Archive | 14 mars 2011
Neuf éditeurs de la région présents au Salon du livre de Paris du 18 au 21 mars
Dans un communiqué reçu vendredi 11 mars 2011, le Centre régional du livre de Bourgogne (CRLB) annonce que pour la seizième année consécutive, il accueillera les éditeurs de Bourgogne sur son stand au Salon du livre de Paris, du 18 au 21 mars 2011, ainsi qu’une vingtaine d’auteurs en dédicace, illustrant la vitalité de l’édition régionale.
Pour en savoir plus, lire le communiqué de presse ci-dessous.
« Les éditeurs de Bourgogne au 31e Salon du livre de Paris
Pour la seizième année consécutive, grâce au soutien de ses partenaires publics – Conseil régional de Bourgogne et Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) de Bourgogne – le Centre régional du livre de Bourgogne (CRL Bourgogne) accueillera les éditeurs de Bourgogne sur son stand au Salon du livre de Paris, ainsi qu’une vingtaine d’auteurs en dédicace, illustrant la vitalité de l’édition régionale. Comme en 2009 et 2010, le stand Bourgogne est mutualisé avec la Région Champagne-Ardenne.
9 éditeurs bourguignons au Salon
La Bourgogne rassemble aujourd’hui une quarantaine de maisons d’édition indépendantes. Les éditeurs bourguignons déploient leur production dans tous les genres éditoriaux, du livre pour enfant aux ouvrages scientifiques en passant par la littérature, la bande dessinée ou les beaux livres.
Ces éditeurs ont aujourd’hui encore des difficultés à faire connaître leurs ouvrages. C’est pourquoi le Centre régional du livre de Bourgogne met en place une aide à la diffusion et à la promotion des éditeurs de Bourgogne en favorisant leur présence sur les salons et en publiant régulièrement un Répertoire des éditeurs de Bourgogne diffusé auprès des librairies et des bibliothèques.
Au salon du livre de Paris, découvrez cette année neuf éditeurs dont le point commun est l’investissement dans une dynamique locale et nationale, tant culturelle et intellectuelle qu’économique :
- Âne bâté Éditions,
- Éditions de Bourgogne,
- Éditions du Chemin de fer,
- Éditions du Cheval Vert,
- Editions D’un Noir Si Bleu,
- Éditions du Murmure,
- Éditions Raison et passions,
- Éditions Rhubarbe,
- Éditions Terre en vues
À Paris, le Centre régional du livre de Bourgogne met un stand à disposition des éditeurs et prend à sa charge la logistique, la location et l’aménagement de ce stand. Chaque éditeur dispose d’un espace propre afin de lui permettre de présenter tout ou partie de son catalogue auprès d’un très large public de professionnels et de lecteurs.
Des rencontres et des dédicaces avec les auteurs sont organisées durant toute la durée du Salon sur le stand Bourgogne ».
Côte-d’Or : Le département fier de ses agriculteurs médaillés à Paris !
116 médailles sont venues récompenser les éleveurs et producteurs côte-d’oriens lors du Salon international de l’agriculture (SIA) de Paris, qui s’est tenu du 19 au 27 février 2011. En l’honneur des exposants côte-d’oriens présents au salon et des lauréats du concours général agricole, le conseil général de Côte-d’Or organisait vendredi 11 mars 2011 une réception dans ses locaux, en présence des représentants de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA), des Jeunes agriculteurs, de Côte-d’Or Tourisme et de la SEM Alésia.
Moutons, vins et Epoisses récompensés !
« Nous sommes là, sur le territoire départemental, pour fêter l’excellence des produits agricoles distingués au salon de l’agriculture », a insisté Dominique Chambrette, président de la Chambre d’agriculture de la Côte-d’Or. Si François Sauvadet, président du conseil général, a rappelé le contexte économique défavorable au secteur de l’élevage, il s’est également félicité de « la mobilisation des professionnels en faveur du cheval de trait de l’Auxois » et de la diversité des productions agricoles côte-d’oriennes, sans oublier de mettre les agriculteurs en garde contre les risques de l’hyper-spécialisation.
« Aujourd’hui, de plus en plus, le salon de l’agriculture de Paris est une vitrine sur le monde agricole, fréquentée par des publics citadins », estime Dominique Chambrette. Le conseil général de Côte-d’Or avait d’ailleurs choisi d’inviter l’association des Climats du vignoble de Bourgogne, pour faire connaitre leur démarche au grand public. « L’opération s’est révélée très positive pour la visibilité du dossier, notamment au plan national », affirme Colette Hervet, vice-présidente de l’association.
