Archive | 25 mars 2011

Dijon-Longvic, base arrière de la guerre en Libye

Où sont donc passés les avions de chasse de la Base aérienne 102, que l’on entend d’habitude si régulièrement lorsqu’ils survolent Dijon pour leur entraînement ? Réponse : sur le théâtre des opérations en Libye, contribuant à la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne en vue de protéger la population civile contre les frappes militaires du colonel Kadhafi. Au cœur de la base militaire de Dijon-Longvic, dont l’état d’alerte permanent est doublé d’un renforcement drastique des dispositifs de sécurité, Jean-Marc Vigilant, son commandant, a tenu jeudi 24 mars 2011 la première conférence de presse autorisée par l’Etat-major des Armées depuis le début de la guerre, six jours après le début de l’intervention. Il évoque le premier bilan des missions attribuées aux pilotes dijonnais, les opérations qu’ils continuent de mener en Libye et quelques bases de stratégie militaire, très utiles pour mieux comprendre ce qui se passe en ce moment dans le ciel africain…

Jeudi 17 mars 2011 : la BA 102 Dijon-Longvic entre en guerre

Contrôles de sécurité renforcés, escorte obligatoire pour les journalistes ou encore personnels – du commandant aux chargés de communication – en tenue militaire de la tête aux pieds : la BA 102 de Dijon-Longvic est en guerre ; et cela se voit. « Nous aurions voulu vous recevoir plus tôt mais, lorsqu’il y a des opérations réelles en cours, la seule personne qui peut s’exprimer est le porte-parole du chef d’Etat-major des Armées », commence Jean-Marc Vigilant, commandant de la base. Aujourd’hui, l’Etat-major a donné son accord pour que les forces militaires de l’Hexagone impliquées en Libye puissent communiquer sur leur action au sein de l’opération Harmattan – nom donné à la participation française en Libye…

Que s’est il donc passé à Dijon à partir du jeudi 17 mars 2011, jour où la résolution 1973 des Nations Unies a lancé l’opération aérienne internationale en Libye (Lire ici le texte de la résolution sur LeMonde.fr) ? « Immédiatement, nous avons reçu l’ordre du président de la République de nous préparer à être engagés très rapidement. Aussi, dans la nuit-même du vote de la résolution et pendant toute la journée du lendemain, tout le personnel de la base aérienne a travaillé pour préparer six Mirage 2000-5 en configuration maximale », explique Jean-Marc Vigilant. Réservoir de carburant supplémentaire, armement complet, missiles air-air à infrarouges ou électromagnétiques, missiles d’interception et de combat aérien (Mica), équipements de contre-mesures électroniques « pour brouiller les radars ou leurrer les missiles ennemis » : tout a été pensé pour que le potentiel de chaque avion soit poussé à son maximum. « Je tiens d’ailleurs à saluer le travail exceptionnel de nos mécaniciens, qui ont oeuvré nuit et jour pour en arriver là ».

Au matin du samedi 19 mars 2011, l’unité dijonnaise est bien au rendez-vous. A 14h30, une première patrouille de deux Mirage 2000-5 décolle de Dijon en direction de la Libye… « Ce départ avait une connotation particulière car c’était la première fois, je pense depuis le conflit du Kosovo en 1999, qu’une mission opérationnelle réelle décollait avec des avions armés depuis le territoire national pour faire une projection de puissance directement sur un théâtre d’opérations extérieur », remarque Jean-Marc Vigilant.

Première mission : sept heures de vol et un baptême du feu pour les pilotes

Après 2.200 km de vol et un premier ravitaillement dans le ciel méditerranéen, les deux avions dijonnais ont rejoint une patrouille de chasseurs bombardiers – des Mirage 2000-D de la base de Nancy – avant d’entrer, parmi les premiers, dans l’espace aérien libyen. « C’est là une capacité très rare pour les armées de l’air dans le monde. On appelle cela une « capacité de projection de puissance et d’entrée en premier sur un théâtre hostile ». Notre patrouille est passée juste après les Rafale de la base de Saint-Dizier pour venir en protection d’un raid de bombardiers avec des objectifs militaires dans le Sud de Benghazi (ndlr : la capitale de l’insurrection libyenne) », détaille le commandant de la BA 102.

Une mission synonyme de baptême du feu pour les deux pilotes dijonnais, qui ont vu des missiles sol-air monter dans leur direction pendant l’opération… « Ils ont échappé aux tirs grâce à leurs contre-mesures électroniques, d’une part, mais aussi grâce à leur connaissance exacte des défenses sol-air de Kadhafi : ils volaient donc à une altitude supérieure à la portée de ces missiles dont on connaît parfaitement la nature – ils sont de fabrication soviétique », analyse Jean-Marc Vigilant. A l’issue d’une phase de sept heures sur ce théâtre d’opération, les avions bombardiers ont frappé des objectifs militaires « parfaitement identifiés, qui tiraient sur les populations civiles », avant de repartir vers la Corse, à Solenzara, base de repli pour les opérations françaises…

Mission accomplie ? « Oui : nos Mirage ont assuré la supériorité aérienne dans la zone de Benghazi : c’est leur mission de temps de guerre. Ils devaient s’opposer à l’utilisation de l’espace aérien par un aéronef étranger à la coalition – ou qui ne serait pas un avion de transport humanitaire – et aucun avion libyen n’a en effet décollé.  Dans ce cadre la mission est remplie, bien qu’elle ne soit pas terminée. Le résultat est là », souligne le commandant de la BA 102. Aujourd’hui, quatre nouveaux avions Dijonnais ont rejoint la Corse et six Mirage 2000-5 font désormais partie de la coalition aérienne internationale.

La supériorité technologique, arme de guerre infaillible

Une fin a toujours des moyens… Pour cette guerre, ils sont nombreux à être déployés depuis Dijon et le territoire hexagonal. « Tout d’abord, pour pouvoir réaliser ces missions à très longue distance, nous avons besoin d’avions ravitailleurs : on s’appuie sur une demi-douzaine d’appareils basés à Istres, dans les Bouches-du-Rhône, qui accompagnent nos avions de chasse jusque dans la zone », commence Jean-Marc Vigilant. Et de continuer : « Nous disposons également d’un avion Awacs – ou Système de détection et de contrôle aérien (SDCA) – qui offre une couverture radar de la zone d’exclusion aérienne ». Positionné en Méditerranée, il permet de détecter tout avion qui survole l’espace aérien libyen. Surtout, cet appareil détenu par un très petit nombre de pays transmet les informations à des « chasseurs de supériorité aérienne », eux aussi à la pointe de la technologie…

« Le Mirage 2000-5 peut détecter des cibles à près de cent kilomètres, il dispose de missiles qui lui permettent de détruire celles-ci à plusieurs dizaines de kilomètres et son radar multi-cibles est capable de détecter un grand nombre d’objectifs et d’en suivre automatiquement huit pour en engager quatre. En clair : le pilote peut tirer quatre missiles qui vont, chacun, aller sur un avion différent », détaille Jean-Marc Vigilant. Et de remarquer : « Le fait de disposer de chasseurs de cette technologie donne à la France la capacité d’entrer en premier dans une zone hostile ».

Et du côté des pilotes ? Le cadre ne leur est pas tout à fait inconnu… « Depuis des années, nos pilotes répètent au quotidien des missions de convoyage longue distance, d’accompagnement de raids, d’établissement de zones d’exclusion aérienne : c’est leur quotidien, ils savent le faire », relève le commandant de la BA 102. Toutes les procédures relatives au travail avec des alliés ou à l’établissement d’un plan de vol sur un territoire étranger étaient donc bien intégrées avant le départ. Seule différence – et elle est de taille : « D’une part, ils emportent de l’armement réel ; d’autre part, ils sont réellement exposés au danger », relève Jean-Marc Vigilant. « Mais, pour avoir assisté au briefing de la mission partie en Libye, je peux témoigner de la grande sérénité des pilotes, de leur professionnalisme, dû à la haute qualité d’un entraînement reconnu au niveau international ».

Et si un avion libyen décollait dans la zone d’exclusion aérienne ?

