Après Beaune et Gevrey-Chambertin, la route vers les élections cantonales continue au cœur de la côte viticole ! Pour le seizième débat d’idées précédant cette échéance politique, dijOnscOpe porte son regard sur le canton de Nuits-Saint-Georges, où les candidats en lice – Gabrielle Navaresi (A Gauche vraiment), Pierre-Alexandre Privolt (Forces de progrès), Mélanie Romualdo (Front national), Philippe Schmitt (Europe écologie – Les Verts et Cap 21), Christophe Talmet (Modem) et Rémi Vitrey (Initiatives Côte-d’Or) – se sont prêtés au jeu des questions-réponses…
- Portrait-robot du canton
Le canton de Nuits-saint-Georges compte 14.833 habitants selon l’Insee. Les vingt-cinq communes qui le composent sont Agencourt, Arcenant, Argilly, Boncourt-le-Bois, Chaux, Comblanchien, Corgoloin, Flagey-Echezeaux, Fussey, Gerland, Gilly-lès-Cîteaux, Magny-lès-Villers, Marey-lès-Fussey, Meuilley, Nuits-Saint-Georges, Premeaux-Prissey, Quincey, Saint-Bernard, Saint-Nicolas-lès-Cîteaux, Villars-Fontaine, Villebichot, Villers-la-Faye, Villy-le-Moutier, Vosne-Romanée et Vougeot. Il compte 7,6% de chômeurs contre 8,8% en Côte-d’Or et 20,1% de retraités contre 21,1% en Côte-d’Or.
- Six candidats
– Solidarités 21 (Liste A Gauche vraiment) : Gabrielle Navaresi, 31 ans, enseignante.
– Parti socialiste (Liste Forces de progrès) : Pierre-Alexandre Privolt, 48 ans, conseiller formation auprès des collectivités chargé des questions financières, juridiques et de sécurité publique, maire de Villers-la-Faye.
– Liste Front National : Mélanie Romualdo. Réponses non parvenues.
– Liste Europe écologie-Les Verts et Cap 21 (EELV-Cap 21): Philippe Schmitt, 49 ans, cadre commercial, conseiller municipal EELV à Quetigny (21) et délégué à l’Agenda 21.
– Modem (Liste Union des centristes) : Christophe Talmet. Réponses non parvenues.
– UMP-NC (Liste Initiatives Côte-d’Or) : Rémi Vitrey, 59 ans, pharmacien, officier de réserve.
→ Le conseiller général actuel du canton est Pierre-Alexandre Privolt, 48 ans, conseiller formation auprès des collectivités chargé des questions financières, juridiques et de sécurité publique, maire de Villers-la-Faye.
- Le canton en cinq questions…
1 – Quelle est votre position au sujet du classement de la côte viticole au patrimoine mondial de l’Unesco : est-ce davantage une aubaine pour l’attractivité du canton ou les contraintes qui pèseront sur les vignerons sont-elles pour vous un frein à l’aboutissement du projet ?
– Gabrielle Navaresi (Front de gauche) : « L’inscription à la liste du Patrimoine mondial serait un atout. Au-delà de l’impact en terme d’image, l’expérience des sites classés démontre la nécessité d’un travail sur l’aménagement économique du territoire, comme ici sur l’utilisation du label pour les productions viticoles. Il faut ensuite faire vivre ce label par le relais d’autres initiatives installées dans la durée, tout au long de l’année. Le patrimoine culturel de Dijon à Beaune est exceptionnel et autorise une telle ambition. Encore faut-il qu’une volonté politique la porte, du conseil général à l’Etat par l’intermédiaire de la direction régionale des Affaires culturelles et en passant par les communes concernées. C’est pourquoi je dis souvent qu’il s’agit d’un tremplin. Les contraintes que l’on évoque parfois relèvent d’une adaptation nécessaire. Il faut les accompagner dès maintenant. Celui ou celle qui sera élu-e dans le canton de Nuits devra s’y employer ».
– Pierre-Alexandre Privolt (Forces de progrès) : « C’est certainement un projet fédérateur pour le canton de Nuits, qui abrite les plus grands climats de France (du monde ?) ; les habitants sont fiers de participer à cette aventure qui générera des retombées économiques en terme de fréquentation touristique mais c’est aussi la reconnaissance du travail de l’homme sur la modélisation de nos paysages à travers le travail entrepris par les moines de Cîteaux il y a plus de 900 ans. Le projet a inclus une autre activité qui est essentiel pour le canton : je veux parler de la pierre du bassin de Comblanchien, connue et reconnue car c’est grâce à notre sous-sol calcaire que les climats ont cette typicité ».
