des choix anodins. 

  • ANIMAL KINGDOM (Australie) – De David Michôd (1er film)

Avec James Freschville, Guy Pearce, Ben Mendelsohn, Joel Edgerton, Luke Ford, Jacki Weaver 

Une rue anonyme dans la banlieue de Melbourne. C’est là que vit la famille Cody. Profession : criminels. L’irruption parmi eux de Joshua, un neveu éloigné, offre à la police le moyen de les infiltrer. Il ne reste plus à Joshua qu’à choisir son camp. 

Distribution: ARP Sélection  

  • BULLHEAD (Rundskop) (Belgique) – De Michael R. Roskam – 1er film 

Avec Matthias Schoenaerts, Jeroen Perceval, Jeanne Dandoy, Barbara Sarafian, Tibo Vandenborre, Frank Lammers  

Le jeune éleveur de bétail Jacky Vanmarsenille est sollicité par un vétérinaire véreux afin de conclure un marché avec un négociant en viande flamand dont la réputation est plus que douteuse. Mais le meurtre d’un agent de la police fédérale et la confrontation inattendue de Jacky avec un sombre secret surgi de son passé vont déclencher une série d’événements lourds de conséquences. 

Ventes à l’étranger : Celluloid Dreams 

  • GOOD NEIGHBOURS (Canada) – De Jacob Tierney 

Avec Scott Speedman, Emily Hampshire, Jay Baruchel, Xavier Dolan, Gary Farmer  

En  plein cœur de l’hiver, un tueur en série sévit dans le quartier Notre Dame de Grace de Montréal. Les locataires d’un vieil immeuble se demandent si l’un d’entre eux ne serait pas le meurtrier… 

Ventes à l’étranger : Myriad Pictures 

  • IL ETAIT UNE FOIS UN MEURTRE (The Silence) (Allemagne) – De Baran Bo Odar 

Avec Ulrich Thomsen, Wotan Wilke Möhring, Katrin Sass, Burghart Klaussner, Sebastian Blomberg, Karoline Eichhorn 

Un vélo trouvé dans un champ de blé. Une adolescente disparue. L’histoire se répète-t-elle ? 23 ans auparavant, une jeune fille du nom de Pia a été violée et assassinée exactement au même endroit. Serait-il arrivé la même chose à Sinikka, treize ans ? Krischan, le policier retraité qui avait mené l’enquête, est convaincu qu’il y a un lien entre les deux crimes. Au moment des faits, ses efforts pour arrêter le meurtrier étaient restés vains; cette fois-ci, son jeune collègue et lui sont déterminés à le traîner devant la justice.  

Distribution : DistriB Films  

  • L’AFFAIRE RACHEL SINGER (The Debt) (Etats-Unis) – De John Madden 

Avec Helen Mirren, Sam Worthington, Tom Wilkinson, Jessica Chastain, Marton Csokas, Jesper Christensen, Ciarán Hinds  

Rachel Singer, ancien agent du Mossad, a pris part en 1965 à une mission secrète destinée à capturer et faire juger un criminel de guerre nazi, le tristement célèbre « chirurgien de Birkenau ». Trente ans plus tard, un homme fait son apparition, prétendant être ce médecin. Pour découvrir la vérité, Rachel doit retourner en Europe de l’Est, hantée par le souvenir de la mission et celui de ses deux co-équipiers. Elle va devoir affronter les traumatismes du passé et s’acquitter enfin de la dette qu’elle a contractée tant d’années auparavant. 

Distribution: Universal Pictures International France  

  • THE INSIDER (The Stool Pigeon) (Hong Kong) – De Dante Lam 

Avec Nick Cheung, Nicholas Tse, Lunmei Kwai, Kai Chi Liu, Pu Miao, Yi Lu 

Dans son métier d’inspecteur, Don Lee accorde beaucoup de crédit aux informations de ses indics. Lors d’une délicate affaire de vol à main armée, Don a fait appel à Guy pour infiltrer une bande très dangereuse, dont le redoutable chef est un certain Barbarian. Or les preuves collectées s’avèrent inexploitables, et seul un témoignage devant le procureur pourrait faire tomber le malfrat. Mais, au grand dam de l’inspecteur,  rien ne se déroule comme prévu… 

Distribution : Wild Side Films Relations presse: Benjamin Gaessler 

  • THE MAN FROM NOWHERE (Corée du Sud) – De Lee Jeongbeom 

Avec Won Bin, Kim Saeron, Kim Hyoseo, Kim Taehun  

Le seul lien avec l’extérieur de l’ancien agent spécial Taesik est une petite fille, Somi, qui habite à côté de chez lui. La mère de la fillette vend de la drogue à son compte sans informer l’organisation criminelle pour laquelle elle est censée travailler. Elle confie un jour un sac de marchandise à Taesik sans l’avertir du contenu. Les trafiquants se rendent compte de la supercherie et kidnappent la mère et sa fille. Ils sont prêts à les relâcher si Taesik accepte de faire une livraison pour eux… 