Affaire de haute technologie et de savoir-faire des pilotes, la guerre aérienne qui se déroule actuellement en Libye est guidée officiellement par des motivations politiques, face à l’armée du colonel Kadhafi et aux côtés des populations insurgées. Mais comment se déroule, de l’intérieur, une telle opération ? Du côté de la stratégie, le premier ordre est politique : en France, le chef des Armées est le président de la République. « A sa suite, le chef d’Etat-major des Armées est chargé de mettre en oeuvre cet ordre. Il est  lui-même relayé par les différents Etats-majors, qui élaborent des plans. Par exemple, une partie de l’Etat-major va être chargée de choisir les moyens qui seront engagés. Des spécialistes se prononcent ainsi sur le type de chasseurs, de missiles etc. dont nous avons besoin pour exécuter l’ordre », détaille Jean-Marc Vigilant. Un important travail de renseignement appuie également ces décisions. Vient ensuite l’Air task order – ou plan de bataille -, qui définit de façon très précise quel avion va décoller, de quelle nationalité, avec quel armement, à quelle heure, selon quelle trajectoire, à quel moment il doit être sur la zone… ». Dans ce cadre précis, chaque pays reste maître de ses moyens et informe les autres membres de la coalition de ses intentions de vol, en temps et en heure. « Nous nous coordonnons pour occuper l’espace, le temps, et ne pas faire la même chose au même moment et au même endroit ! », résume Jean-Marc Vigilant.

Et si un avion libyen décollait dans la zone d’exclusion aérienne ? Il serait immédiatement détecté par un Awacs, qui transmettrait ensuite les informations au pilote d’un Mirage ou d’un Rafale en vol en lui indiquant d’allez l’intercepter. « Les avions se rapprochent, effectuent les contrôles prévus, et le neutralisent si c’est effectivement un appareil de la partie adverse », explique le commandant de la BA 102. Et après ? « Nos missiles sont autonomes. Par infrarouge ou détection électromagnétique, ils se fixent sur la cible jusqu’à l’impact, quelles que soient les évolutions de l’ennemi. L’intérêt est qu’une fois le missile tiré, on peut se soustraire immédiatement à la menace adverse ».

Côté dommages collatéraux, Jean-Marc Vigilant est catégorique : « Dans l’armée de l’air française, les pilotes de chasse sont entraînés à ne tirer que s’ils ont parfaitement identifié l’objectif et s’il n’y a aucun risque de dommage collatéral. On ne tire qu’à coup sûr et que si l’on est certains qu’il n’y aura pas de civils à proximité. La règle d’or : il vaut mieux rater un objectif militaire, ne pas le tirer, plutôt que d’avoir des pertes civiles ou blesser des gens qui ne seraient pas des opposants ou des militaires. Le but, quand même, est d’aller là-bas pour protéger des civils ! ».

Pendant ce temps-là à Dijon…

Avec six de ses avions partis à Solenzara, en Corse, le personnel de la BA 102 Dijon-Longvic ne se tourne pas les pouces pour autant ! « Nous sommes base arrière, soutien en temps zéro. Dès que nos équipes en Corse nous font signe, nous faisons tous les efforts nécessaires pour pouvoir répondre à leur demande et satisfaire leurs besoins logistiques, techniques et humains », souligne Jean-Marc Vigilant. Et la guerre peut durer longtemps à ce rythme, selon le commandant de la base… « Nous avons entamé un processus de regénération de nos forces et nous changerons régulièrement de pilotes si le conflit durait plusieurs semaines – comme l’a laissé entendre Nicolas Sarkozy. Pour les avions, les mécaniciens travaillent en continu pour – comme on dit dans notre jargon – « sortir des avions », c’est-à-dire mettre les avions en état de vol avec le potentiel complet d’utilisation ».

Finis pour plusieurs mois, les sons de réacteurs au-dessus de l’agglomération dijonnaise ? Et non ! Si les avions ne décollent plus aujourd’hui de la base aérienne, la permanence opérationnelle – capacité à assurer la sécurité du territoire national – est toujours assurée depuis Dijon… En cas de problème, deux Mirage 2000-5 sont effectivement prêts à s’envoler… et ainsi rappeler leur présence aux Dijonnais !

Voitures incendiées à Quetigny (21) : Une enquête, deux affaires résolues…

Il aura fallu à peine plus d’un mois aux enquêteurs de la gendarmerie de Côte-d’Or pour retrouver les responsables de la nuit de violence qui a secoué la ville de Quetigny, dans le Grand Dijon, le samedi 19 février 2011 : en effet, vingt-deux voitures ont été saccagées et huit ont été brûlées cette nuit-là… Suite à de très nombreuses interpellations, le maire de la commune, Michel Bachelard, le procureur de Dijon, Éric Lallement, et le colonel Janus, qui commande le groupement de gendarmerie de Côte-d’Or, organisaient jeudi 24 mars 2011 une conférence de presse pour faire part de leur réussite, d’autant plus qu’une autre affaire a pu être résolue en parallèle…

Affaire du chauffeur de bus agressé : un mineur de 13 ans dans le coup… 

« Cette enquête a nécessité de longues heures de travail et de longues journées de travail. Pour avoir lu les comptes rendus qui ont été faits, je mesure à sa juste valeur l’ensemble des auditions, des investigations et des heures d’écoutes téléphoniques – ou plus exactement d’interceptions de messages qui nous ont beaucoup aidés dans cette affaire pour résoudre les faits. En tout cas, ce travail a été mené avec succès in fine« , a affirmé Éric Lallement, procureur de la République de Dijon. 

Un succès d’autant plus complet que l’enquête a permis de faire la lumière sur deux affaires : celle des voitures dégradées mais aussi l’agression d’un chauffeur de bus Divia le 29 janvier 2011, vers 21h, par trois personnes cagoulées, qui avaient dérobé une somme d’argent. « Si la somme n’était pas très importante, les conditions étaient extrêmement graves puisqu’il y avait eu utilisation d’une arme de poing et d’un couteau, a noté le procureur. Ce qui montrait là une détermination et une violence importante, qui avait d’ailleurs justifié un mouvement des personnels de Divia » (Lire ici un communiqué sur le sujet). Dans cette affaire, trois mineurs ont été mis en examen, l’un étant âgé de 13 ans. Tous ont fait l’objet d’une mesure de placement, hors de la famille : ils ont été déférés au parquet mercredi 23 mars, où ils ont été entendus par le juge d’instruction. 

Affaire des voitures incendiées : 19 interpellations en deux semaines 

La deuxième affaire résolue est l’ensemble des faits survenus la nuit du 19 au 20 février 2011 : « Je résume les faits en terme de qualification pénale puisque nous avions, en début de nuit, le vol d’un scooter et sa dégradation par incendie, des dégradations sur les vitres avant et arrière d’une trentaine de véhicules, puis l’incendie de plusieurs véhicules, vers 21h. Ensuite, une autre série d’incendies, plus tard dans la nuit, dans un lieu différent. Enfin, quelques jours plus tard, la dégradation des vitres de la salle Mendès France. C’est donc cet ensemble de faits pour lesquels, aujourd’hui, nous savons a priori ceux qui a participé directement ou indirectement aux faits : nous sommes en présence d’un groupe pas forcément homogène, les uns participant à tel fait et les autres à tel autre fait », a détaillé Éric Lallement. 

Au terme de dix-neuf interpellations survenues la semaine dernière et cette semaine, onze personnes ont été mises en examen, dont deux mineures – les autres étant de « jeunes majeurs » selon les enquêteurs. Les chefs de mise en accusation sont « dégradations volontaires sur les véhicules par incendie » et « vol » pour le cyclomoteur, mais aussi « participation à une association de malfaiteurs » : « Nous avons découvert en effet que l’un des commanditaires ce ces actions – originaire de Quetigny – était détenu à la prison de Dijon et correspondait par messages avec un certain nombre de jeunes sur la commune de Quetigny, leur donnant un certain nombre d’instructions ». 

Sur les onze mis en examen, celui qui était déjà détenu a fait l’objet d’un nouveau mandat de dépôt ; le procureur a précisé que ce dernier avait d’ailleurs « été éloigné de la maison d’arrêt de Dijon pour être placé dans un autre établissement pénitentiaire, plus sécurisé et surtout, pour éviter de continuer, soit à l’intérieur de l’établissement, soit par des contacts avec l’extérieur, à pouvoir avoir une quelconque influence sur d’éventuels comparses ». Les autres mis en examen ont été simplement placés sous contrôle judiciaire, avec un certain nombre d’interdictions. Éric Lallement de spécifier : « À l’égard de deux d’entre eux, j’ai personnellement fait appel de la décision du placement sous contrôle judiciaire, en souhaitant que ces deux personnes soient placées en détention car je considère qu’au regard des faits qui leur sont reprochés, il m’apparaît plus normal qu’ils soient placés en détention, ne serait-ce que pour une durée limitée. Il s’agit d’une nécessité de marquer un coup d’arrêt que la juge des libertés n’a pas estimé nécessaire. C’est le combat judiciaire classique et la cour d’appel tranchera la semaine prochaine sur cette situation ». Enfin, sur les deux mineurs qui ont été interpellés, l’un a fait l’objet d’un placement judiciaire. 