– Mélanie Romualdo (FN) : Réponse non parvenue.
– Philippe Schmitt (EELV-Cap 21) : « Valoriser la vigne et le vin en Côte-d’Or, c’est valoriser non seulement une économie spécifique mais aussi une histoire et un savoir faire qui consolident l’attractivité originale de ce territoire et qui renforcent les liens avec la terre. Le classement au Patrimoine mondial de l’Unesco peut être une chance de faire de nos Climats un modèle de développement équilibré des terroirs viticoles.
Je soutiens, à l’instar des élus EELV du Grand Dijon, ce projet. Celui-ci sera d’autant plus solide qu’il s’appuiera sur nos propositions : avec les viticulteurs, la poursuite de la conversion écologique de la production ; le transport de la production par le fret ferroviaire ; l’accueil de stagiaires internationaux en lien avec l’Université. Nos climats seront un patrimoine pour l’Humanité s’ils continuent à offrir un vin de qualité, accessible à tous pour nos fêtes d’aujourd’hui et pour celles de nos enfants demain, grâce à une terre préservée par la démarche écologique ».
– Christophe Talmet (Union des centristes) : Réponse non parvenue.
– Rémi Vitrey (Initiatives Côte-d’Or) : « C’est là un challenge de qualité ; les Climats de Bourgogne, dont ceux renommés de notre côte viticole, une étendue géographique que le monde nous envie, un véritable héritage qui nous provient de nos aînés ! Assurément ce classement attendu des climats bourguignons au patrimoine mondial de l’Unesco est un hommage rendu aux professionnels de la vigne. Enfin reconnu très officiellement ce particularisme professionnel ancestral déjà mondialement connu ! C’est une aubaine, selon votre mot, qui participera à l’attractivité indéniable de notre canton… J’en attends retombées économiques et développement de toutes les activité liées à l’oenotourisme.
Quant aux contraintes évoquées selon vous qui pèseraient sur nos vignerons, je ne vous accompagne pas… Plutôt que celles-ci, j’utiliserais le mot encouragement. En effet encouragement à toujours faire mieux dans leur exercice professionnel quotidien, avec le respect du sol, le respect de l’environnement. Ce sera aussi une incitation pour notre conseil général qui accompagne volontiers l’agriculture et la viticulture de continuer dans le sens du soutien à la filière… En exemple, sur notre canton, les aides accordées depuis 2004 par la majorité départementale, soit 323.565 euros dont 250.000 pour la réduction des pollutions viticoles, ainsi que des projets de réalisation d’aires de lavage de contenants phytosanitaires… En résumé, ce futur classement mondial de nos climats bourguignons est bien une digne et méritée reconnaissance d’un labeur multi-millénaire, mais aussi je le redis un encouragement à poursuivre dans la voie de l’excellence et le parfait respect des règles environnementales ».
2 – 20,1% de retraités peuplaient le canton de Nuits-saint-Georges en 2007 selon l’Insee. La réforme de la dépendance étant le grand chantier social de 2011 : quel projet porterez-vous à l’échelle du canton comme celle du département ?
– Gabrielle Navaresi (Front de gauche) : « Le renouvellement des générations, enjeu emblématique pour la Bourgogne, doit être traité au moins à l’échelle régionale loin d’une concurrence de clochers qui n’a pas de sens. Ensuite, la place des troisième et quatrième âges dans la société dépend des politiques publiques qui seront mises en œuvre en leur faveur. Le projet gouvernemental de privatisation partielle de la protection sociale est un choix risqué et avant tout idéologique. Il est socialement dangereux et ne règle rien. Je lui préfère une politique globale de l’aménagement des territoires qui ouvre des choix tout au long de la vie, de l’école à l’accueil du grand âge. Aujourd’hui, la droite les ferme. Les retraités doivent ainsi avoir le choix de s’installer là où ils le souhaitent, dans un territoire correctement médicalisé et où la solidarité publique intergénérationnelle leur garantit qu’ils ne seront jamais abandonnés. Une politique qui suppose d’autres décisions que le laisser-faire du département et de l’Etat ».
– Pierre-Alexandre Privolt (Forces de progrès) : « Le projet de la création de la future nouvelle maison de retraite, la création d’un village bleu, je crois et je défends l’accompagnement du maintien à domicile, ainsi que l’aide à la création de petite structure au sein même des villages ».