Au cours de la réception, les lauréats côte-d’oriens au concours agricole ont été mis à l’honneur. Parmi les mieux récompensés, Pagès Védrenne SAS, qui revient avec huit médailles d’or, deux en argent et une en bronze pour ses apéritifs et liqueurs, mais aussi les fromageries Berthaut et Delin. Quant aux agriculteurs, ils ont été largement récompensés au palmarès animaux pour les bovins, ovins et équins.
Cantonales 2011 en Côte-d’Or : Face-à-face dans le canton de Pontailler-sur-Saône
Plus qu’une semaine avant le premier tour des élections cantonales 2011 ! Pour le dix-septième débat d’idées précédant cette échéance politique, dijOnscOpe porte son regard sur le canton de Pontailler-sur-Saône, où les candidats en lice – Joël Abbey (Initiatives Côte-d’Or), Alain Brancourt (Forces de progrès), Stéphanie Chateau (Europe écologie – Les Verts et Cap 21), Bertrand Maller (A Gauche vraiment), Patrick Müller (Alliance écologiste) et Eric Tallec (Front national) – se sont prêtés au jeu des questions-réponses…
- Portrait-robot du canton
Le canton de Pontailler-sur-Saône compte 7.425 habitants selon l’Insee. Les dix-neuf communes qui le composent sont Binges, Cirey-lès-Pontailler, Cléry, Drambon, Etevaux, Heuilley-sur-Saône, Lamarche-sur-Saône, Marandeuil, Maxilly-sur-Saône, Montmançon, Perrigny-sur-l’Ognon, Pontailler-sur-Saône, Saint-Léger-Triey, Saint-Sauveur, Soissons-sur-Nacey, Talmay, Tellecey, Vielverge et Vonges. Il compte 8,9% de chômeurs contre 8,8% en Côte-d’Or et 22,2% de retraités contre 21,1% en Côte-d’Or.
- Six candidats
– Divers droite (Liste Initiatives Côte-d’Or) : Joël Abbey, 62 ans, docteur en médecine et maire de Pontailler-sur-Saône.
– Parti socialiste (Liste Forces de progrès) : Alain Brancourt, 57 ans, maire de Lamarche-sur-Saône, vice-président de la communauté de commune de Pontailler-sur-Saône. Réponses non parvenues.
– Liste Europe Écologie-Les Verts (EELV) et Cap 21 : Stéphanie Chateau. Réponses non parvenues.
– Parti de gauche (Liste A Gauche vraiment) : Bertrand Maller, 30 ans, catainériste à la SNCF.
– Alliance écologiste : Patrick Müller. Réponses non parvenues.
– Front National : Éric Tallec. Réponses non parvenues.
→ Le conseiller général actuel du canton est Joël Abbey, 62 ans, docteur en médecine et maire de Pontailler-sur-Saône.
- Le canton en cinq questions…
1 – Avec 34% d’habitants de moins de 29 ans et 19,6% de moins de 14 ans : la population du canton est très jeune. Comme conseiller général, quelle politique mèneriez-vous en direction de la petite enfance et de l’adolescence ?
– Joël Abbey (Initiatives Côte-d’Or) : « Il faut d’abord penser aux jeunes parents. C’est pourquoi, nous allons poursuivre le développement de la structure multi-accueil « La Patouille » qui a été créée par la communauté de communes avec l’aide notamment du conseil général. Je n’oublie pas également le contrat Ambitions Côte-d’Or que nous avons signé avec le Département pour un montant de subvention d’1,7 millions d’euros et dont l’une des priorités concerne le soutien aux écoles primaires et maternelles. Le collège de Pontailler-sur-Saône a aussi bénéficié de près d’un million d’euros d’investissement de la part du conseil général depuis 2004. Je souhaite continuer à le moderniser et à l’équiper des technologies les plus modernes, à l’image du cartable numérique que nous souhaitons donner à chaque collégien.
Il nous faudra de plus travailler sur le tarif de la restauration scolaire afin d’offrir des prix accessibles aux familles, en même temps qu’une qualité de repas aux enfants en terme de bio, d’équilibre nutritionnel et de circuits courts. Aider les jeunes, c’est aussi soutenir le développement de la vie culturelle et associative sur le canton, c’est pourquoi la majorité départementale à laquelle j’appartiens souhaite notamment créer un « pass sport » en direction de nos jeunes ».
– Alain Brancourt (Forces de progrès) : Réponse non parvenue.
– Stéphanie Chateau (EELV-Cap21) : Réponse non parvenue.