Le colonel Janus a ensuite expliqué avoir été confronté à une double difficulté au départ de l’affaire : « Il existait peu d’éléments et il ne fallait pas que cela continue. Une surveillance physique – discrète et visible – a permis au bout d’un moment d’identifier le noyau des auteurs. Et l’enquête nous a démontré que l’intention des protagonistes était d’aller bien au delà de ces huit voitures brûlées et vingt-deux véhicules dégradés. Avec l’appui de la préfecture qui nous a accordé des forces mobiles de police et de gendarmerie sur plusieurs semaines, nous avons réussi notre objectif et nous continuons d’ailleurs à apaiser la situation. Toutes les nuits vous voyez des patrouilles de gendarmes mobiles et de gendarmes départementaux dans l’agglomération ».  

Le temps des remerciements

A la fin de la conférence de presse à laquelle ont assisté une vingtaine de personnes, les enquêteurs de la gendarmerie, présents dans la salle, ont été applaudis. Michel Bachelard a souhaité « remercier tous les enquêteurs d’avoir « mis le paquet » pour trouver les auteurs des faits ». Éric Lallement, de son côté, a félicité les services de gendarmerie, parlant « d’un travail extraordinaire » et « d’une enquête pas facile à mener car face à de brefs temps d’action » : « Il est extrêmement difficile de mener une enquête sur des faits aussi impromptus et avec des jeunes qui se déplacent très rapidement. C’est d’autant plus difficile de rassembler des preuves dans le cadre des incendies puisque cela a pour conséquence la destruction même de toute trace ».

Par ailleurs, le procureur de la République a également souhaité « remercier la population de Quetigny car nous aurions pu tomber sur une population qui aurait pu manifester son mécontentement face à des agressions de cette nature. Mais nous nous sommes trouvés face à une population qui a aidé, d’une certaine manière par son calme et parfois par des gestes plus positifs encore, à faire aboutir cette enquête. Je dirais que la population a fait confiance. Je garde en mémoire la réunion publique qui a montré que la population avait des questions à poser mais dans le calme et la sérénité, bien que le mot puisse paraître excessif dans ce cas. En tout état de cause, cela a été un vrai moment de citoyenneté »…

Éric Lallement fait écho ici à la réunion organisée le 03 mars 2011, qui avait réuni plus de 500 personnes à l’espace Mendès France à l’invitation du maire de Quetigny. Aujourd’hui, Michel Bachelard explique : « Dès mon retour, j’avais été reçu par madame la préfète (ndlr : Anne Boquet) et rapidement nous avons eu l’idée de faire une réunion publique pour expliquer aux habitants de Quetigny ainsi qu’aux victimes » (Lire ici le compte-rendu de la réunion dans le journal de la commune). 

« Le procureur de la République vous a laissé un message »

Désormais, une phase d’information judiciaire commence : « Un juge d’instruction a été saisi de ces faits et c’est lui qui aura à préciser le rôle de chacun ; néanmoins, dans le temps de la garde à vue, nous avons pu savoir à peu près qui avait fait quoi », a affirmé le procureur qui souhaite que les personnes mises en examen comparaissent devant la juridiction correctionnelle avant la fin de l’année ».

Et d’ajouter : « Nous souhaitons que des faits d’une telle nature restent des faits exceptionnels et il m’apparaît important qu’à travers notre détermination à lutter contre toutes les formes de délinquance, nous marquions une position ferme d’intervenir de manière systématique pour faire en sorte que de tels faits ne se renouvellent pas et que des villes tranquilles restent une réalité, que l’on ne transforme pas les villes périurbaines en lieu de délinquance ». Michel Bachelard a ajouté « qu’il fallait montrer que ça ne pouvait pas rester impuni. Nous faisons beaucoup de prévention mais ça ne peut être valable que si la sanction arrive. Et la sanction devra arriver mais c’est la justice qui en décidera ». 

Pour terminer, le procureur a adressé « un message à l’égard de tous ceux qui ont participé à ces actes : ils auront à être jugés au cours des prochains mois et donc il est de leur intérêt, bien évidemment, non seulement de respecter les dispositions du contrôle judiciaire mais aussi de faire en sorte qu’on les oublie avant qu’ils ne passent en jugement, car toute cette période constitue pour nous une période probatoire ». 

Circuit Dijon-Prenois : Des paddocks à « Need for speed » !

A 39 ans, le circuit automobile Dijon-Prenois entre dans l’âge de raison ! Depuis le 26 mai 1972, le tracé initial de 3.289 mètres – qui est ensuite passé à 3.801 mètres – a supporté les plus grands, étant même le théâtre de la première victoire en grand prix du champion Alain Prost. La page F1 tournée depuis 1984, le circuit veut être désormais un acteur économique majeur de la région. Avec pas moins de 200.000 visiteurs en 2010, Dijon-Prenois fera d’ailleurs son apparition prochainement dans le célèbre jeu vidéo de course de voitures « Need for speed », qui compte aujourd’hui plus de cent millions de ventes. Petit tour d’horizon des projets 2011 du circuit à la veille du championnat de France des circuits qui se tiendra samedi 26 et dimanche 27 mars prochains…

Ils n’ont pas de F1… mais des idées !

Yannick Morizot, président du circuit Dijon-Prenois, a le sourire. En 2010, il peut se targuer d’avoir ouvert son circuit 260 jours sur 265… « Nous sommes actuellement l’un des circuits les plus sollicités de France ! […] Sans rêver du retour de la F1, je veux redonner son lustre d’antan à un circuit qui devient incontournable ». En 1974, soit deux ans après son ouverture, le circuit est en effet choisi pour accueillir son premier grand prix de France de Formule 1. Une épopée qui prendra fin en 1984 avec une délocalisation de la compétition sur le circuit Paul Ricard, dans le Var, puis à Magny-Cours, dans la Nièvre.

Or l’hiver n’est pas synonyme d’hibernation pour la direction du circuit dijonnais, qui a engagé de nombreux travaux telle la refonte des virages 6 et 7 – ou courbe des Gorgeolles – et du virage de la Combe : « Il faut que chacun soit fier du circuit, poursuit Yannick Morizot. Nous souhaitons développer un sentiment d’appartenance et de fierté d’avoir un circuit aussi compétitif dans notre patrimoine ». Une dynamique qu’il juge « bonne » est en marche depuis six ans ; en témoigne par exemple la prochaine intégration du circuit dans une des séries de jeux vidéo les plus vendus au monde : « A partir de fin mars – le 31 mars 2011 précisément -, nous aurons une visibilité mondiale. Le circuit a en effet été numériquement modélisé pour tous les fans du jeu « Need for speed » distribué à plus de cent millions d’exemplaires ».

Un programme décapant

Une belle vitrine pour le site, qui rappelle qu’en plus des 250.000 à 300.000 euros de taxes et d’impôts directement versés aux collectivités territoriales, il joue un rôle important dans le paysage économique local en générant directement 70.000 nuitées et 200.000 repas par an. Et pour continuer à rayonner, le circuit a trouvé son crédo : l’historique ! A commencer par le Grand Prix de l’âge d’or, une vieille institution qui se déroulera pour la septième fois à Dijon les 25 et 26 juin 2011. Or si « cette course remporte les suffrages de tous les concurrents », les organisateurs ne comptent pas en rester là : « Cette année, parmi les nouveautés, nous avons souhaité créer une ambiance années 1970 avec des prototypes mais aussi un plateau historique italien », commente Patrick Quiniou, organisateur de la compétition. Au total, vingt-cinq départs seront au programme de ce week-end avec notamment une course de side-car.

Néanmoins, l’événement qui attire le plus de public est la Coupe moto légende. Avec 25.000 spectateurs en 2010, il s’agit du plus gros événement de la structure. « Mille motos des débuts jusqu’en 1986 évolueront sur deux jours », avec des têtes d’affiche comme Steve Baker ou encore Yvon Duhamel, connu pour ses centaines de victoires… Deux compétitions qui seront la suite des supers séries FFSA devenues GT tours et championnat de France des circuits.

Plein gaz sur les compétitions

En 2010, David Halliday était de la partie ! Cette année, il participera à nouveau à cette compétition aux côtés notamment d’Olivier Panis. Si la politique change cette année, le spectacle restera identique avec comme ossature de la compétition les véhicules de tourisme mais aussi le championnat de France F4, la Carrera Cup, la Clio et la Seat Leon cup. Une compétition qui devrait être plus spectaculaire et mettra à l’épreuve les nouveaux aménagements du circuit comme la réalisation d’une arène sur le terrain naturel pour offrir un meilleur spectacle aux passionnés.

Les choses sérieuses débutent cependant très vite avec le championnat de France des circuits les 26 et 27 mars 2011. Une tradition pour l’ouverture de la saison avec au programme des berlines, des monoplaces ou encore des prototypes. Le Dijonnais Thomas Comparot sera d’ailleurs de la partie.