– Mélanie Romualdo (FN) : Réponse non parvenue.
– Philippe Schmitt (EELV-Cap 21) : « L’aménagement du territoire avec le maintien des services publics, la création d’emplois non-délocalisante, la création de logements accessibles et de qualité doivent rendre attractif l’ensemble du territoire. Des services de santé de proximité sont nécessaires sur l’ensemble du département, le conseil général devra accompagner les collectivités compétentes en la matière et surtout soutenir toutes les initiatives innovantes (maisons médicales…) permettant l’accès aux soins. La solidarité passera également par une diversification de l’offre d’accueil des personnes âgées et l’aide à leurs familles. Il faudra faire preuve d’imagination et aller au-delà des dépenses obligatoires ».
– Christophe Talmet (Union des centristes) : Réponse non parvenue.
– Rémi Vitrey (Initiatives Côte-d’Or) : « La gestion des personnes âgées, dont les personnes âgées dépendantes, est bien un défi de notre société. Nos aînés méritant notre attention, nous devons leur procurer des conditions de vie de qualité. Qu’ils choisissent de rester en leur domicile en ville ou à la campagne, ceci en fonction de leur état de santé, ou qu’ils résident en établissement spécialisé, maison de retraite, établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), dans tous les cas, par devoir familial ou devoir civique, nos ressources humaines et sociales doivent être à leur disposition. Ainsi devons-nous soutenir ou leurs proches, les aidants naturels qui les assistent, ou les structures adaptées qui les accueillent.
C’est l’un des devoirs de notre population, de nos collectivités, communes, conseil général, lui qui en des cas particuliers verse des aides matérielles en fonction d’un degré de dépendance (GIR), l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Sur notre canton, 113 aînés bénéficient de cette APA et nous avons actuellement 192 places en Ehpad en deux établissements dont notre hôpital local. Notre population vieillit et sans cesse devrons-nous évaluer les besoins à venir. Aussi sera-t-il obligatoire de développer l’aide à l’amélioration et l’adaptation de l’habitat, de veiller à la création de services spécifiques Alzheimer (un projet est à suivre sur Nuits-St-Georges), d’encourager le développement des réseaux de services à la personne comme le maintien à domicile… sans oublier les personnes âgées et handicapées ! ».
3 – Dans 10 ans, 85% des activités économiques seraient concentrées sur l’axe Dijon-Beaune. Comment agirez-vous pour le reste de la Côte-d’Or afin de ne pas laisser d’autres cantons délaissés ?
– Gabrielle Navaresi (Front de gauche) : « Il s’agit d’une tendance lourde dont les effets se font sentir partout. Les populations vivent dans des centres urbains qui se développent de manière anarchique, sans maîtrise collective et démocratique. Nous n’en sommes heureusement pas là. Nous devons créer des équilibres dynamiques positifs pour l’ensemble des territoires. L’oasis urbaine au milieu du désert dont on sent qu’elle tente parfois les édiles dijonnais n’est pas plus soutenable que la chimère d’une revitalisation rurale d’un autre temps qu’affectionne la droite. Les politiques publiques, conçues et mises en œuvre sous le signe de l’égalité sont encore une fois la seule solution. Tout le démontre. Gage d’efficacité sur le terrain, elles répondent aussi à l’exigence de démocratie que manifestent les habitants. Décider contre la majorité comme l’a fait une minorité de droite devenue artificiellement « majoritaire » au conseil général ne peut conduire qu’à un échec sans appel ».
– Pierre-Alexandre Privolt (Forces de progrès) : « Le combat pour le maintien des services publics (poste, trésorerie, tribunaux, gendarmerie) dans les zones fragiles, et non pas d’encourager des lois nationales de régression de la présence des services publics votées par l’UPM-NC ».
– Mélanie Romualdo (FN) : Réponse non parvenue.
– Philippe Schmitt (EELV-Cap 21) : « Vous avez raison de dire que si nous persistons dans le modèle de développement qui est celui de la Côte-d’Or actuellement, l’axe Beaune-Dijon sera des plus engorgés dans dix ans. Et il faudrait rajouter qu’avec la raréfaction du pétrole et ses conséquences sur les transports et les activités économiques, nos territoires doivent anticiper les mutations pour accompagner les populations dans ces changements.
