
Le 1er numéro : Marilyn Monroe, décembre 1953
Lorsqu’il lance, en décembre 1953 à Chicago, le premier numéro de Playboy, magazine de charme, avec Marylin Monroe en couverture, Hugh Hefner, défiant les tabous, ne se doute pas qu’il va révolutionner les mœurs d’une Amérique conservatrice et puritaine.

Playboy, couverture américaine de juillet 1973
»Playboy » a sans aucun doute accompagné le mouvement de libération sexuelle des années 60 et 70, en faisant vibrer une génération d’après-guerre réputée inhibée.

Farrah Fawcett
La formule du magazine »Playboy » est totalement inédite puisqu’elle allie photos de charme sexy, articles provocateurs, reportages et interviews exclusives.

Bo Derek, mars 1980
Au fil du temps et du succès, »Playboy », « revue de détente pour les hommes », réussit à incarner tout à la fois la beauté, la célébrité, l’humour, le divertissement et la dérision.

Angie Everhart, janvier 2001
»Playboy », ses « playmates » et sa célèbre tête de lapin en guise de logo, s’imposent rapidement à travers le monde : le magazine est édité aujourd’hui dans 24 pays.

Pamela Anderson, aout-septembre 2001
Les plus belles femmes du monde ont accepté de poser dénudées dans les pages de papier glacé du mensuel »Playboy » : Marylin Monroe, Brigitte Bardot, Ursula Andress, Madonna, Bo Derek, Cindy Crawford, Sharon Stone, Pamela Anderson, Kim Basinger, etc.

Couverture de l’édition américaine d’août 1973
Mais je ne l’achète pas que pour les images », a affirmé plus d’un lecteur ! Vrai, »Playboy » n’est pas qu’un magazine de charme pour les hommes, ne vous en déplaise…

Naomi Campbell, avril 2000
Les interviews incisives des plus grands artistes et hommes politiques parues dans les colonnes de »Playboy » depuis cinquante ans ont fait d’Hefner le pionnier du « porno intello ».

Britney Spears, 2002
La première des interviews choc de »Playboy » est parue en 1962 : c’était celle de Miles Davis. Hefner cherchait une nouvelle rubrique et tomba par hasard sur un extrait d’interview de Miles Davis. Ce qu’il trouva d’intéressant dans cet entretien, c’est le fait que le jazzman parlait d’autre chose que de musique…

Victoria Silvstedt, mai 2003
La rubrique « Interview » constituait une nouvelle force pour le journal. Elle fut évidemment pérennisée avec les témoignages des Beatles, Mohammed Ali, Malcolm X, Martin Luther King, Jean-Paul Sartre, Fidel Castro, Yasser Arafat, Bill Gates et bien d’autres encore.

Couverture du numéro d’avril 1977
Aujourd’hui, la marque Playboy se décline en vidéo, sur Internet, et en produits dérivés qui vont des boutons de manchette aux oreillers en passant par les sous-vêtements portant le logo de la marque, le fameux lapin Playboy : le profil d’une tête de lapin avec un noeud papillon !

Donna Mills, novembre 1989
»Playboy », le magazine papier, n’est pas en reste puisqu’il compte, chaque mois, environ dix millions de lecteurs américains et plus cinq millions d’autres à travers le monde. Soit plus que les ventes combinées de »Esquire », »GQ » et »Men’s Journal », les trois autres grands magazines américains pour hommes.

kim
Playboy est donc une industrie florissante pour Hugh Hefner. L’an dernier, son chiffre d’affaires était de 340 millions de dollars !

numéro français
L’édition française de »Playboy » a été lancé en 1973 par l’éditeur de presse Daniel Filipacchi. »Playboy France » célèbre cette année ses 35 ans.

France 1977
En trois décennies, l’édition française de »Playboy » a eu son lot d’interviews choc (Gainsbourg, Tapie, Depardieu, etc.) et de photos inoubliables (Romy Schneider, Brigitte Fossey, Arielle Dombasle, Jeanne Manson, Jane Birkin, Nathalie Baye, Pierrette Le Pen, etc.).

nathalie baye
Forte de son succès en France, la marque Playboy s’est également déclinée sous de nouvelles formes : une chaîne de télévision et un site Internet.

Jeane Manson, mai 1977
Derrière la fantasque revue »Playboy » se cache un homme au destin atypique.
Depuis 55 ans, Hugh Hefner, son fondateur, fascine, séduit, choque et révolte. Il est devenu un véritable mythe au pays de l’oncle Sam.

Cindy Crawford, juillet 1988
Hugh Hefner, roi de la fête et du sexe, réputé pour ses tenues de satin rouge et son goût pour les belles femmes, revendique haut et fort son eudémonisme (la doctrine philosophique affirmant que le bonheur est le but de toute vie humaine).

couv us 1978
Hugh Henfer est né en 1926 à Chicago. Ce fils de protestants stricts n’a pas eu peur de braver son éducation et les conventions pour créer, en 1953, son propre magazine destiné aux hommes.