Dijon : Une épreuve du concours d’infirmière annulée pour « disparition de copies »

Quand on aime on ne compte pas ! Le Centre hospitalier universitaire (Chu) de Dijon a déposé plainte vendredi 18 mars 2011, suite à la disparition d’une dizaine de copies de l’épreuve d’étude de texte du concours d’admissibilité à l’Institut de formation en soins infirmiers (IFSI). L’épreuve, qui comportait deux parties – un test d’aptitude et une étude de document portant sur l’augmentation et le vieillissement de la population française -, devra donc être repassée. Un choix qui ne fait pas l’unanimité !

C’est reparti pour un tour !

« Un événement indépendant de la volonté de l’institut », avance le Chu de Dijon dès les premières lignes de son communiqué, rendu public sur son site internet jeudi 24 mars 2011. Inscrit au concours dans l’optique de devenir infirmier au bataillon des marins-pompiers de Marseille ou à la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, Guillaume, 19 ans, éprouve une certaine rancœur, comme beaucoup d’autres : « Sur les conseils d’un ami en troisième année d’école d’infirmier, je ne me suis pas beaucoup préparé mais j’ai privilégié les recherches sur internet pour la culture générale et la pratique de quelques tests psychotechniques ».

S’il a été inspiré par le sujet en lui-même, l’idée de devoir plancher à nouveau dans quelques jours ne l’enchante guère : « On n’a pas vraiment le choix », explique-t-il, avant de conclure : « On verra bien ce que la nouvelle épreuve va donner ». Après Chalon-sur-Saône (71) et Beaune (21), Émilie préparait son troisième concours à Dijon. A bientôt 19 ans, la jeune fille s’emporte dans un premier temps, suite à l’annonce de la nouvelle, puis temporise son propos.

La nouvelle épreuve sera donc organisée le mardi 12 avril 2011 au matin, dans les mêmes salles que celles de l’épreuve initiale : les amphithéâtres Aristote et Platon, salles modulables de la faculté de Médecine. Le Chu de Dijon affirme que l’épreuve de culture générale sera réorganisée « dans les mêmes conditions que l’épreuve initiale et dans le délai réglementaire le plus court possible ; ceci afin de maintenir les épreuves orales d’admission dans la période prévue, de délivrer les résultats définitifs à la date annoncée du 30 juin, et d’assurer la rentrée de septembre 2011 ».

Les résultats des épreuves d’admission seront toutefois reportés au lundi 09 mai 2011 – en lieu et place du mercredi 04 mai 2011. Tous les candidats seront très prochainement informés nominativement et recevront une nouvelle convocation par lettre recommandée afin de recomposer pour cette épreuve uniquement.

Cantonales 2011 : Une semaine de remerciements… et d’appels au vote

Pour en savoir plus, lire les communiqués de presse ci-dessous.

– Jean-Philippe Morel, président du Parti radical, conseiller municipal de Longvic : « L’abstention justifie la réforme des collectivités locales pour clarifier demain les compétences de chaque collectivité. Au premier tour les électeurs de Côte-d’Or ont contredit les pronostics et ont souhaité une Côte-d’Or équilibrée, au service de tous les territoires ruraux et urbains. Dimanche prochain il faudra conforter ce choix en votant pour les candidats qui portent ce projet au côté du président Sauvadet. Sur Dijon 5, le candidat radical Lionel Fourré sera présent au second tour pour porter les valeurs de la République. Comme élu de la 3e, je me réjouis également du duel sur le canton de Dijon 4, Pierre Jacob ayant mis en ballotage le conseiller général sortant. Dans ces deux cantons de Dijon 4 et 5  le Front national a été éliminé. Dimanche prochain, les électeurs pourront ainsi clairement faire le choix de soutenir la politique de la majorité départementale ».

– Liste Europe écologie-Les Verts Côte-d’Or et Cap21 : « Les candidats EELV/CAP21 remercient les électrices et les électeurs de l’ensemble des cantons. Nos résultats traduisent une attente forte de transformation écologique des politiques publiques, de la gouvernance renouvelée et transparente en Côte d’Or. À l’occasion de ces élections cantonales, les candidats écologistes ont doublé leurs résultats par rapport aux cantonales de 2004. Ce succès est dû à leur rassemblement et à leur travail de terrain. Cependant, le niveau de l’abstention et la montée du FN illustrent l’inquiétude et le désarroi d’une partie grandissante des citoyens. Au-delà du débat figé entre UMP et PS, EELV et CAP21 incarnent une offre politique nouvelle. Construisons-la ensemble dès le 21 mars ! Europe Écologie-Les Verts et CAP21 appellent tous les écologistes à faire barrage dimanche prochain au Front National sur l’ensemble du département. Nous regrettons que les conditions d’un accord programmatique et électoral entre les forces de gauche et les écologistes n’aient pas trouvé d’issue avant le premier tour. Dans ce contexte, nos organisations ne donneront aucune consigne de vote pour le second tour. »

– Gilbert Menut, conseiller général du canton de Fontaine-Lès-Dijon, maire de Talant : « Le premier tour des élections cantonales sur les Cantons de Dijon et de Fontaine-Lès-Dijon, montre le ressaisissement de la Majorité du Conseil Général et l’essoufflement de la gauche socialiste dans l’agglomération. Avec 20 points d’avance sur le concurrent socialiste, je remercie très chaleureusement tous les électeurs qui ont fait le chemin des urnes ce dimanche. C’est un beau résultat pour François-Xavier Dugourd et moi dans un contexte global difficile. Cet élan doit être confirmé au second tour, et j’appelle tous les électeurs à une salutaire mobilisation pour confirmer le 1er tour, démentir les mauvais augures et donner à la Côte-d’Or la majorité républicaine de droite et du centre dont elle a besoin, en compétences, en proximité et en chaleur humaine. Merci et à dimanche »

– Benoît Bordat, président des Jeunes démocrates de Côte-d’Or et conseiller municipal de Dijon : « Appel à soutenir les candidats des Forces de Progrès. Dimanche prochain, pour le second tour des élections cantonales en Côte d’Or, nous  avons le devoir de créer les conditions d’une démarche cohérente et forte en vue d’un large Rassemblement afin de changer la politique menée par  majorité UMP-NC depuis 30 ans. Il est urgent de mettre en place des mesures solidaires et écologiques qui répondent aux attentes et priorités des plus fragiles ,notamment  en matière d’éducation et de projets économiques pour les territoires urbains et ruraux. Il faut dépasser cette logique clanique d’opposition ville-campagne. Démontrons ensemble que le clientélisme n’est en aucun cas la voie à faire prospérer.

J’appelle à soutenir les candidats de l’alternance autour des Forces de Progrès pour porter au Conseil Général de Côte d’Or un programme de priorités incontournables pour notre département. Ensemble nous devons faire barrage au Front National et appeler à voter pour les candidats républicains. Nous ne pouvons ni accepter, ni tolérer la possibilité d’obtenir pour le Front National une tribune politique qui lui permettrai d’exprimer son programme basé sur l’angoisse, la peur de l’autre et le repli sectaire.

Face à l’absentéisme grandissant, nous devons sans cesse être exemplaire pour mieux conforter notre démocratie. Il est trop facile en période de crise économique, sociale et politique de pointer la tentation de l’extrême ; Notre responsabilité consiste à faire reconnaître la capacité de proposer et mettre en oeuvre des actions de solidarité, de justice sociale et de développement des territoires pour une Côte d’Or rassemblée. Un nouveau pacte de progrès est nécessaire. L’alternance doit se faire maintenant ! »

– Alliance écologiste de Côte-d’Or : « Déçus par la faiblesse des scores des écologistes », les membres de la liste Alliance écologiste indiquent ne pas « donner de consigne de vote pour le second tour ». 

– Déclaration commune du Parti socialiste, du Parti communiste français, d’Europe écologie-Les Verts, du Parti radical de gauche et du Mouvement républicain et citoyen : « Le 21 mars 2011, les Français ont placé les candidats de gauche et les écologistes largement en tête des élections cantonales. Ils ont voulu, par leur vote, signifier une fois de plus leur rejet des choix politiques de Nicolas Sarkozy et sanctionner l’échec du gouvernement. Notre économie ne sort pas de la crise, notre environnement continue de se dégrader, le chômage ne diminue pas, le pouvoir d’achat régresse, les inégalités progressent et notre République est abîmée. L’abstention de millions d’électeurs sanctionne le décalage croissant entre les urgences sociales et les réponses apportées par le gouvernement. Les Français ont également montré leur soutien aux politiques locales menées par la gauche et les écologistes qui, jour après jour, soutiennent l’emploi dans les territoires avec des politiques innovantes socialement et respectueuses de l’environnement, et défendent les services publics locaux.