Le programme de transition écologique proposé par les écologistes aux Côtes-d’Oriens lors des cantonales de 2011, constitue justement l’une des pierres au nouvel édifice : proximité des services publiques, valorisation des filières économiques de proximité liant critères sociaux et environnementaux, convention de partenariats selon ces mêmes critères, gouvernance mortifère transparente… autant d’outils pour conforter la vitalité du canton au sein d’un département dont les territoires, plutôt que d’être dans une concurrence, sont dans une complémentarité pour l’intérêt de toutes et tous ».
– Christophe Talmet (Union des centristes) : Réponse non parvenue.
– Rémi Vitrey (Initiatives Côte-d’Or) : « Votre expression « reste de la Côte-d’Or » me choque ! Certes, il existe un axe à la fois historique et géographique car de passage facile d’emprunt depuis toujours, l’axe Dijon-Beaune… et donc des activités économiques humaines particulièrement développées sur celui-ci au fil des siècles… Mais, ne connaissant pas de « reste de Côte-d’Or » et parce que la Côte-d’Or est un tout, aucun de nos cantons ne sera délaissé au profit de cet axe. Chacun bénéficiera des compétences et champs d’action du conseil général. Cela passera par le Schéma départemental d’aménagement du territoire adopté en novembre 2010, sorte de vision stratégique des enjeux territoriaux à moyen et long terme.
Je considère que l’avenir appartient à tout le département et que la Côte-d’Or doit être équilibrée. Aménager le territoire, c’est travailler avec les communes et communautés de communes. Les contrats Ambitions Côte-d’Or proposés par la majorité départementale aux communautés de communes sont preuve de la volonté d’aider les territoires ruraux hors agglomérations dans la réalisation de projets variés permettant à chaque Côte-d’Orien où qu’il habite de bénéficier de la même qualité de services : déjà 23 contrats signés dont un avec la communauté de communes du Pays de Nuits-Saint-Georges… La Côte d’Or, c’est une identité forte, des originalités, des compétences, des spécificités locales parfois ancestrales… donc des foyers de vie, des populations éparses que je m’engage à ne jamais délaisser ».
4 – Le canton compte 8,2% de logements à loyers modérés contre 12,4% en Côte-d’Or. Par ailleurs, la population a augmenté de 450 habitants entre 1999 et 2007… Quelles priorités donnerez-vous à votre politique en terme d’aide au logement ?
– Gabrielle Navaresi (Front de gauche) : « Toutes les communes sont concernées même si, à l’échelle du canton, c’est principalement à Nuits-saint-Georges qu’il faut programmer un effort sans précédent en faveur du logement social. Je suis d’ailleurs favorable à une modification de la loi SRU qui s’applique aux communes de 3.500 habitants et leur fixerait à l’avenir, comme le demandent les associations non plus 20 mais 25% de logement social à « produire ». Le Département doit a minima co-garantir les prêts des bailleurs sociaux, les communes dégager les emprises possibles, la région accompagner la démarche au plan économique. C’est une mobilisation générale qui est devant nous et elle est prioritaire. Il faut également revoir les aides sociales comme l’aide personnalisée au logement (APL) dont le calcul est pénalisant pour les plus démunis. Il n’est guère favorable à l’emploi et impacte négativement les politiques sociales des collectivités ».
– Pierre-Alexandre Privolt (Forces de progrès) : « Redonner des crédits au Fonds de solidarité pour le logement, ainsi que soutenir la création de logements sociaux dans les villages à l’instar des programmes village avenir menés par le région Bourgogne, à titre d’exemple le village dont je suis maire (410 habitants) à créé dix logements sociaux ».
– Mélanie Romualdo (FN) : Réponse non parvenue.
– Philippe Schmitt (EELV-Cap 21) : « Même si la compétence logement ne relève pas directement du conseil général, il y a trois précisions que nous apportons sur le sujet : l’habitat collectif et social permet une densité – qu’il faut savoir équilibrer – largement plus intéressante que l’étalement pavillonnaire issu des années 1960. L’éco-construction et la démarche écologique pour des habitats de qualité sont une réponse volontariste face aux besoins criants de logements sans pour autant poursuivre la confiscation des terres viticoles et agricoles ainsi que le morcellement des espaces.
La reconquête du bâti ancien et non utilisé sur l’ensemble du canton est un autre chantier possible : rénover avec des normes énergétiques passives ou basse consommation, valoriser ainsi un patrimoine remis dans le circuit de l’offre de logement, ce sont des soutiens aux entreprises locales dont les emplois sont non délocalisables, des soutiens à une filière BTP de qualité. C’est aussi contribuer à l’accès au logement de qualité pour tous. Bien évidemment, tout cela en lien avec un schéma de transports en commun efficace au sein du canton. Densifier le logement de qualité et rénover l’existant, c’est aussi éviter les nouvelles routes et autres infrastructures qui elles aussi rognent sur les terres viticoles et agricoles. »
– Christophe Talmet (Union des centristes) : Réponse non parvenue.
