Le Dijonnais, ancien international de tennis a contracté une maladie incurable. Aujourd’hui ses proches lancent à appel aux dons.
Entre 1993 et 2006 Jérôme Golmard, a foulé les plus grands courts de tennis de la planète. Numéro 1 français durant 14 semaines, il se hisse en 1999 à la 22e place des meilleurs joueurs mondiaux au classement ATP. Cette année-là il se défait de Carlos Moya, au tournoi de Monte-Carlo, et un an plus tard à Toronto du meilleur joueur du monde, André Agassi.
Aujourd’hui à 40 ans c’est un tout autre combat que doit mener l’ancien tennisman. En janvier dernier il apprend qu’il est atteint de la maladie de Charcot ou sclérose latérale amyotrophique, un mal jugé incurable par le corps médical. L’ancien joueur aurait contracté la bactérie lors de l’extraction de dents de sagesse. En quelques mois Jérôme Golmard a perdu près de 10 kilos et se retrouve en fauteuil roulant. En état de dépendance il vit actuellement chez son frère à Dijon.
Les médecins ne lui donnent qu’entre un et trois ans d’espérance de vie. Une fatalité que le Dijonnais voudrait bien faire mentir. Face à l’impuissance de la médecine moderne il s’est tourné vers une méthode alternative : « Jérôme pense avoir trouvé une possible thérapie par le biais d’un docteur allemand, Johann Lechner, qui a découvert 14 foyers infectieux sous les dents et dans l’os de sa mâchoire. Le diagnostic est réalisé par le biais d’une machine à ultrasons qui permet de détecter les bactéries responsables de scléroses de ce type. Il semble que si le docteur arrive à désinfecter ces zones et à tuer ces bactéries à leur source il pourrait stopper la prolifération de cette bactérie dans le corps de Jérôme », précise la page de soutien mise en ligne dernièrement.
L’opération qui se déroulerait en quatre étapes coûte près de 300 000 $ et n’est pas remboursée par la Sécurité sociale. De plus l’efficacité de cette méthode n’a jamais été prouvée. Interrogé par nos confrères de 20 minutes, le professeur Vincent Meininger se dit « dubitatif » avouant même « n’avoir jamais avoir entendu parler » du docteur Lechner.
Jérôme, lui, y croit. À l’Équipe il confiait mardi avoir un but : « Trouver des solutions. Ça fait plusieurs mois que je suis dedans. J’y crois, je suis à fond. Les médecins me condamnent, j’espère qu’ils ne savent pas tout… ».
Pour aider Jérôme Golmard dans son combat, une page de soutien a été ouverte (http://www.gofundme.com/supportjeromegolmard) afin de récolter les fonds nécessaires. À l’heure où nous publions ces lignes, près de 24 500 dollars ont pu être récupérés.