Aujourd’hui, plus que jamais, la gauche et les écologistes ont une grande responsabilité. Toutes nos forces doivent être utilisées pour amplifi er dimanche prochain le vote du premier tour. Le 27 mars, il faut un maximum d’élu-e-s de gauche et écologistes. Nous appelons toutes les forces de gauche, les écologistes, les démocrates et les républicains à se rassembler dans tous les départements, à se mobiliser et à s’unir pour battre la droite et l’extrême droite au deuxième tour des élections cantonales, derrière les candidats de gauche et écologistes arrivés en tête au premier tour. Au-delà, nous savons que notre responsabilité est de construire une politique alternative globale et cohérente à la politique de la droite pour porter l’espoir d’une alternance politique en 2012« .

 François-Xavier Dugourd, conseiller général du canton de Dijon 6 (Liste Initiatives Côte-d’Or / UMP-Nouveau centre) : « Les électeurs du canton de Dijon 6 m’ont placé largement en tête du premier tour des élections cantonales, avec 47,63% des voix. Dans un contexte national difficile, je devance de 14 points mon adversaire socialiste. Je suis très sensible à cette marque de confiance et je les remercie vivement de leur mobilisation. Si ce résultat engage une belle dynamique pour le deuxième tour, rien n’est joué. C’est la mobilisation qui fera l’élection. Dimanche dernier, les Français ont fait entendre leurs inquiétudes avec, hélas, un très fort taux d’abstention qui ne doit pas être pris à la légère. C’est aussi une façon d’interpeller les responsables politiques sur leurs difficultés.

Le deuxième tour sera décisif. J’invite tous les habitants du canton de Dijon 6 à faire entendre leur voix et à se rassembler autour du projet que je leur propose. Ce projet, c’est un projet soucieux de protéger la qualité de vie et de garantir l’équilibre de nos quartiers. Dimanche prochain, les électeurs auront à faire un choix entre deux visions très différentes de l’avenir du canton, entre deux conceptions très différentes sur des engagements forts pour notre vie quotidienne. Je m’engage résolument pour la LINO à 2×2 voies, pour la lutte contre le bétonnage systématique de nos quartiers, pour le soutien aux petits commerces face au projet d’extension du centre commercial de la Toison d’Or, ou encore pour la mise en place de la vidéoprotection dans les secteurs à risque. Nous restons pleinement mobilisés pour confirmer et amplifier la dynamique du premier tour« . 

– Christophe Talmet candidat de la liste « Un élan pour le canton », soutenu par l’Union des centriste, Alliance centriste, écologie démocratie et les  Divers Gauche locaux, « remercie les électrices et les électeurs qui lui ont apporté leur suffrage au premier tour des cantonales du 20 mars dernier. Il appelle à voter pour le candidat de la liste « la Côte-d’or ensemble » Pierre Alexandre Privolt ».

– Laurent Grandguillaume, conseiller général socialiste du canton de Dijon 5, adjoint au maire de Dijon : « Les citoyennes et les citoyens du canton de Dijon 5 m’ont largement placé en tête à l’issue du 1er tour des élections cantonales, dans tous les bureaux de vote, avec 50,31 % des suffrages. Je tiens à les remercier de la confiance qu’ils m’ont massivement témoignée. Dimanche 27 mars, nous devrons conforter ce résultat et convaincre autour de nous pour amplifier la mobilisation afin que la voix des habitants de Dijon 5 compte demain au Conseil Général.

Je partage vos préoccupations : le chômage et la précarité, la vie chère et l’augmentation du prix de l’énergie, la sécurité, la protection de l’environnement et les menaces qui pèsent sur notre système éducatif et de santé. J’aurai à cœur de continuer d’agir pour protéger et accompagner les familles et nos aînés. Je souhaite que notre département investisse pour la réussite de nos collégiens mais également pour l’insertion, la formation des jeunes et la lutte contre le chômage. Aussi, ce dimanche 27 mars, aucune voix ne doit manquer pour assurer la victoire. Fort du soutien d’un large rassemblement de la gauche et des citoyens, je compte sur la mobilisation des électrices et des électeurs autour de ma candidature afin que le Conseil Général prenne des mesures qui vous protègent. »

– « Les candidats  « À gauche vraiment » (Front de gauche – Gauche unitaire, PCF, PG, Solidarités 21e – Alternatifs et MRC) remercient les électeurs qui leur ont apporté plus de 6%  en moyenne dans l’ensemble du département. Le premier tour a été marqué par l’abstention et la poussée du vote de la honte pour le FN. C’est le résultat d’une crise sans précédent  de la droite qu’amplifie la rupture de Sarkozy et de l’UMP avec une logique républicaine en vue du second tour. À gauche, rassemblons pour battre la droite, faire barrage au FN et assurer la victoire dimanche prochain afin de commencer à changer la vie des Côte-d’Oriens.

Ensemble, avec toutes les forces de gauche, commençons à répondre aux  urgences sociales et démocratiques notamment avec une allocation complémentaire de 100 euros par mois et par personne en complément du RSA socle, avec une tarification sociale dès la rentrée prochaine pour la restauration scolaire, avec la création de lieux de démocratie active pour rendre la parole aux citoyens. Ce sont ces premiers objectifs et un engagement en faveur d’un changement profond d’orientation du Conseil général que nous porterons ensemble dans tous les cantons, en particulier dans celui de Saint-Jean-de-Losne tout au long de la semaine« .

– Dominique Girard, maire de Flammerans et candidat Droite modérée sur le canton d’Auxonne : « Chers électeurs, vous avez choisi, et vous m’avez placé en position d’être au second tour. J’adresse mes remerciements sincères à tous ceux qui m’ont soutenu et ont voté pour moi lors de ce premier tour. Si des électeurs ont exprimé leur mécontentement et leur souffrance par un vote de protestation, je les invite à me rejoindre pour un vote de construction. J’invite ceux qui ont fait le choix de ne pas voter à s’engager à mes côtés pour l’avenir de notre canton. Je comprends la déception de ceux dont le candidat n’a pas été élu. Il importe désormais que tous ceux qui aspirent au changement pour un canton dynamique, chaleureux et attentif à la situation de chacun se mobilisent sans hésitation derrière mon programme, réaliste et adapté à notre territoire.

Il faut qu’au soir du second tour le 27 mars prochain vous me placiez largement en tête, afin que je puisse, pour vous, et avec vous, œuvrer pour ce programme que nous avons bâti ensemble. Je travaillerai en concertation avec les autres acteurs du territoire, notamment la communauté de communes et tout naturellement avec le maire d’Auxonne pour dynamiser l’économie. J’agirai dans l’honnêteté et la transparence pour vous tous, quelle que soit votre conviction. Il importe de faire réussir notre territoire, tout notre territoire, et ses habitants, tous ses habitants. Ce sera votre succès, ce sera ma fierté. Agissons tous ensemble pour notre canton d’Auxonne. »

– Pierre Jacob, candidat de la liste Initiative Côte-d’Or (UMP-Nouveau centre) sur le canton de Dijon IV et conseiller municipal de Chenôve : « Au lendemain du premier tour des élections cantonales, je tiens tout d’abord à remercier les électeurs qui m’ont accordé leur confiance. Ce résultat m’encourage à poursuivre mon travail au service des habitants, mais aussi, il m’engage. En effet, dimanche prochain, je serai le candidat du rassemblement de toutes celles et ceux qui veulent le changement sur notre canton. Ce rassemblement, qui dépasse les clivages politiques traditionnels, repose sur un projet ambitieux, concret et cohérent. 

Se déclinant en 25 engagements, il apporte de vraies réponses aux préoccupations des habitants du canton. Il aborde sans tabou et sans fausse pudeur les problèmes bien réels qu’ils rencontrent dans leur vie quotidienne : l’exclusion, le chômage,  l’insécurité… Dès ce lundi, avec ma suppléante, Marie-Claude Mille, nous avons repris notre travail de terrain, à la rencontre des habitants, pour défendre ce projet. Les élections cantonales sont un scrutin local. Ce qui est en jeu, c’est l’avenir de nos quartiers. Le dimanche 27 mars sera pour les électeurs un moment de vérité car ils 

devront trancher entre 2 visions radicalement différentes de notre canton : soit ils reconduiront un élu n’ayant ni l’écoute ni la confiance du Président du Conseil général ce qui aboutit  à l’immobilisme ; soit ils feront le choix du renouvellement des hommes, des méthodes et des idées, avec un élu engagé et disponible dans un canton qui aura, enfin, rejoint la dynamique départementale. »

– Malika Gauthié, au nom de la Fédération de Côte d’Or de la Gauche moderne et candidate sur le canton de Dijon IV : « Je reste persuadée que l’actuel conseiller général PS Roland PONSAA est incapable de proposer une perspective dynamique et sérieuse pour le canton Dijon IV-Chenôve notamment en terme d’emplois (pour mémoire je rappelle que la ville de Chenôve dont il est par ailleurs également adjoint totalise un taux de chômage de près de 20% alors qu’il est de inférieur à 10% sur le plan national), le résultat le porte aujourd’hui à être confronté au candidat UMP Pierre Jacob. La montée du Front National et le fort taux d’abstention sont la conséquence du désespoir d’un grand nombre de citoyens qui ne croient plus à aucun groupe politique.