Distribution : TF1 

  • UNE VIE TRANQUILLE (Una vita tranquilla) (Italie) – De Claudio Cupellini 

Avec Toni Servillo, Marco D’Amore, Francesco Di Leva, Juliane Köhler, Leonardo Sprengler  

Rosario Russo, un restaurateur de cinquante ans, s’est installé depuis douze ans en Allemagne où il mène une vie paisible entouré de sa femme Renate et de son fils Mathias. La vie tranquille de Rosario va prendre un tournant dramatique le jour où deux jeunes italiens arrivent sans prévenir. L’un d’eux, Diego, n’est autre que le premier fils de Rosario, qu’il avait abandonné quinze années auparavant pour fuir un passé qu’il aurait préféré oublier. Rosario s’appelait alors Antonio De Martino, il était l’un des plus féroces et des plus puissants camorristes de la région de Caserta… 

Distribution: Bellissima films 

  • LE JURY SANG NEUF 

Le réalisateur, scénariste et comédien FRÉDÉRIC SCHOENDOERFFER, président du Jury Sang Neuf, sera entouré de : 

VALERIE EXPERT-Journaliste 
LEA FAZER-Réalisatrice et scénariste 
JEAN-CHRISTOPHE GRANGÉ-Ecrivain 
FLORENCE THOMASSIN-Comédienne 

  • LA COMPETITION SANG NEUF 

Le dimanche 3 avril, lors de la cérémonie de clôture du Festival, les membres du Jury Sang Neuf, présidé par le réalisateur, scénariste et comédien français Frédéric SCHOENDOERFFER, remettront le Prix sang neuf à l’un des 6 films en compétition.  

La compétition Sang Neuf accueille cette année 6 films. Rédemption, sexe, violence, trafic, évasion, meurtres et nuits sans limites. Le chemin de croix de nos héros sonde les dessous de villes aux quatre coins du monde : Los Angeles, la cité des anges, la prestigieuse Oxford, la paisible Red Hill, une petite ville mennonite d’Ontario, la tentaculaire Séoul et l’endiablée Kinshasa. 

  • L.A. I HATE YOU (Etats-Unis) – De Yvan Gauthier 

Avec Warren Ostergard, Paul Conway, Paul Sloan, Rebecca DaCosta, Malcolm McDowell, Gregory Itzin, Dedee Pfeiffer, William Forsythe  

Un acteur qui aspire à devenir une star de films d’action, un bon père de famille frustré et un jeune homme rongé par la culpabilité se croisent dans trois histoires de sexe, de violence, de rédemption et de meurtre se déroulant dans la Cité des Anges : Los Angeles en Californie. 

Ventes à l’étranger : The Little Film Company 

  • MR NICE (Royaume-Uni) – De Bernard Rose 

Avec Rhys Ifans, Chloë Sevigny, David Thewlis, Luis Tosar, Elsa Pataky, Omid Djalili, Crispin Glover, Jamie Harris  

À la fin des années 60, Howard Marks quitte son Pays de Galles natal pour la prestigieuse université d’Oxford, où il découvre les plaisirs des soirées psychédéliques. Afin de rendre service, il s’improvise passeur de marijuana. S’appuyant sur ses amitiés dans les services secrets et avec un chef de l’IRA, il développe un réseau de transport de cannabis entre le Pakistan et Londres, et se retrouve bientôt à la tête du plus grand trafic de marijuana d’Europe. 

Distribution: UFO Distribution 

  • RED HILL (Australie) – De Patrick Hughes (1er film)

Avec Ryan Kwanten, Steve Bisley, Tommy Lewis, Claire van der Boom, Christopher Davis, Kevin Harrington  

Lorsque le jeune officier de police Shane Cooper vient s’installer dans la petite ville de province de Red Hill, avec son épouse enceinte, il pense y trouver la tranquillité pour y fonder une famille. Mais l’annonce de l’évasion de prison d’un repris de justice sème un véritable vent de panique au sein des forces de l’ordre locales et le premier jour de Shane Cooper tourne vite au cauchemar. Distribution: CTV International 

  • SMALL TOWN MURDER SONGS (Canada) – De Ed Gass-Donnelly 

Avec Peter Stormare, Aaron Poole, Martha Plimpton, Jill Hennessy, Stephen Eric McIntyre, Ari Cohen, Jackie Burroughs  

Walter, un officier de police vieillissant d’une petite ville mennonite de l’Ontario,  arrive à cacher un passé violent jusqu’au jour où un meurtre met à rude épreuve son existence devenue paisible. 