– Bertrand Maller (Front de gauche) : « Je milite pour une politique de la petite enfance permettant un accueil gratuit et de qualité des tout-petits, dès que les parents le souhaitent. Nous visons d’abord au bon développement et à l’épanouissement de l’enfance et nous affirmons que la socialisation de l’enfant est un droit. Elle participe de la prévention des inégalités sociales qui n’attendent pas l’âge de deux ans pour se manifester. Elle vise aussi au maintien des femmes dans l’emploi – ce sont elles qui pâtissent majoritairement de l’absence d’accueil. C’est pourquoi l’accueil de la petite enfance doit relever d’un service public, condition d’un accueil égalitaire et de qualité même au plus jeune âge.
Le canton souffre comme ailleurs de classes surchargées et d’un enseignement maltraité par la droite. Non, messieurs Sauvadet et Abbey, l’école n’est pas là seulement pour préparer nos jeunes à être dociles et productifs pour vos amis du patronat ! La remise en cause des 35 heures et la dégradation des conditions de travail retirent aux parents l’occasion de passer du temps avec leurs enfants, de les voir grandir et de leur transmettre ces valeurs qui ont fait de nous des hommes et des femmes debout ».
– Patrick Müller (Alliance écologiste) : Réponse non parvenue.
– Éric Tallec (Front national) : Réponse non parvenue.
2 – A l’ombre de Genlis et Auxonne : quels projets porterez-vous pour redynamiser la démographie du canton de Pontailler-sur-Saône ?
– Joël Abbey (Initiatives Côte-d’Or) : « Vous savez, le canton de Pontailler-sur-Saône a augmenté sa population de 10% sur les vingt dernières années. C’est la preuve de la dynamique que nous avons su y insuffler. Les deux plus grosses communes que sont Pontailler-sur-Saône et Lamarche-sur-Saône sont restées stables. Les villages environnants ont gagné en population et cela est positif. Tous les villages ont travaillé sur l’accession à la propriété.
Ces dernières années, des projets ont été menés à Cléry, Pontailler, Maxilly Heuilley, Binges et Lamarche dans le cadre de l’aide à la pierre du conseil général. Et cela va se poursuivre. Sur notre territoire, on intervient avec des bailleurs sociaux pour veiller à la construction de logements « aidés ». Et puis il y a un projet que je soutiens. Il est mené en collaboration avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Il s’agit d’utiliser le fond d’aide à la rénovation pour le territoire. D’autre part, on a ciblé l’aide à l’habitation pour permettre aux personnes âgées de rester chez elles. C’est essentiel ».
– Alain Brancourt (Forces de progrès) : Réponse non parvenue.
– Stéphanie Chateau (EELV-Cap21) : Réponse non parvenue.
– Bertrand Maller (Front de gauche) : « Je ne pense pas que dans un pays comme le nôtre nous ayons intérêt à cultiver la compétition entre cantons. La priorité absolue, c’est l’emploi. Car c’est l’activité professionnelle locale qui fait vivre les familles du canton, ces familles qui permettent le maintien des services et des commerces. Mais pas n’importe quels emplois : nous parlons bien d’emplois stables, correctement rémunérés et socialement épanouissants.
Il faut particulièrement favoriser l’emploi des jeunes. A trente ans, je me sens particulièrement à l’aise pour en parler d’emploi des jeunes et je ne pense pas que le canton de Pontailler soit condamné à être le dortoir de Dijon ! Il est vrai que cela mérite des choix un peu plus courageux que ceux faits jusqu’à aujourd’hui… ».
– Patrick Müller (Alliance écologiste) : Réponse non parvenue.
– Éric Tallec (Front national) : Réponse non parvenue.
3 – Le projet de ZAE à Vonges permettra de garantir au canton davantage de vitalité économique. A l’échelle de Pontailler-sur-Saône et pour le Département, quel projet de développement économique porterez-vous ?
– Joël Abbey (Initiatives Côte-d’Or) : « Malgré toutes les restructurations que nous avons connues depuis 2001, le canton de Pontailler est resté très industriel à l’inverse d’autres territoires. On le doit à la dynamique de certains établissements locaux. Ces derniers mois, je me suis félicité du rapprochement entre deux poids lourds de l’économie du canton qui ont donné naissance à un grand groupe Titanobel dont le siège national est venu s’installer à Pontailler. A travers ce regroupement, nous avons réussi à maintenir sur notre canton des entreprises historiques.