La Gauche Moderne adresse principalement cette note à ceux qui ont choisi le renoncement plutôt que d’exprimer leur volonté par les urnes sur un candidat capable de défendre leurs intérêts. Cette progression des extrémismes politiques doit inciter à la vigilance et à mesurer les menaces qu’ils font peser sur les valeurs républicaines. Les extrémismes justifient toujours leurs actions en s’appuyant principalement sur les peurs et le malaise social pour proposer des solutions figées pour répondre aux inquiétudes et aux incertitudes de notre monde moderne. Par conséquent j’invite tous les abstentionnistes et surtout les jeunes à voter au 2ème tour pour le candidat de leur choix et faire front à toute forme d’intégrisme. »

– Eugène Krempp, candidat Europe écologie-Les Verts et Cap21 sur le canton de Gevrey-Chambertin, « remercie chaleureusement les 561 électeurs qui ont fait le choix du vote écologie ; je suis touché du pourcentage obtenu à Epernay-sous-Gevrey et Bévy, 23,38% et 26,83%, mais aussi sur les communes de Reulle-Vergy, Collonges-lès-Bévy, Semezanges et Urcy où le vote « écologie » est à plus de 16%. Ces résultats démontrent une prise de conscience citoyenne forte des contraintes et des défis environnementaux et sociaux auxquels nous sommes tous confrontés et une adhésion à nos propositions.

Je voudrais remercier les élus et les électeurs qui sont venus échanger avec moi lors des soirées à thèmes ou lors des réunions publiques dans les communes ; j’ai particulièrement apprécié votre intérêt sur ces sujets et l’accueil républicain et sympathique qui m’a été personnellement réservé. Encore merci ! ».

– François Ducol, candidat Europe écologie-Les Verts et Cap21 sur le canton d’Is-sur-Tille, fait savoir « qu’à la suite du premier tour des élections cantonales, nous avons pu constater un enracinement et un élargissement de l’audience d’EELV dans le département. A ce titre, comme tous mes collègues militants dans les autres cantons renouvelables, je remercie les citoyens du canton d’Is-sur-Tille qui, dans un contexte politique (mode de scrutin, bipolarisation marquée) et médiatique (avalanche de sondages concernant Marine Le Pen, accusation de « récupération » du drame japonais, abstention record annoncée) particulier, nous ont accordé leur confiance pour ce premier tour, et ont été sensibles à nos propositions centrées sur la seule question qui devait valoir : les priorités et la gestion de la politique départementale.

Et c’est justement parce que nous défendons une gestion alternative comme un nouveau fonctionnement politique et des avancées très concrètes en matière de développement durable, que nous avons refusé de souscrire à un désistement « automatique » en faveur des candidats du PS côte d’orien ; qui, dès le départ, a refusé d’entendre nos propositions et de penser à un accord programmatique. Personnellement, je ne mets pas mon drapeau dans ma poche, et je serai comme beaucoup d’autres attristé de voir la majorité départementale actuelle confortée au soir du second tour – comme je l’ai été vis-à-vis des scores de FN. Mais le PS côte d’orien en portera seul la responsabilité, si tant est qu’il continue à refuser de manière bornée et non assumée toute ouverture et toute démarche honnête de rassemblement. Et, dans l’immédiat, nous continuerons à porter et à faire vivre les valeurs de l’Ecologie politique comme de nombreuses valeurs de gauche indépendamment de celui-ci, dans le respect des citoyens qui nous ont accordé leur vote et veulent croire à ces valeurs ».

– Mardi 22 mars 2011, la liste Europe écologie-Les Verts Côte-d’Or et Cap21 précise : « « Nous approuvons totalement la volonté d’unité que traduit l’appel national des forces de la gauche et des écologistes à se rassembler pour battre la droite et l’extrême droite au 2eme tour des élections cantonales. Localement nous avons travaillé depuis plusieurs mois à créer ce rassemblement sur des bases programmatiques et électorales clairement définies, hélas sans succès.

Nous regrettons que ce travail n’ait pas abouti à des candidatures unitaires permettant comme dans d’autres collectivités locales la mise en place d’une politique innovante et respectueuse de l’environnement.

Nous déplorons que la dispersion des candidatures à gauche ait conduit, dans notre département, à un résultat de premier tour mitigé face à la droite et à l’extrême droite locale. Cette situation compromet les chances d’un changement de majorité en Côte d’Or.

Nous faisons une priorité de la lutte contre l’émergence du front national et ses idées contaminantes au sein de l’UMP. Et nous réitérons notre appel aux électeurs écologistes à faire barrage par leur vote, aux candidats frontistes pour ce 2eme tour des élections. Nous donnons rendez-vous aux électeurs et à nos partenaires de gauche pour construire une véritable alternative politique écologique et sociale en 2012″.

– Jean-Claude Robert, candidat sur le canton de Gevrey-Chambertin et chef de file des Forces de progrès, fait savoir que « les élus et candidats des Forces de Progrès s’engagent à ce qu’il n’y ait aucun élu du Front national au Conseil général de la Côte d’Or. Nous appelons donc les électeurs des cantons de Beaune Nord et de Saint-Jean-de-Losne à voter pour le candidat républicain : pour Roger GANEE, le candidat du rassemblement des forces de gauche et des écologistes, à Saint Jean de Losne, et pour Denis THOMAS, le candidat de l’UMPNC, à Beaune Nord.

Et de la même manière, nous demandons à l’UMP départementale, ainsi qu’au Nouveau Centre et aux autres formations politiques de la droite de s’exprimer aussi clairement et de s’engager sans ambiguïté en appelant à voter pour Roger GANEE à Saint Jean de Losne ».

– Dominique Girard, candidat Droite modérée sur le canton d’Auxonne et maire de Flammerans, adresse ses « remerciements sincères à tous ceux qui m’ont soutenu et ont voté pour moi lors de ce premier tour. Si des électeurs ont exprimé leur mécontentement et leur souffrance par un vote de protestation, je les invite à me rejoindre pour un vote de construction. J’invite ceux qui ont fait le choix de ne pas voter à s’engager à mes côtés pour l’avenir de notre canton. Je comprends la déception de ceux dont le candidat n’a pas été élu. Il importe désormais que tous ceux qui aspirent au changement pour un canton dynamique, chaleureux et attentif à la situation de chacun se mobilisent sans hésitation derrière mon programme, réaliste et adapté à notre territoire.

Il faut qu’au soir du second tour le 27 mars prochain vous me placiez largement en tête, afin que je puisse, pour vous, et avec vous, œuvrer pour ce programme que nous avons bâti ensemble. Je travaillerai en concertation avec les autres acteurs du territoire, notamment la communauté de communes et tout naturellement avec le maire d’Auxonne pour dynamiser l’économie. J’agirai dans l’honnêteté et la transparence pour vous tous, quelle que soit votre conviction. Il importe de faire réussir notre territoire, tout notre territoire, et ses habitants, tous ses habitants. Ce sera votre succès, ce sera ma fierté. Agissons tous ensemble pour notre canton d’Auxonne ».

– Florian Lauquin, secrétaire communication du Front national 21, exprime ses « remerciements auprès des 575 résistants nationaux m’ayant accordé leur suffrage sur le canton de Dijon 4. Ce score de 15,3% (+5% par rapport aux régionales 2010) me réjouis et me conforte dans l’idée que la reconquête nationale est juste devant nous et ne peut que m’obliger à poursuivre le combat pour les dijonnais et les français soucieux du retour d’une France souveraine et de son identité charnelle.

Les résultats aussi bien nationaux qu’en Côte d’or , est une formidable leçon de démocratie , malgré les nombreuses tentatives pour empêcher celle-ci de s’exprimer pleinement et en toute équité.C’est aussi un véritable élan d’adhésion à nos idées et aux valeurs que nous défendons contre vents et marées depuis des années !

Mais attention, la VAGUE BLEU MARINE frappe toujours deux fois ! Avec Dominique Mottais dans le canton de Beaune-Nord mais aussi et surtout Rémy Boursot sur le canton de Saint Jean de Losne. Dimanche prochain , mobilisons-nous autour de Rémy Boursot , soucieux de la sécurité , de la prospérité et de la dignité d’être français d’abord ! ».