Ventes à l’étranger : Visit Films 

  • THE UNJUST (Corée du Sud) – De Ryoo Seung-wan 

Avec Hwang Jungmin, Ryoo Seungbum, Yoo Haejin, Chun Hojin, Ma Dongseok, Woo Donki 

Une série de meurtres tient le pays en haleine et comme la police n’arrive pas à mettre la main sur le meurtrier, l’opinion publique cède peu à peu à la panique. Le milieu politique commence à intervenir et le président s’en mêle. Choi, un inspecteur incontestablement doué, mais dont les méthodes d’investigation ont toujours contrecarré son avancement, voit dans cette affaire sa dernière chance de pouvoir enfin faire carrière.   

Ventes à l’étranger : CJ  Entertainment 

  • VIVA RIVA ! (Congo) – De Djo Tunda wa Munga (1er film) 

Avec Patsha Bay Mukuna, Manie Malone, Hoji Fortuna, Alex Herabo, Marlène Longage, Diplome Amekindra, Angélique Mbumba, Nzita Tumba, Jordan N’Tunga  

Kinshasa, où la vie nocturne et trépidante semble toujours prête à engloutir le temps. Quelques rares privilégiés y mènent la grande vie, au mépris de tous les laissés pour compte. Ceux qui n’ont rien envient ceux qui ont tout et n’aspirent qu’à une seule chose : devenir les nouveaux maîtres de la nuit. Riva est l’un de ces rêveurs. Il rentre au pays plein aux as après dix ans d’absence, bien déterminé à s’offrir une folle nuit… 

Production : Formosa Productions 

Chenôve (21) : Inauguration d’un nouveau « tremplin » social

Suite au retrait de la Caisse nationale d’allocations familiales (CAF) de la gestion directe des centres sociaux, le conseil municipal de la ville de Chenôve, dans le Grand Dijon, a décidé d’en créer un avec les moyens du bord. Inauguré mardi 17 mars 2011, ce nouveau centre – baptisé « Le Tremplin » – a pour vocation d’accompagner des administrés dans leur compréhension des futurs enjeux urbains de la ville. Objectif ? « Rapprocher institution et habitants dans un espace dédié à la solidarité », explique le maire de Chenôve. Ce nouveau service de proximité sera d’ailleurs au cœur du futur centre-ville.

Pensé comme un lieu de rencontre, d’animation et d’échange, le Tremplin sera également tourné vers l’initiative et le monde associatif. « Il s’agit de créer un espace favorable au développement du lien social et familial dans un tissu qui devra comprendre et s’inscrire dans un projet urbain du « vivre ensemble ». » L’inauguration aura surtout été l’occasion pour le maire Jean Esmonin de rappeler l’engagement et l’investissement opérationnel des équipes municipales « sur la voie de la solidarité et de l’égalité des chances ». Un discours tourné vers l’avenir même s’il s’est retrouvé marqué par la crainte d’un « climat socio-économique qui se dégrade »…

Cantonales 2011 en Côte-d’Or : Face-à-face dans le canton de Vitteaux

Dernière étape avant le premier tour des élections cantonales, dimanche 20 mars 2011 ! Pour le vingt-et-unième débat d’idées précédant cette échéance, dijOnscOpe porte son regard sur le canton de Vitteaux, où les candidats en lice – Christine Bécavin (Divers gauche, soutenue par Europe écologie-Les Verts et Cap 21), Gérard Demartini (Front national), Geneviève Duc (A Gauche vraiment), Didier Martin (Forces de progrès) et François Sauvadet (Initiatives Côte-d’Or) – se sont prêtés au jeu des questions-réponses…

  • Portrait-robot du canton

Le canton de Vitteaux compte 3.288 habitants selon l’Insee. Les vingt-huit communes qui le composent sont Arnay-sous-Vitteaux, Avosnes, Beurizot, Boussey, Brain, Champrenault, Charny, Chevannay, Dampierre-en-Montagne, Gissey-le-Vieil, Marcellois, Marcilly-lès-Vitteaux, Massingy-lès-Vitteaux, Posanges, Saffres, Saint-Hélier, Saint-Mesmin, Saint-Thibault, Sainte-Colombe, Soussey-sur-Brionne, Thorey-sous-Charny, Uncey-le-Franc, Velogny, Vesvres, Villeberny, Villeferry, Villy-en-Auxois et Vitteaux. Il compte 9,5% de chômeurs contre 8,8% en Côte-d’Or et 23% de retraités contre 21,1% en Côte-d’Or.

