Pour toi je donnerais mille et mille ans d’amour
Tu dors et j’écoute tes rêves dont l’écho reste sourd
Ton regard, ta beauté me rendent folle de désir
Je te sens tout vivant, je vois ton corps frémir
N’aimes tu pas la senteur des fleurs que j’ai cueillies
Elles ont la couleur de tes yeux, elles sont la vie
Mon coeur est comme un mur percé de part en part
Ta bouche est rouge, tes cheveux sont des fleuves d’argent
Je t’aime beau, farouche comme quand tu avais seize ans
Ta lêvre est le calice où je bois tes soupirs
Dans tes bras je ne serais jamais une martyre