Grâce à quelques installations d’entreprises, nous avons réussi à créer une centaine d’emplois sur le canton ces dernières années. Les entreprises industrielles sont ainsi très présentes à Pontailler, à Talmay, à Binges, à Maxilly, à Vonges, à Lamarche et à Drambon. Pour ce qui est d’une manière plus générale sur le Val-de-Saône, je soutiens des projets importants, notamment à travers le Pays Plaine de Saône – Vingeanne que je préside. Des projets que je souhaite voir se développer sur les cantons voisins de Mirebeau-sur-Bèze ou d’Auxonne. Enfin au sein du conseil général, j’accorde une importance particulière à la lutte contre la fracture numérique et à l’accès de nos territoires ruraux au très haut débit ».
– Alain Brancourt (Forces de progrès) : Réponse non parvenue.
– Stéphanie Chateau (EELV-Cap21) : Réponse non parvenue.
– Bertrand Maller (Front de gauche) : « De l’argent public a été massivement investi pour l’installation d’entreprises dans cette ZAE. Le hic, c’est que le site des poudreries de Vonges (Nobel explosif, titanite) est classé Seveso II – site industriel présentant des risques d’accidents majeurs – « seuil haut », et que la ZAE est dans le périmètre immédiat : bien joué ! Le plan de prévention des risques techniques (PPRT) ne sera établi que d’ici à la fin 2011. En attendant, aucune entreprise ne s’y implantera, si encore il y a possibilité d’en implanter une un jour ! Il faut s’en préoccuper.
À l’image de la France, notre canton manque cruellement d’industries ; néanmoins, il possède des atouts sous-exploités : les filières bois et agricole. Voici bien deux productions qui, une fois planifiées, peuvent être économiquement viables, socialement et écologiquement responsables et créatrices d’emplois non délocalisables ! ».
– Patrick Müller (Alliance écologiste) : Réponse non parvenue.
– Éric Tallec (Front national) : Réponse non parvenue.
4 – Ognon, Saône, vieille Saône, canal de la Marne à la Saône… Le canton est parcouru par de nombreux cours d’eau. Quel projet d’aménagement (tourisme, loisirs, environnement) privilégierez-vous au bénéfice des habitants du canton ?
– Joël Abbey (Initiatives Côte-d’Or) : « Le tourisme vert est l’une de nos priorités. Nous nous sommes attelés à développer les circuits pédestres, les véloroutes. A ce sujet, nous avons créé plus de trente km de véloroute avec l’aide du conseil général, notamment avec la « voie bleue » le long de la Saône. Ce qui fait du canton de Pontailler l’un des mieux dotés de Côte-d’Or.
Sur la Saône, nous avons mis en place l’éco-pagayage que nous allons continuer à développer. Il s’agit d’une pratique en plein essor. Elle offre une découverte originale des milieux naturels de notre territoire. On va au plus près de la nature, dans un respect total avec celle-ci. Le conseil général, à travers la mise en place des contrats de la Bèze et de la Vingeanne, ainsi qu’à travers le contrat de vallée inondable, a d’autre part pour ambition de s’intéresser encore plus à la Saône et à ses affluents, qui constituent pour notre canton une véritable richesse ».
– Alain Brancourt (Forces de progrès) : Réponse non parvenue.
– Stéphanie Chateau (EELV-Cap21) : Réponse non parvenue.
– Bertrand Maller (Front de gauche) : « Tout projet d’aménagement des rives ou du lit de ces cours d’eau a forcément un impact sur les bassins en aval. Par exemple, l’aval de Lamarche en rive de Saône est Poncey-lès-Athée, village connu pour ses zones de captages d’eau potable. La construction de la voie bleue est certes attractive pour le tourisme mais on pourrait être plus ambitieux en sensibilisant ses usagers sur la question de la protection de l’environnement – parcours pédagogique de découverte de la biodiversité locale.
Je connais bien les rives de la Saône pour y pratiquer la pêche sportive de la carpe, du silure et du brochet. La pêche, ce plaisir simple, est une porte d’entrée à l’éco-citoyenneté pour nos jeunes générations. Je félicite au passage le travail fait depuis des années par les passionnés de la Maison de la pêche à Heuilley-sur-Saône qui font découvrir notre patrimoine halieutique aux jeunes. Le conseil général a des marges de manœuvre pour multiplier ces initiatives et les rendre totalement gratuites ».
– Patrick Müller (Alliance écologiste) : Réponse non parvenue.
– Éric Tallec (Front national) : Réponse non parvenue.
5 – Pouvez-vous évoquer un projet qui vous tient à cœur ?
