Archive | 8 janvier 2011
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Dijon : Un week-end de cape… et surtout d’épée !
Sur les traces de Boladé Apithy… Médaillé de bronze en individuel lors des championnats d’Europe d’escrime 2010 à Leipzig, le pensionnaire de l’ASPTT Dijon ouvre la voie à de jeunes pousses. Parmi elles, de nombreuses filles qui participeront dimanche 09 janvier 2011 à la 20ème édition de la Coupe du monde épée dames juniors à Dijon. Si aucune Bourguignonne ne défendra les couleurs de la France, 126 épéistes seront présentes.
Plus d’une centaine de tireuses
Fruit d’une désormais longue collaboration, l’Association sportive de la Poste et France Télécom de Dijon (ASPTT Dijon Escrime) reçoit les meilleures épéistes féminines de la catégorie. Après plusieurs années d’attente, la Fédération française d’escrime (FFE) obtient en 1991 la tenue d’une des manches de la Coupe du monde sur ses terres. Elle délègue alors à Dijon l’organisation de cet événement. Si l’an passé, la ville était la dernière des huit étapes de cette coupe, ne suscitant pas de fait un grand intérêt pour les tireuses internationales, elle en est cette année la quatrième étape, provoquant une explosion du nombre de participantes.
Pas moins de 126 escrimeuses – réparties dans un premier temps en dix-huit poules – se sont donné rendez-vous au Palais des sports Jean-Michel Geoffroy. Vingt-et-une nations, aux premiers rangs desquels figurent la France (19 tireuses) ou encore la Suisse, l’Espagne, l’Italie et les Etats-Unis (avec douze tireuses chacun), seront représentées. Un tel attrait qui s’explique par l’intégration de la compétition dans le circuit européen. En effet, cette compétition a la plupart du temps comme objectif de récolter des points pour une éventuelle sélection en équipe nationale ou pour le championnat d’Europe.
Des jeunes en devenir
Parmi ces jeunes filles, âgées entre 17 et 20 ans, figureront les quatre premières mondiales dont deux Françaises. La Grenobloise Clémentine Fernandez, qui l’avait emporté en 2010, défendra ainsi son titre face à la pensionnaire de l’Association sportive de Bondy (AS Bondy), Lauren Rembi, actuelle deuxième mondiale entre autre. Secrétaire du club, Fabrice Roussel tient à souligner la présence de 27 françaises dans le top 50 mondial, sans pour autant qu’une Dijonnaise ne soit présente.
Le club est pourtant un véritable vivier de jeunes talents : Boladé Apithy, membre de l’équipe de France et sociétaire de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep), tout comme Nicolas Rousset lui aussi membre de l’Insep ou encore Valentin Sannier, en sont le symbole. Mais cela ne s’arrête pas là, comme l’explique Fabrice Roussel : « Nous avons différents ados en devenir comme Marion Chevallot, vice-championne de France Juniors ou encore Fabien Gruet Barbier mais aussi des personnes comme Jehanne Mazire, vice-championne du monde des maîtres d’armes ».
La règle de trois ?
Pour cette Coupe du monde, il faudra compter sur dix-huit poules différentes, composées chacune de sept tireuses. Cette compétition permettra de classer les escrimeuses pour passer au tableau éliminatoire. De 128, le nombre de tireuses passera à quatre – moment durant lequel la cérémonie protocolaire se déroulera avec en point d’orgue un spectacle pour célébrer les vingt ans de l’événement. Mais, comme l’explique Fabrice Roussel, le club organisateur est victime de son succès : « Dix-huit pistes de dix-sept mètres de long chacune sont installées dans le Palais des sports », de la salle principale jusqu’au couloir !
La quatrième place n’existant pas en escrime, deux sportives cohabiteront donc sur la troisième marche du podium qui devrait ainsi récompenser les meilleures tireuses de l’étape. En 1991 et en 2001, des Françaises l’avaient emporté : aussi, pour respecter la tradition, il faudra donc à nouveau qu’une tricolore triomphe !
> Le millier de spectateurs attendu sur place pourra y assister, le club ayant décidé d’ouvrir gratuitement les entrées du Palais du sport aux curieux…
Bourgogne : Les secteurs qui recrutent en 2011
Malgré la crise économique entamée en 2008, plusieurs facteurs entraîneront dès 2011 une reprise de l’emploi dans certains secteurs d’activité. Si les services et les hautes technologies tiennent le haut du tableau au niveau national, la Bourgogne verra le nombre d’embauches augmenter dans les domaines de la construction, de l’industrie, de l’artisanat et de l’hôtellerie-restauration…
Au niveau national : la société française continue sa tertiarisation
Selon la note du Centre d’analyse stratégique relative aux secteurs créateurs d’emplois à l’horizon 2015, publiée le 22 novembre 2010, les activités porteuses d’embauche restent les mêmes qu’avant la crise : fortement technologiques, haut de gamme ou de proximité, elles renforcent le secteur tertiaire comme premier poste d’emploi dans les années à venir (Voir le document en pièce jointe).
