Qu’il est doux,
Troublant, enivrant,
D’aimer passionnément,
D’un amour absolu
Qui dévore le coeur
De suspendre son âme
Au sourire d’un magicien,
De fondre sous la douceur
De sa voix qui murmure
Les mots tendres
De ce noyer dans son regard
Et de s’y voir belle, si belle
Que le monde soudain
Devient beau lui aussi
De s’abandonner
Sans peur, sans pudeur
Dans la chaleur de ses bras,
De se sentir mourir
Sous la caresse de ses mains
Qui amène les nuits
Au portes du paradis
Et d’oublier
Dans un baiser
La tristesse de la vie.