– Stéphen Daloz, candidat Modem sur le canton d’Is-sur-Tille, exprime également ses remerciement. « C’est l’heure du bilan de ce premier tour des élections cantonales, je souhaite avant tout remercier Héloïse Legendre et mon équipe de campagne pour m’avoir accompagné dans cette aventure, ainsi que toutes les personnes qui m’ont soutenu au travers de cette première campagne électorale collective et riche en contact humain. Merci également à tous les électeurs qui m’ont accordé leur suffrage et leur confiance dans le projet politique que nous avons présenté. Un projet de qualité, résolument démocrate, de bon sens pour préparer l’avenir de notre territoire.

Mon score reste honorable pour une jeune équipe qui se lance dans la « vie politique » locale. Cette campagne, je l’ai mené avec coeur et passion et je suis fier d’avoir proposé une alternative crédible aux habitants du canton, ainsi que les valeurs des centristes.

Parce que l’avenir s’écrit aujourd’hui, je tiens à préciser que ma démarche n’est en rien ponctuelle, que je compte continuer à m’investir sous une autre forme, me battre pour les habitants de notre territoire.

Concernant le second tour, j’appelle les électeurs à se rendre aux urnes afin d’exercer leur droit de vote si chers aux peuples opprimés. J’ai toujours considéré que le conseiller général doit être un élu de proximité, il doit résider sur le canton et s’intéresser à son territoire au-delà d’une échéance électorale. Personnellement, j’ai été choqué par les propos tenus par le candidat de la majorité départementale qui n’ont aucun lien avec les compétences du conseiller général, entre autres sur un lieu de culte, déjà présent depuis plusieurs années sans poser de soucis. Mais aussi concernant le devenir du quartier AMI, que ce même candidat se plait à décrier comme un futur « Vaulx-en-Velin ». Ces dires sont contraires à mes valeurs démocrates. « A la consigne je préfère répondre à ma conscience » Victor Hugo ».

– Nelly Goby et Bertrand Maller, candidats du Front de gauche sur le canton de Pontailler-sur-Saône, remercient « les électrices et électeurs qui leur ont fait confiance au 1er tour des cantonales. Nous déplorons le score trop élevé du front national. Nous appelons à battre les droites rassemblées derrière Sauvadet, ABBEY et Sarkozy et à contrer le Front National. Commençons à répondre aux urgences sociales et démocratiques avec une allocation complémentaire de 100 euros par mois et personne en complément du RSA socle, avec une tarification sociale dès la rentrée prochaine pour la restauration scolaire, avec la création de lieux de démocratie active pour rendre la parole aux citoyens. Dimanche, avec toutes les forces de gauche, changeons la politique du département. Battre la droite et voter pour Alain BRANCOURT c’est vital pour le canton de PONTAILLER ».

– Pierre-Louis Monteiro, candidat du Modem sur le canton d’Auxonne, remercie « les habitants du canton d’Auxonne qui m’ont témoigné leurs soutiens au premier tour de l’élection cantonale de dimanche. Je les en remercie vivement et leurs promets que je continuerais mon engagement au service du projet et des valeurs démocrates pour notre canton. 

Enfin, en cette période de second tour d’une élection locale et dans la configuration actuelle où le résultat du premier tour indique que sur le canton d’Auxonne, la droite arrive en tête suivie respectivement par le Front National et le Parti Socialiste, je voudrais indiquer quel sera mon choix pour ce second tour.

Même si les résultats de dimanche ont porté au second  tour deux candidats de droite sur le canton d’Auxonne, il n’en reste pas moins que le dicton « blanc bonnet et bonnet blanc » ne se vérifie pas. En effet, même si le candidat UMP Raoul Langlois n’a pas à rougir de son action municipale à Auxonne, il n’en reste pas moins qu’il ne m’apparait pas à même de rassembler derrière lui les autres localités composant notre canton.

Or, il m’est apparu que Dominique Girard, candidat divers droite et maire de Flammerans, a démontré pendant sa campagne, sa capacité de rassembler notre canton au-delà même des étiquettes politiques. De plus, il me semble qu’au moment où le Front National représente localement le premier parti d’opposition, Dominique Girard est le plus à même de représenter les forces républicaines et démocrates de notre canton au Conseil Général. Pour ces deux raisons, j’appelle tous les électeurs du canton, au-delà même de tout ceux qui ont pu croire en ma candidature, à se déplacer ce dimanche au second tour de l’élection cantonale, et d’apporter leur confiance au candidat Dominique Girard ».

– Le Parti de gauche transmet également sa réaction par un communiqué. « Au soir de ce premier tour des élections cantonales, la droite persiste à nier la sanction de sa politique issue des urnes. Le rejet de la politique du gouvernement est massif dans le pays et celui qui est passé en force contre une très large majorité de nos concitoyens pour rallonger l’âge de la retraite est sanctionné. L’ensemble des forces de gauche progresse significativement par rapport au scrutin de 2004. Le Front de Gauche connaît une nette poussée.

Le très haut niveau d’abstention est inquiétant. Il exprime le gouffre qui sépare désormais les français des institutions qui les représentent. Tous les stratagèmes auront été utilisés par le gouvernement pour arriver à ce résultat destiné à relativiser l’ampleur de son écroulement. La profonde crise de la démocratie dans notre pays éclate aux yeux de tous. Le Front de Gauche se sent conforté dans son appel à une refondation de notre République !

La progression du FN est lourde de danger. La crise capitaliste n’en est que plus menaçante. Le Front de Gauche se porte en première ligne pour combattre les idées xénophobes et réactionnaires portées par le Front National et honteusement banalisées par la majorité présidentielle. Surtout, le Front de Gauche proposera une alternative politique cohérente aux Françaises et aux Français qui veulent rompre avec le système actuel.

Alors qu’il se présentait pour la troisième fois devant les électeurs depuis sa constitution, le Front de Gauche poursuit son avancée.

Les premiers résultats nous indiquent que notre rassemblement obtient un score très largement supérieur à son résultat obtenu aux Régionales de 2010. Mieux nous avons atteint notre objectif d’un score approchant deux chiffres ! Dans de nombreux cantons, nous réalisons une percée très importante avec beaucoup de candidats qui accèdent au second tour. Le Front de Gauche peut être confirmé dimanche prochain comme la deuxième force à gauche en nombre d’élus.

Nous appelons ce soir toutes les forces de gauche, sans exclusive, à se rassembler derrière les candidats de gauche arrivés en tête au premier tour pour battre la droite et l’extrême droite ».

– Jean-Michel Dorlet et Martine Lepeule, candidats du Front de gauche à Fontaine-lès-Dijon, remercient « les 575 électeurs et électrices qui leur ont apporté leurs suffrages (5,8%).

Ce vote porte les aspirations populaires à un changement, vraiment à gauche. Des réponses aux urgences sociales et démocratiques doivent les concrétiser : une allocation complémentaire de 100 euros par mois et par personne en complément du RSA socle, une tarification sociale dès la rentrée prochaine pour la restauration scolaire, la création de lieux de démocratie active pour rendre la parole aux citoyens… Dimanche, avec toutes les forces de gauche, changeons la politique du département.

Enfin, au-delà, nous nous porterons en première ligne pour combattre les idées xénophobes et réactionnaires portées par le Front National et banalisées par la Droite et proposerons une alternative politique cohérente aux Françaises et aux Français qui veulent rompre avec le système actuel ».

 Lionel Fourré, candidat Initiatives Côte-d’Or sur le canton de Dijon V, tient « à remercier chaleureusement les électeurs qui m’ont accordé leur confiance. En tant que républicain, je ne peux pas me réjouir de voir une abstention aussi forte alors que la France se bat à l’étranger pour la Démocratie.

A l’issue de ce premier tour, je réalise un score supérieur de 3 points à celui obtenu par l’UMP, au niveau national. Candidat pour la première fois, j’obtiens le même nombre de voix que lors de la dernière élection cantonale partielle. Je constate également une forte progression du Front National. Particulièrement attaché aux valeurs républicaines et laïques, je ne peux rester indifférent à l’exaspération et la détresse des citoyens exprimées le dimanche 20 mars.

Dimanche prochain, le 27 mars, les électeurs auront à faire un choix important pour l’avenir de notre département. D’un côté, un projet reposant sur une nouvelle force d’action pour un mieux vivre ensemble, celui que je porte avec ma suppléante Sarah Danino ; de l’autre, le projet d’un candidat qui préfère cumuler les fonctions au lieu d’agir en faveur des villages et des quartiers de notre canton 5.

En ne votant pas systématiquement les politiques menées par le Conseil Général comme l’action sociale ou l’aide aux communes, le Conseiller général sortant excelle dans la parole mais pas dans les actes ! J’appelle donc les électeurs à se rassembler dimanche autour de ma candidature pour que nos quartiers et nos communes ne restent plus à l’écart de la dynamique impulsée par la Majorité départementale ».