Plus précisément, l’étude prévoit qu’entre 2010 et 2015, les services personnels et domestiques emploieront 91.000 nouveaux travailleurs, les activités de conseil et d’assistance 106.000 et les transports 20.000. Numéro deux du classement derrière la catégorie « services aux entreprises », qui embaucherait près de 218.000 personnes d’ici 2015, le secteur de la construction aura besoin d’une main d’oeuvre importante, à hauteur de 149.000 personnes.
Au niveau national, l’industrie, l’habillement, les télécommunications ou encore l’édition n’affichent pas de perspectives d’embauches à l’horizon 2015 – l’industrie des biens d’équipements mécaniques, par exemple, devrait voir ses effectifs chuter de 78.000 emplois.
En Bourgogne, le bâtiment confirme la tendance
Dans la région, le secteur de la construction garde son optimisme malgré deux années de crise. « Après onze ans de croissance, l’activité du bâtiment s’est trouvée fortement pénalisée par la crise économique mondiale courant 2008. Cela se traduit en 2009 par un recul de la production estimé à 7,8% et une nouvelle baisse évaluée à 3% en 2010 », explique Véronique Pelamatti, coordinatrice emploi-formation pour la Fédération française du bâtiment en Bourgogne (FFB).
« Toutefois, le recul de l’emploi s’avère proportionnellement moins marqué que celui de l’activité. Il faut y voir la volonté des chefs d’entreprise de préserver l’avenir de leur outil de travail et il ne signifie pas non plus l’arrêt des embauches. Au contraire ! Le secteur, pour faire face aux départs à la retraite et aux départs volontaires, doit recruter », ajoute-t-elle. Le secrétaire général de la fédération en Bourgogne, Ludovic Simon, juge « difficile de transmettre des chiffres précis » sur l’embauche en 2011 dans le secteur du bâtiment mais indique qu’au niveau national, « de 10.000 à 15.000 postes salariés et intérimaires pourraient être créés en 2011 ».
L’industrie embauche dans la région, contrairement au reste de l’Hexagone
Alors que la note du Centre d’analyse stratégique pourrait décourager toute vocation dans l’industrie, le secteur a de réels besoins en Bourgogne – plus particulièrement dans le nord de la Côte-d’Or.
« L’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) a d’ailleurs lancé un guichet unique pour l’emploi industriel, Boost’avenir, afin de pourvoir les 250 postes par an dont le secteur aura besoin d’ici 2013 en Haute Côte-d’Or », indique-t-on du côté de l’UIMM. Les profils recherchés ? Ils sont aussi variés que logisticien, cadre intermédiaire, soudeur ou encore conducteur de ligne… « Par ailleurs, nous réalisons une enquête, deux fois par an, afin de connaître les besoins des entreprises. A court terme, nous pouvons donc également indiquer que les exploitations éoliennes en Bourgogne nécessiteront l’embauche de quinze techniciens de maintenance », rapporte l’UIMM.
Artisanat et hôtellerie-restauration : le pari de la confiance
« D’après une étude réalisée en septembre auprès des artisans, 56% d’entre eux estiment que leur entreprise a bien résisté à la crise économique », indique-t-on à la Chambre de métiers et de l’artisanat de Côte-d’Or (CMA 21). Et de préciser : « Leur résistance face à la crise se caractérise également par une grande stabilité de leurs effectifs durant l’année 2010 : 81% ont maintenu le nombre de leurs salariés, 7% l’ont même augmenté ; ainsi que leurs perspectives dans l’année à venir : 86% tablent sur un maintien de cette situation et 7% envisagent d’augmenter leurs effectifs. Seulement 12% ont réduit leur personnel au cours des douze derniers mois et 7% l’envisagent pour 2011 ».
Du côté de l’hôtellerie-restauration, l’Union des métiers et des indutries de l’hôtellerie en Bourgogne (Umih) fait savoir que le secteur « est l’un des rares à avoir créé de l’emploi en 2009, malgré une conjoncture difficile » et qu’il « en crée encore ». Si l’antenne régionale ne dispose pas de données précises sur l’embauche en 2011, Marion Lorrain, chargée de mission pour le syndicat hôtelier, remarque que « le secteur a continuellement besoin de bras ». Et de préciser : « Au niveau national, la profession s’est engagée à créer 40.000 emplois supplémentaires de 2010 à 2012, dont 20.000 emplois pérennes et 20.000 contrats d’alternance, d’apprentissage ou de professionnalisation : l’objectif a déjà été dépassé ». Dans une région qui compte plusieurs capitales gastronomiques et touristiques, le secteur devrait donc sans surprise embaucher en 2011…
LA PHOTO DU JOUR
GIF DU JOUR
LA RETRAITE
Une journaliste interroge les pensionnaires d’une maison de retraite.
– Que faites-vous depuis que vous ne travaillez plus ?
– Moi, je fais de la photo, dit l’un.
– Moi, je jardine, ajoute l’autre.
– Moi, je fais de la recherche, explique un troisième.
– De la recherche ? Dans quel domaine ? demande la journaliste.
– C’est varié. Je cherche ma canne, mes lunettes, mon dentier…»