  • Cinq candidats

Divers gauche (Liste Europe Écologie-Les Verts et Cap 21) : Christine Bécavin. La candidate n’a pas répondu aux questions de dijOnscOpe.

 Front national : Gérard Demartini. Le candidat n’a pas répondu aux questions de dijOnscOpe.

– PCF 21 (Liste A Gauche vraiment) : Geneviève Duc, 48 ans, salariée de l’industrie pharmaceutique. 

– Parti socialiste (Liste Forces de progrès: Didier Martin, 52 ans, praticien hospitalier, président de l’office de tourisme de Dijon et de Bourgogne Tourisme, adjoint au maire de Dijon délégué au tourisme, aux relations extérieures et aux congrès, conseiller délégué au développement économique du Grand Dijon. Le candidat n’a pas répondu aux questions de dijOnscOpe.

Nouveau centre (Liste Initiatives Côte-d’Or) : François Sauvadet, 57 ans, député de la quatrième circonscription de la Côte-d’Or, président de la communauté de communes du canton de Vitteaux et adjoint au maire de Vitteaux. Le candidat n’a pas répondu aux questions de dijOnscOpe.

→ Le conseiller général actuel du canton est François Sauvadet, 57 ans, député de la quatrième circonscription de la Côte-d’Or, président de la communauté de communes du canton de Vitteaux et adjoint au maire de Vitteaux.

  • Le canton en cinq questions…

1 – La commune de Vitteaux a la chance de disposer d’un hôpital mais la question de la désertification médicale en milieu rural n’en est pas moins d’actualité… Quelles seraient vos pistes pour attirer de nouveau les médecins à la campagne ?

– Christine Bécavin (EELV-Cap 21) : Réponse non parvenue.

– Gérard Demartini (FN) : Réponse non parvenue. 

– Geneviève Duc (A Gauche vraiment) : « Nous avons la chance d’avoir cinq  médecins généralistes sur Vitteaux. Malheureusement d’autres cantons sont  moins favorisés, le renouvellement de la population médicale doit se poser sérieusement. Étant proche, de part ma profession, du quotidien des médecins, je constate les difficultés qu’ils rencontrent lorsqu’il faut trouver un remplaçant. 

Néanmoins, s’installer à la campagne reste un choix qui doit être fait pour une qualité de vie différente de la vie citadine. Prioritairement, nous, élus devons maintenir un accès correct aux services publics, écoles, collèges, lycées, postes, hôpitaux, aux commerces et à la culture. Nous devons rendre attractive la vie dans nos campagnes. 

Parallèlement, créer une bourse d’étude contre un engagement contractuel à travailler dans les zones déficitaires, favoriser les maisons médicales. Exiger une augmentation du numérus clausus et revaloriser la médecine générale en milieu rural  dans le cadre de son cursus universitaire ».

– Didier Martin (Forces de progrès) : Réponse non parvenue.

– François Sauvadet (Initiatives Côte-d’Or) : Réponse non parvenue.

2 – Quel plan d’action mener pour garantir un accès optimal au haut débit internet sur tout le canton ? Plus largement, à l’échelle de la Côte-d’Or, pensez-vous nécessaire d’engager un « plan Marshall » pour en finir avec la fracture numérique dans le département ?

– Christine Bécavin (EELV-Cap 21) : Réponse non parvenue.

– Gérard Demartini (FN) : Réponse non parvenue. 

– Geneviève Duc (A Gauche vraiment) : « Parler de « plan Marshall » reste un clin d’œil un peu démesuré, nous n’avons pas besoin des importations américaines pour assurer techniquement la couverture ADSL sur le département mais cela va, en effet, avoir un coût. Le financement peut s’envisager au niveau départemental en partenariat avec la région et pourquoi pas avec une participation de France Télécom Orange.

Sur le canton de Vitteaux, le projet à été mené en dépit du bon sens d’où un gaspillage d’argent pour un résultat plus que médiocre. Hors il faut savoir qu’aujourd’hui internet est aussi un moyen de travail à domicile qui peut favoriser l’arrivée de nouveau ménage. Il faut donc envisager, village par village, quel sera le meilleur moyen technique pour avoir un accès optimal à internet, Cela peut passer par le satellite, la fibre optique suivant la situation géographique de chacun ».

– Didier Martin (Forces de progrès) : Réponse non parvenue.

– François Sauvadet (Initiatives Côte-d’Or) : Réponse non parvenue.