– Les maires du canton de Saint-Jean-de-Losne lancent un appel au vote en faveur de Roger Ganée (Forces de progrès). « Liberté, Egalité, Fraternité : Aux frontispices de nos mairies, les valeurs républicaines s’affichent et conduisent l’action de tous les maires du canton de Saint-Jean-de-Losne depuis que la République existe dans notre pays.

Annie Gaussens, maire de Trouhans, Gilles Chatel, maire de Saint-Jean-de-Losne, Marc Chenevoy, maire de Samerey, Etienne Contesse, maire de Franxault, Alain Guyot, maire de Brazey-en-Plaine, Dominique Lott, maire d’Echenon, Jean-Luc Soller, maire de Laperrière-sur-Saône, Yvan Zadoinoff, maire de Losne, protecteurs de leurs concitoyens et au premier rang des difficultés ressenties par les populations, appellent à ne pas laisser élire un candidat du Front National au Conseil Général de la Côte-d’Or.

Rassemblés et unis dans un même élan, ils appellent à voter et à faire voter pour Roger Ganée, candidat des Forces de Progrès, pour que triomphent les valeurs républicaines et que le canton demeure dans l’honneur de la République. Pour la Liberté, l’Egalité, la Laïcité, la Fraternité et la Solidarité ».

Édouard Ferrand, secrétaire fédéral du Front national de l’Yonne, fait savoir que « le 1er tour des élections cantonales est d’ores et déjà un succès historique pour le Front National, en tête de toutes les formations politiques dans notre département. L’Yonne fait partie des 20 départements en France où l’on a le plus voté Front national. Une dynamique est enclenchée. Elle est la récompense du travail, du courage et du militantisme dont nos candidats ont fait preuve durant cette campagne.  Notre message a été entendu. Dimanche prochain, nous appelons nos électeurs à se mobiliser de nouveau. Nous appelons aussi les abstentionnistes, dont les sondages montrent que 27 % d’entre eux voteraient Front National, à se mobiliser également. De même, nous en appelons aux électeurs des formations éliminées au premier tour, quelles que soient leurs opinions à se porter sur nos candidatures pour engager notre département dans la voie du redressement national ».

– Le Collectif citoyen « Non à l’alliance UMP-FN » exprime sa position pour le second tour : « Nous, citoyens dijonnais, jeunes, étudiants, salariés, chômeurs, retraités, ne pouvons croire que sur les cantons de Dijon 6 et de Fontaine-les-Dijon, le FN, qui voulait être « présent partout », ne soit pas représenté et cela par le simple fruit du hasard. Nous dénonçons et refusons l’accord tacite entre le Front National et les candidats UMP François-Xavier DUGOURD et Gilbert MENUT. Après une campagne de caniveau menée par la droite dijonnaise, reprenant sur ses tracts des thématiques plus que réactionnaires et un graphisme frontiste, nous souhaitons que ce genre de petits arrangements entre amis soient condamnés.

Il nous apparaît donc essentiel pour la démocratie de soutenir les candidatures républicaines de : Françoise TENENBAUM et Emmanuel DEBOST. Même si nous ne partageons pas tout, nous partageons avec eux l’essentiel, à savoir les valeurs de la République ce que la droite a manifestement oubliées pour des raisons électoralistes ».

– Eugène Krempp, candidat Europe Ecologie-Les Verts et Cap21 sur le canton de Gevrey-Chambertin, constate jeudi 24 mars 2011 « dans la presse (Lire ici notre article) que Jean Claude Robert, responsable des Forces de Progrès, s’engageait à conduire un certains nombres d’actions dans le domaine environnemental : « L’environnement, le développement durable et soutenable seront au cœur de nos actions. Nous mettrons enfin en place une politique de protection des espaces naturels sensibles. Nous mettrons en place un plan climat départemental (économies d’énergie et de soutien aux énergies renouvelables, éco-conditionnalité des subventions). Nous déclarerons le département sans OGM. Nous soutiendrons l’agriculture biologique et les circuits courts (Amap) et introduirons les produits bio dans la restauration scolaire. Nous créerons un observatoire de la qualité de l’eau avec des représentants de la société civile. Le schéma d’élimination des déchets sera revu pour rechercher des solutions innovantes. Dans toutes les politiques du département, nous rechercherons la performance environnementale et cela se fera après une large concertation avec tous les acteurs ».

Je connais Jean-Claude Robert de longue date, j’apprécie sa tolérance et son dynamisme ; compte-tenu de ses engagements, du contexte et des enjeux politiques départementaux, Eugène Krempp, à titre personnel, soutient pour le second tour les candidats Forces de Progrès et appelle les électeurs à voter massivement dans tous les cantons du département pour les candidats Forces de Progrès dimanche 27 mars ».

– A l’approche du second tour, le Parti radical de gauche (PRG) tient à préciser sa position par un communiqué : « « Dimanche prochain le second tour des élections cantonales décidera de l’avenir du département de la Côte-d’Or pour les 3 prochaines années. Les forces de progrès ont une chance historique de remporter la majorité.

Pour ce faire tous nos élus sortants, qui au terme du premier tour se retrouvent tous dans des positions favorables, doivent être réélus ! Pour autant il nous faut porter une attention particulière et susciter une mobilisation totale sur les cantons de St Jean de Losne, avec Roger GANEE qui est opposé à un candidat du front national, de Montbard, avec Robert GRIMPRET et d’Is sur Tille, avec Michel MAILLOT.

Parmi les cantons à conquérir, ceux de Selongey, Mirebeau sur Bèze, Pontailler sur Saône, Aignay le Duc et Dijon 6 peuvent en particulier basculer à gauche. Là aussi tous les électeurs de progrès doivent rester mobilisés.

Ce second tour de l’élection cantonale est la dernière occasion d’adresser une sanction électorale au Président de la République avant la présidentielle de 2012. En votant pour les forces de progrès tous ceux qui souffrent de la politique nationale conduite par l’UMP/NC adresseront dimanche un message sans concession : en battant la majorité sarkoziste du département nous enverrons un signal clair de rejet de la politique gouvernementale ; en dotant notre département d’une majorité de progrès, c’est un espoir de solidarité républicaine, de dynamisme économique et de cohésion sociale que nous donnerons aux habitants de la Côte-d’Or.

Le PRG appelle au rassemblement de la gauche, des écologistes, des démocrates et de tous les Républicains qui veulent un avenir plus solidaire pour la Côte-d’Or. Dimanche 27 mars, aucune voix de progrès ne doit manquer ! ».

– Françoise Tenenbaum, candidate des Forces de progrès sur le canton de Dijon VI, fait le bilan de son meeting du jeudi 24 mars 2011. « Françoise Tenenbaum, en présence de François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, de François Patriat, Sénateur de Côte-d’Or, président du Conseil régional de Bourgogne, de Gérard Pierre, candidat d’A gauche vraiment, et de nombreux élus municipaux, généraux et régionaux, a tenu son meeting du deuxième tour dans une salle Jacques Fornier comble.

Après les soutiens exprimés par François Rebsamen, François Patriat et des personnalités de la société civile, dont Bruno Lombard, ancien président départemental de la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves, et une jeune étudiante du canton, Françoise Tenenbaum a commencé son intervention en évoquant l’accord tacite conclu par son adversaire avec le Front National. Elle a alors appelé à la mobilisation de toutes les forces démocrates, républicaines, écologistes et de progrès pour permettre la victoire des valeurs de notre République « Liberté, Egalité, Fraternité ».

Elle a rappelé les principaux engagements qui ont mené sa campagne depuis le début : lutter pour la justice sociale, la défense du service public de la petite enfance, des personnes âgées et des personnes souffrant de handicap, assurer pour toutes et tous des logements dignes, faire de la Côte-Or une excellence écologique, soutenir les commerces de proximité et assurer un canton plus doux à vivre. Elle a aussi souligné l’impérieuse nécessité de soutenir le tissu associatif, que ce soit dans le domaine de l’insertion comme celui de la jeunesse.

Sa présence dans le canton de manière régulière, et pas seulement en période électorale, illustre sa volonté d’être à l’écoute de ses habitants, montrant ainsi sa détermination à les associer aux décisions les concernant.

Au-delà des discours démagogiques de son adversaire, confondant encore action municipale et rôles essentiels du Conseil général, il lui tient à coeur de permettre, par exemple, aux personnes âgées de bénéficier de transports à la demande, de services d’aide à domicile permettant de lutter contre l’isolement et le sentiment d’insécurité qui en découle. Elle a rappelé aussi que le Conseil général n’a, durant ce dernier mandat, eu de cesse de se désengager des collèges, de leurs équipements mais aussi du financement des crèches et des transports scolaires.

Elle a conclu son intervention par un appel à la mobilisation de tous les citoyens pour élire, dimanche, la conseillère générale qui saura le mieux les défendre ».