– Joël Abbey (Initiatives Côte-d’Or) : « Dans la période difficile que nous continuons de traverser, l’économie et l’emploi doivent être nos priorités. Dans ce sens, le Pays Plaine de Saône-Vingeanne dont fait partie le canton de Pontailler va bientôt se doter d’un animateur économique, pour soutenir les entreprises présentes sur le territoire, les conseiller, et pour en attirer d’autres. Nous devons aussi apporter un soutien sans faille à la population. Pour notre canton, je souhaite que l’on puisse utiliser la Maison des services au maximum. Nous devons travailler sur toutes les possibilités qui peuvent rendre service aux demandeurs d’emploi, aux jeunes. Par exemple, avec le réseau Sati, nous devons permettre l’accès à des services à distance les plus diversifiés possibles.
L’objectif est bien de ne pas devoir se déplacer systématiquement sur Dijon pour effectuer ses démarches. Nous nous y sommes déjà bien engagés, que ce soit avec la création d’une plateforme de mobilité ou avec le soutien au covoiturage. La création du « ticket Côte-d’Or à 1,50 € » par la majorité départementale sur le réseau de car Transco est également une bonne mesure en direction du pouvoir d’achat. Je souhaite continuer à aider ceux pour qui le manque de mobilité est un frein à l’activité professionnelle, à l’accession sociale ».
– Alain Brancourt (Forces de progrès) : Réponse non parvenue.
– Stéphanie Chateau (EELV-Cap21) : Réponse non parvenue.
– Bertrand Maller (Front de gauche) : « Le retour à la régie publique de l’eau signifierait une baisse du prix de l’eau de un euro le mètre cube ! Ce que nous tenons à montrer est que le service public est plus efficace et moins cher que les opérateurs privés. De fait, l’eau, bien commun indispensable à la vie, si elle n’est pas inépuisable, est en revanche gratuite à l’état naturel. Elle ne doit plus être la source des profits colossaux pour quelques majors privées qui se partagent le marché dans le cadre d’une concurrence non libre et très faussée.
Trois groupes se partagent actuellement ce marché : Veolia (anciennement Vivendi Environnement, ex-Compagnie générale des eaux), Suez (ancienne Lyonnaise des eaux) et la Saur (détenue par la Caisse des Dépôts, Séché Environnement et AXA). Pour des questions de rentabilité, le réseau de distribution et d’assainissement souffre de sous-investissement chronique : cette situation doit cesser ! Le conseil général peut aider et inciter les communes et les communautés de communes à faire le bon choix ! ».
– Patrick Müller (Alliance écologiste) : Réponse non parvenue.
– Éric Tallec (Front national) : Réponse non parvenue.
Dijon : La révolte des beaux quartiers ?!…
« Rendez-nous le soleil ! »… Voici, en quelques mots, les revendications des habitants du quartier huppé Victor Hugo à Dijon, notamment ceux du secteur de la rue de l’Egalité/Montmartre. Organisés en association, ils se sont unis dernièrement contre le projet immobilier du promoteur Seger, visant à construire un immeuble d’une vingtaine de mètres de haut dans ce secteur majoritairement résidentiel et à faible densité. Un projet officialisé par un permis de construire en janvier 2011, pour lequel les habitants n’auraient jamais été consultés et qu’ils considèrent d’un très mauvais œil. « Un bâtiment de cette hauteur va plonger de nombreuses habitations dans l’ombre perpétuelle ! De plus, il faudra compter sur 89 logements et donc plus d’une centaine de voitures en plus dans des rues étroites, où le stationnement est déjà compliqué. Sans parler des enfants qui circulent régulièrement ! », s’indigne le couple Tissier, à l’initiative de l’association de quartier.
Mais qu’en pensent les politiques ?
« Nous avons regroupé plus d’une centaine d’adhérents et avons tout d’abord posé la question à Mme Françoise Tenebaum, notre élu de quartier, pendant une réunion (ndlr : adjointe au maire de Dijon, candidates aux élections cantonales 2011 pour le canton de Dijon VI). Elle nous a affirmé ne pas être au courant de ce projet qui remontait, selon elle, à l’urbanisme du temps de Robert Poujade (ndlr : maire de Dijon de 1971 à 2001). […] D’où notre surprise de voir, deux mois après, que le permis de construire avait été signé de la main même de l’adjointe au maire. »
Les habitants se seraient ensuite tournés vers le groupe Seger, qui leur aurait tenu le discours suivant : « Votre seule marge de manœuvre est de voir avec la mairie de Dijon pour réduire le quota de logements sociaux. Dans ce cas, nous pourrons réduire le nombre de logements »… Les insurgés ont finalement terminé… à la mairie. « Nous avons été reçus par le maire, M. François Rebsamen, mais lorsque nous avons abordé la solution des logements sociaux, il s’est énervé très vite et nous a fait comprendre qu’il était hors de question d’y toucher » !
Finalement, les habitants du quartier ont obtenu un abaissement de quatre mètres de la hauteur du toit…