3 – Le canton compte 30% de retraités et 14% d’habitants de plus de 75 ans selon l’Insee. La réforme de la dépendance étant le grand chantier social de 2011 : quel projet porterez-vous à l’échelle du canton comme celle du Département ?

– Christine Bécavin (EELV-Cap 21) : Réponse non parvenue.

– Gérard Demartini (FN) : Réponse non parvenue. 

– Geneviève Duc (A Gauche vraiment) : « Ce sujet doit être considéré au niveau national pour que les personnes concernées bénéficient d’une égalité de traitement. Je défendrais au Conseil Général l’idée de l’aide à l’investissement dans les maisons de retraites pour alléger le prix du séjour ; appel à projet pour la création de petites unités entre EHPAD et le maintient à domicile.

Je défendrais, pour le Canton,  une égalité de traitement  pour que fortunés ou non, citadins ou ruraux, les citoyens aient accès aux structures médicales nécessaires pour terminer dignement leur vie ; le maintient à domicile des personnes, avec médicalisation à domicile lorsque l’état de la personne le permet ; la formation d’un personnel qualifié avec un temps de travail hebdomadaire, rémunéré, des contrats à durée indéterminé pour se consacrer de nos anciens ».

– Didier Martin (Forces de progrès) : Réponse non parvenue.

– François Sauvadet (Initiatives Côte-d’Or) : Réponse non parvenue.

4 – La dette de la Côte-d’Or s’élevait en 2010 à 229,9 millions d’euros selon un dossier du magazine Capital (Lire ici l’article). Elle risque d’augmenter encore en 2011. Comme conseiller général, donneriez-vous la primeure à la multiplication des projets ou à la réduction des investissements pour assainir les finances du Département ?

– Christine Bécavin (EELV-Cap 21) : Réponse non parvenue.

– Gérard Demartini (FN) : Réponse non parvenue. 

– Geneviève Duc (A Gauche vraiment) : « Premièrement demander un Audit concernant l’utilisation du budget du conseil général. Deuxièmement exiger le remboursement de la compensation des transferts de compétence de l’Etat au Département soit quarante millions d’euros.

Troisièmement ne plus financer ce qui n’est pas de la compétence du conseil général par exemple l’aéroport de Longvic. Et  recentrer sur leur véritable objectif les différents postes budgétaires. Sur le canton faire un état des lieux avec chaque commune et orienter les dépenses vers le nécessaire, évaluer celui-ci et adapter la contribution des communes à leur moyen. Défendre au niveau du Département une mutualisation des besoins et des dépenses des communes dans les communautés de communes ».

– Didier Martin (Forces de progrès) : Réponse non parvenue.

– François Sauvadet (Initiatives Côte-d’Or) : Réponse non parvenue.

5 – Pouvez-vous évoquer un projet qui vous tient à cœur ?

– Christine Bécavin (EELV-Cap 21) : Réponse non parvenue.

– Gérard Demartini (FN) : Réponse non parvenue. 

– Geneviève Duc (A Gauche vraiment) : « Je défendrais le  retrait  du projet de loi de réforme territoriale afin de développer une vraie démocratie locale. N. Sarkozy, soutenu par F. Sauvadet au Parlement, veut confier au secteur privé les services publics rendus par les collectivités locales, qui assurent les trois quarts de l’investissement. Cela au prix d’un abandon des populations les moins solvables, des services les moins rentables, des territoires les moins favorisés… C’est aussi l’emploi public et la place des agents territoriaux qui sont menacés. C’est là tout l’objectif de la réforme territoriale en passe d’être adoptée.

Au contraire c’est de plus de démocratie dont ont besoin les habitants des cantons ruraux avec des élus proches de leurs préoccupations, des collectivités locales qui impliquent les populations dans l’élaboration des projets suivant les besoins au lieu de chercher à éloigner les citoyens et parfois même les élus municipaux dans le cadre de la communauté de communes,  des décisions qui les concernent ».

– Didier Martin (Forces de progrès) : Réponse non parvenue.

– François Sauvadet (Initiatives Côte-d’Or) : Réponse non parvenue.

Côte-d’Or : Deux courses cyclistes pour le prix d’une !