– Rémi Vitrey (Initiatives Côte-d’Or) : « Tout d’abord, je me réjouis d’observer une augmentation de notre population ces dernières années et ce phénomène encourageant se poursuit, ce qui confirme l’attractivité de notre canton de Nuits-St-Georges par sa qualité de vie, son environnement et également son dynamisme économique…
Bien entendu cela nécessite une politique de logement appropriée. C’est un défi sur lequel nos élus se penchent sans cesse. En matière de logements publics, notre canton comptabilise 632 logements HLM (8,2%) auquel on peut ajouter 59 logements communaux dont sept ont été réalisés ces dernières années dans diverses de nos communes et qui ont bénéficié d’une aide du conseil général d’un montant total de 43.107 euros… de même Nuits-Saint-Georges qui bénéficia d’une subvention de 28.000 euros en 2008 pour 28 logements ; ce qui confirme l’attention portée par le Conseil Général au logement…
Mais il y a toujours à faire. Aussi, une fois élu, je m’engage à participer étroitement aux travaux des communes et de la communauté de communes afin d’analyser l’évolution des besoins en logements en général, logements aidés en particulier… Je travaillerai avec le conseil général et Orvitis avec le désir de proposer des habitats adaptés, modernisés ou rénovés à notre population. Je ferai publicité d’une délégation faite par l’Etat au conseil général appelée « Aide à la pierre » dont l’objectif est de développer l’offre de logement social public ou privé. Je serai également à l’écoute des particuliers aux moyens limités mais désireux d’accéder à la propriété en leur faisant connaître les dispositifs proposés par le conseil général comme le « pass foncier »… ».
5 – Pouvez-vous évoquer un projet qui vous tient à cœur ?
– Gabrielle Navaresi (Front de gauche) : « Je me bats, vous l’aurez compris, pour une réorientation profonde de la politique d’aménagement du territoire. Il faut le faire en y associant tous les acteurs concernés, d’une part parce que c’est une exigence démocratique, d’autre part parce que c’est la seule manière de le faire de manière cohérente. Le projet que je voudrais concrétiser de manière prioritaire consisterait en la convocation d’états généraux d’aménagement de nos territoires, dans la nouvelle majorité de gauche, dans les premiers mois après son installation. Ceci pourrait faire du sujet une préoccupation partagée par les habitants à l’adresse de l’Etat et au total nous faire gagner plusieurs années, une décennie peut-être par rapport à ce qui se passera si nous n’agissons pas vite et collectivement ».
– Pierre-Alexandre Privolt (Forces de progrès) : « Le développement des filières courtes pour l’approvisionnement des restaurants scolaires dans nos collèges en mettant nos produits locaux à l’honneur, ainsi que la mise à niveau de l’état de nos routes départementales ».
– Mélanie Romualdo (FN) : Réponse non parvenue.
– Philippe Schmitt (EELV-Cap 21) : « Faire de la Côte-d’Or un territoire écologique et dynamique, mettre en place les trois piliers du développement durable par des actions environnementales, sociales et économiques ».
– Christophe Talmet (Union des centristes) : Réponse non parvenue.
– Rémi Vitrey (Initiatives Côte-d’Or) : « La promotion des bassins carriers de notre département dont le fort reconnu bassin carrier du canton de Nuits-Saint-Georges intéressant plusieurs communes avec la pierre de Comblanchien… La « Pierre de Comblanchien », véritable appellation bénéficiant d’une image prestigieuse, associée volontiers au patrimoine architectural de la France, sans compter les nombreuses réalisations à l’étranger où elle a été et est encore utilisée… La « Pierre de Comblanchien » ! Développer la communication en sa faveur, la promouvoir largement auprès de qui de droit en matière de bâtiments, d’aménagement urbain ou paysager, auprès des architectes, des collectivités locales, des communes… Ce serait là aussi la possibilité de participer au soutien des professionnels et PME de la filière face à la concurrence internationale, eux qui jouent un rôle indéniable aussi bien pour l’emploi local que pour la transmission d’un savoir-faire et de compétences exceptionnelles dont nous nous devons d’assurer la pérennité… ».