Couverture de l’édition américaine de juillet 74
Après avoir quitté son emploi de graphiste chez »Esquire Magazine », Hugh Hefner s’est lancé un défi : « Oublions tout ce que nous savons, le futur commence aujourd’hui. Si la beauté se trouve dans le regard de celui qui voit, il faut la faire découvrir au monde ».

Jane Birkin, octobre 1982
La petite histoire veut que Hugh Hefner ait emprunté 600 dollars pour lancer son projet « Playboy » avec Marylin Monroe en couverture. Et il ne misait pas sur un second numéro !

Suzanne, une bricol’girl, novembre 2000
Le succès de »Playboy » est au rendez-vous dès le premier numéro. Le magazine, 55 ans après sa création, est devenu la revue pour homme qui a le plus grand tirage au monde.

Couverture d’un numéro français sur le Playmates de l’année
Hefner se défend d’avoir voulu verser dans la pornographie et pense, à l’inverse, avoir contribué à institutionnaliser le sexe dans la société. Ses prises de position sont nombreuses : il se prononce pour la libération des mœurs et pour l’avortement.

Couverture de l’édition américaine, octobre 1974
Ouvertement démocrate, Hugh Hefner, aujourd’hui octogénaire, est de tous les combats : lutte contre la peine de mort, contre les abus de l’administration américaine ou les milices d’extrême droite. Sa fondation, « The Playboy Foundation », a par exemple pour but de protéger le droit de parole.

Edition française de Playboy de septembre 1982
Hugh Hefner est aussi un bon vivant et un épicurien dans l’âme. Libertin, il aime les jolies femmes. Affirmant en avoir séduit mille, il ne se définit pas comme un polygame, mais comme un « monogame avec chacune »…

Couverture américaine de Playboy, août 1975
La fête et les loisirs constituent pour Hugh Hefner des passe-temps quotidiens. Le fondateur de »Playboy » vit ainsi dans un luxueux quartier de Los Angeles où il possède une magnifique propriété de trente pièces.

Couverture de l’édition française de février 2001
La célèbre « Mansion » (résidence) du patron de »Playboy » accueille playmates et nombreuses personnalités depuis plus de 35 ans. Dans les années 70, Jack Nicholson, Warren Beatty et Clint Eastwood y étaient des habitués.

Heather Kozar, juin 2000
Aujourd’hui âgé de 82 ans, Hugh Hefner affirme faire toujours ce qu’il aime. Par ailleurs, il n’a plus à subir les contraintes d’un gestionnaire puisqu’il a laissé son empire aux mains de sa fille, Christie, avec toujours le même leitmotiv : séduire…

Nastassia Kinski, mai 1983
Pour séduire, »Playboy » mise bien sûr sur ses célèbres playmates. Si l’on se fie à la traduction littérale, playmate signifie « camarade de jeu ». Ce qui ne saurait vous déplaire, messieurs…

Pamela Anderson en couverture de Playboy
Hefner crée »Playboy » en 1953. Question de concept et de positionnement, son axe est résolument « sexy » : il arbore en une de son magazine une éblouissante jeune femme aux courbes parfaites. On se souvient notamment de Marilyn Monroe, la première playmate.

Couverture du numéro français de juillet 1975
La playmate est donc la « camarade de jeu » idéale pour un playboy… Qu’est-ce qu’un playboy ? Un « homme élégant, au physique avantageux, qui recherche les succès féminins et la vie facile », selon le Larousse.

Shannon Elizabeth, mai 2000
Depuis 1953, Hefner a enchaîné les unes, mois après mois, avec à chaque fois une « pépée » en tête de gondole. Et toujours une beauté strictement dénudée, version »Playboy »… Elles ne sont pas moins de 593 au total, à ce jour, et 50 playmates de l’année. Pour info, la première lauréate fut Ellen Stratton, en 1960.

Cynthia Compain à la une de l’édition française
Miroir de l’évolution des goûts des hommes en matière de femmes, »Playboy » a donc construit toutes ses unes sur la nudité féminine.

Couverture de l’édition française sur le thème Koh Lanta
Mais, au fait, comment devient-on une playmate ?
Première étape, mesdames, être jeune avec un physique hors du commun. D’après des moyennes établies par »Playboy », les modèles ont 22 ans lorsqu’elles posent.
Elles mesurent en moyenne 1,70 m et pèsent 52 kg.

Edition américaine de novembre 1975
Les mensurations des playmates ? 90-60-90, bien sûr ! Chiffres magiques !
Elles sont blondes pour près de la moitié d’entre elles. Autre caractéristique, elles répondent plus facilement aux doux prénoms de Deborah, Susan, Victoria ou Karen. Alors, vos chances de prendre la pose dans »Playboy » se décuplent ?
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