Les beaux jours reviennent et les compétitions en extérieur reprennent leurs droits ! La petite reine se taille d’ailleurs la part du roi puisque samedi 19 et dimanche 20 mars 2011, deux courses se dérouleront à Dijon, soit les classiques Troyes-Dijon et Dijon-Auxonne-Dijon (DAD), toutes deux organisées par le SCO Dijon. Alors que Sylvain Georges s’était imposé sur le Troyes-Dijon et qu’Olivier Grammaire avait pris les devants sur le « DAD » en 2010, qui leur succédera en 2011 ? Managers du SCO Dijon, Bernard et Romain Mary font le point pour dijOnscOpe…

Une nouvelle organisation

C’est l’histoire d’une vieille dame, une vieille dame qui, dit-on, serait la plus ancienne classique amateur encore programmée, mais qui avait pour habitude d’être organisée le même jour que le la Reine des classiques… Cette année, les habitudes vont changer : « La course était souvent programmée en même temps que le Paris-Roubaix et les spectateurs ne répondaient pas présents aux bords de la route, alors qu’ils se déplaçaient plus nombreux pour le Troyes-Dijon ! Nous avons donc décidé de les organiser le même week-end ». Les jambes des coureurs du SCO Dijon seront donc mises à rude épreuve durant ces « deux jours sous pression », comme le rappelle Romain Mary, manager.

Après une saison 2010 en demi-teinte, 2011 doit être synonyme de renouveau : « Il faut bien avouer qu’on s’attendait à mieux », nous confiait déjà Romain Mary en février dernier (Lire notre article ici). « Sur le papier, nous pouvions prétendre au tiercé gagnant en coupe de France mais nous avons eu quelques déceptions. Sur le plan local, nous avons réalisé de bonnes prestations au Tour de Côte-d’Or (Lire tous nos articles ici) et surtout au Dijon-Auxonne-Dijon » (Lire notre article ici). Lors de la course, Olivier Grammaire a d’ailleurs assuré le travail et l’a emporté au sprint. Une victoire qui manquait à son palmarès.

331 kilomètres pour un week-end

« Nous sommes organisateurs, précise Bernard Mary. C’est donc toujours un plus de remporter une course devant son public ». Comme un enchainement, la première course – le Troyes-Laignes-Dijon – portera samedi 19 mars les coureurs jusqu’à la capitale des Ducs, d’où ils s’élanceront le lendemain pour le Dijon-Auxonne-Dijon : « On a toujours à cœur de bien faire à la maison, renchérit Romain Mary. Nous avons deux courses aux profils différents et donc des attentes différentes pour chacun des joueurs ». Les parcours sont en effet disparates : le Troyes-Dijon propose plusieurs belles montées avec un double passage par le secteur de Villecomte-Saussy, tandis que le Dijon-Auxonne-Dijon traversera la plaine de la Saône avec la promesse d’un parcours moins vallonné.

« Pour le Troyes-Dijon, j’attends un peu plus de Sébastien Grédy ou Alexis Coulon, car il faudra grimper pour réussir à Dijon tandis que pour le DAD, je compte plus sur Benjamin Cantournet ou Sébastien boire par exemple. » Benjamin Pascual, blessé pendant un an, signe depuis le début de la saison un retour en fanfare. Déjà présent sur deux podiums lors de courses de deuxième catégorie, il sera aligné au sein de l’équipe du SCO avec une pression encore plus grande : c’est en effet sous ses fenêtres que sera tracée la lignée d’arrivée du Troyes-Dijon !

Avec respectivement 162,5 et 168,2 kilomètres, les deux courses devraient faire le plein de spectateurs, d’autant plus que l’organisation a réservé quelques surprises : avant de souffler sa centième bougie en 2012, le Dijon-Auxonne-Dijon poursuit sa mue. Pour ne pas lasser aussi bien les coureurs que les spectateurs, le parcours traversera cette année Pontailler-sur-Saône et Lamarche-sur-Saône, avant de traverser à trois reprises Auxonne. Pour la course de la veille, Romain Mary l’assure : « Il faudra avoir un profil de grimpeur pour espérer s’en sortir ! ». L’arrivée, plus aplanie, devrait laisser aux sprinteurs le champ pour s’exprimer…

Les itinéraires horaires

  • Troyes – Dijon | Samedi 19 mars 2011

Départ fictif | Laignes : 15h50
Départ réel | Sortie de Laignes : 13h00
Chatillon-sur-Seine : entre 13h39 et 13h44
Villecomte : entre 15h26 et 14h41 (1), 16h02 et 16h20 (2)
Dijon : entre 16h40 et 17h03
Arrivée | Dijon : entre 16h47 et 17h10

  • Dijon – Auxonne – Dijon | Dimanche 20 mars 2011

Départ fictif | Dijon : 12h50
Départ réel | Sortie de Quétigny : 13h00
Entrée circuit 1 | Vielvierge : entre 13h53 et 13h59
Lamarche-sur-Saône : entre 14h24 et 14h32 (1), 15h09 et 15h22 (2), 15h48 et 16h04 (3)
Genlis : entre 16h06 et 16h25
Arrivée | Dijon : entre 16h40 et 17h02

Nucléaire : La Bourgogne peut-elle s’en passer ?

Des milliers de morts et une remise en cause quotidienne de la place du nucléaire dans le monde : tel est le bilan que tirent les médias de la catastrophe qui s’abat sur le Japon depuis vendredi 11 mars 2011. Et si le nucléaire disparaissait, la Bourgogne serait-elle prête à faire face à ce défi énergétique ? Pour répondre à cette question, dijOnscOpe a fait le tour des réalisations et des projets liés aux énergies renouvelables dans la région, entre géothermie, photovoltaïque, éolien ou encore bois énergie… Conclusion : cette dernière ressource pourrait bien sauver la Bourgogne !

  • L’éolien : 72 mégawatts (MW) contre 1.000 escomptés

Lentement mais sûrement… L’énergie éolienne fait son nid en Bourgogne, forte d’un gisement de vent offrant un potentiel compris entre 1.600 et 1.800 MW – soit l’approvisionnement de 1,6 à 1,8 million de foyers (Lire document joint). Ce dernier est particulièrement important dans le Nord de l’Yonne, sur les collines du Sénonais, et d’autres zones présentent un bon potentiel comme l’Auxerrois, le massif du Morvan, le plateau de Langres ou encore les reliefs des Hautes-Côtes en Côte-d’Or… En théorie, il faudrait atteindre 1.000 MW pour entrer dans les objectifs européens de « 20% d’énergies renouvelables par territoire en 2020 » et satisfaire ainsi les besoins de la moitié des Bourguignons. Dans les faits, le compte est loin d’être bon.

Les deux réalisation de la région ont en effet une puissance maximale de 72 MW au total… A Saint-Seine-l’Abbaye, en Côte-d’Or, les 25 éoliennes – 50 MW en tout – couvrent les besoins annuels d’environ 48.000 personnes, tandis qu’à Beurey-Bauguay, deuxième parc de Bourgogne, les six éoliennes peuvent fournir en continu 12 MW à la population.

Si la Bourgogne devait se passer de nucléaire dès demain, l’éolien ne ferait donc pas de miracles pour les 1.638.588 habitants de la région… Et pour 2020 ? Les projets font leur chemin. 82 nouvelles implantations d’éoliennes ont déjà reçu leur permis de construire pour une puissance de 178 MW et de nouvelles pistes sont en cours d’étude aujourd’hui, pour 350 MW supplémentaires. La Bourgogne peut donc s’attendre à voir éclore dans la décennie les projets « Compagnie du Vent » – 23 éoliennes réparties sur les communes d’Etalante, Poiseul-la-Grange et Echalot -, « Pays de St-Seine » – 25 éoliennes divisées entre Bligny-le-Sec, Villotte-Saint-Seine, Turcey et Saint-Martin-du-Mont – ou encore la centrale éolienne « De la Montagne » du côté de Grosbois-en-Montagne, en Côte-d’Or…

  • L’énergie solaire : 15 MW… et des coups de frein

Les années 2000 auront vu l’essor du photovoltaïque en Bourgogne, les années 2010 connaîtront peut-être son déclin… Au 30 septembre 2010, 2.763 installations représentant 15 MW de puissance étaient raccordées au réseau d’électricité dans la région mais, d’une part, les projets ne bénéficient plus de l’aide du conseil régional ni du Fonds européen de développement régional (Feder) depuis mai 2010 ; d’autre part, le gouvernement a baissé de 20% les tarifs de rachat de l’électricité par EDF pour les projets mis en place après le 02 décembre 2010, ce qui a pour conséquence de revoir à la baisse les intentions d’investissement en la matière (Lire ici notre article et ici LExpress.fr).

Et les 1.000 MW générés chaque année par les panneaux photovoltaïques du futur dépôt de tramway dijonnais ? S’ils permettraient de compenser en totalité les besoins en énergie électrique du centre de maintenance, de produire un surplus d’électricité réinjecté dans le réseau EDF et d’éviter le rejet d’environ cent tonnes de CO2 par an, son avenir est compromis… « Le projet d’équipement en panneaux photovoltaïques du futur dépôt du tramway est aujourd’hui remis en cause par la publication d’un nouveau cadre règlementaire organisant la filière photovoltaïque en France », remarquait François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon et président du Grand Dijon, lors de la soudure du premier rail de tramway, vendredi 11 mars 2011 (Lire ici notre article).

Seule lueur d’espoir pour une relance de ce secteur en Bourgogne : le projet de centrale photovoltaïque de Semur-en-Auxois (Lire ici Semur Magazine). D’une capacité comprise entre trois et cinq mégawatts, ses douze hectares de panneaux couvriront largement les besoins de la population de la commune dès 2012… Mais là encore, la filière bourguignonne est loin du compte en cas de disparition du nucléaire !

  • La filière « bois énergie » : déjà 7% de la consommation énergétique régionale !

« La forêt occupe un tiers du territoire de la Bourgogne : le bois a donc toujours été exploité comme source d’énergie même si un recul significatif de 50% a été constaté pour le chauffage domestique dans les années 1990 au profit des énergies fossiles, moins chères et plus faciles à utiliser », remarque l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Aujourd’hui, le bois énergie représente environ 7% de la consommation énergétique régionale et on dénombre 240 chaufferies collectives ou industrielles opérationnelles pour une puissance de 270 MW en janvier 2011…

Et si l’avenir énergétique de la Bourgogne passait par le bois ? Avec 200 MW de plus que l’éolien en fonctionnement aujourd’hui, le potentiel du bois énergie pourrait même être doublé selon l’Ademe : « Plus d’un million de mètres cubes supplémentaires – à dominante feuillus – pourraient être mobilisés chaque année, à condition d’investir dans la desserte forestière et de promouvoir les coupes d’amélioration pour garantir une gestion durable des forêts. Cette mobilisation supplémentaire permettrait un doublement de la consommation régionale de bois énergie ». Et les projets ne manquent pas… Sur la période 2007-2013, l’Ademe compte contribuer à la réalisation de 200 nouvelles chaufferies bois industrielles et collectives.

L’avantage du procédé ? L’approvisionnement est moins coûteux que le fioul et repose sur des circuits économiques locaux. L’inconvénient ? L’investissement initial, soit environ 150.000 euros pour une chaufferie, qui pèse lourd dans un budget de petite commune…

  • Le biogaz au stade des micro-projets

Le biogaz est un gaz naturel provenant des effluents d’élevage ou des déchets ménagers. Produit à partir d’un processus de fermentation – ou méthanisation – il peut ensuite être utilisé comme combustible afin de produire de la chaleur et de l’électricité. Actuellement, seule une installation de méthanisation en industrie agro-alimentaire fonctionne en Bourgogne : il s’agit de la fromagerie Gaugry à Brochon, en Côte-d’Or, qui méthanise le petit lait. Le biogaz produit sert ensuite à chauffer ses locaux. Le premier projet de méthanisation dans le monde agricole est en cours de construction au Gaec des Plots situé à Devay, dans la Nièvre. La méthanisation des déjections d’élevage et des déchets agro-alimentaires produira l’électricité et la chaleur nécessaires pour chauffer une douzaine de maisons via un réseau de chaleur de 800 mètres. Sa mise en service est prévue pour le deuxième semestre 2011.

En ce qui concerne la valorisation des déchets ménagers, trois centres fonctionnent déjà en Bourgogne. A Saint-Florentin et Saint-Fargeau, dans l’Yonne, le biogaz permet de produire de la chaleur afin de traiter les jus de décharge. Le centre de Chagny, en Saône-et-Loire, tire du biogaz de la chaleur comme de l’électricité. Loin d’être une solution-miracle, le biogaz est toutefois une alternative qui pourrait alimenter en énergie de nombreuses exploitations bourguignonnes…

  • La géothermie : un faible potentiel en Bourgogne

Le micro-hydraulique étant encore embryonnaire en Bourgogne, nous terminerons ce tour d’horizon par la géothermie – ou prélèvement de la chaleur contenue dans le sol. Elle se décline en trois catégories : la géothermie très basse énergie (température inférieure à 30°C) ayant recours aux pompes à chaleur ; la géothermie basse énergie (température entre 30 et 90°C) ; et la géothermie haute énergie (température supérieure à 150°C).

« En Bourgogne, il n’y a pas de potentiel géothermique haute énergie. Le potentiel basse énergie se résume à la source chaude de Bourbon-Lancy, en Saône-et-Loire, utilisée à des fins thermales et dont la température est de 56°C. Enfin, le potentiel en géothermie très basse énergie est assez faible concernant les nappes et plus important concernant la chaleur du sol », résume l’Ademe. A ce titre, la construction de dix pavillons locatifs chauffés par pompes à chaleur à Sennecé-lès-Macon, en Saône-et-Loire, pourrait servir d’exemple pour de futurs projets…

En conclusion, le nombre et la nature des projets de développement des énergies alternatives en Bourgogne ne permettent pas, aujourd’hui, de pallier une éventuelle disparition du nucléaire. Cependant, le potentiel de la filière bois et de l’éolien dans la région pourraient contribuer, d’ici 2020, à réduire le lien de dépendance à cette énergie…