Archive | 1 décembre 2011

METS TON PRENOM ET REGARDE

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 Mignon …pour les petits   et les grands  

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François Lesage : le brodeur aux doigts d’or est mort

François Lesage, célèbre maître brodeur pour la haute-couture, est décédé d’une longue maladie, à l’âge de 82 ans, ce jeudi 1er décembre, dans sa résidence située en région parisienne.

Ce grand nom du paysage fashion français avait été nommé à la tête de maison Lesage dès 1949 (la société est née en 1924, après que son père Albert Lesage acquiert l’atelier de broderie Michonet). Une place que l’octogénaire au dynamisme épatant occupait toujours aujourd’hui.

En 2002, Chanel avait racheté l’atelier Lesage (placé au sein de la société Paraffection, regroupant bottiers, chapeliers, plumassiers, etc.). Un deal qui avait permis à l’entreprise de broderie de se développer tout en gardant son indépendance. Les maisons qui faisaient confiance au talent de François Lesage n’étaient autres que Balenciaga, Givenchy, Dior, Yves Saint-Laurent ou encore Dolce & Gabbana.

Pour chaque tenue de prêt-à-porter de luxe ou de haute couture, des centaines d’heures de travail étaient nécessaires. Le savoir-faire de l’entreprise au rayonnement international résidait dans les doigts de fées des différentes brodeuses exerçant sous sa houlette.

Créer, mais également transmettre, telle était la devise de la maison Lesage. C’est pourquoi une école de broderie avait été créée en 1992. Des étudiants venus des quatre coins du monde y apprennent encore cet art minutieux, sa technique et ses secrets. 3 6000 élèves en sont déjà sortis, la tête pleine d’idées et les mains dorées.

François Lesage, devenu officier de la Légion d’honneur en 2007, était de sortie il y a quelques jours encore. En effet, Le Figaro relayait ce jeudi 1er décembre la remise, par Frédéric Mitterrand, du diplôme de maître d’art le 23 novembre dernier dans les salons du ministère de la Culture. L’artisan était entouré de ses proches et collaborateurs.

Timing bluffant : François Lesage venait de nommer Hubert Barrère, ex-directeur artistique de Hurel, à la direction artistique de la maison, afin d’assurer la continuité au sein de l’entreprise. Il a pris ses nouvelles fonctions aujourd’hui même.

Comme si l’homme aux doigts d’or avait attendu d’être certain que son bijou soit entre de bonnes mains, pour s’en aller avec sérénité…

Omar Sy, François Cluzet et les 10 millions d’entrées d’Intouchables

L'affiche du film Intouchables

La comédie Intouchables, dans les salles depuis le 2 novembre, fait désormais partie du cercle très convoité des dix films français qui ont dépassé les 10 millions d’entrées, se plaçant juste derrière Trois hommes et un couffin. Un score qui permet sans mal de qualifier ce long métrage d’Olivier Nakache et Eric Tolédano de phénomène de société. Auréolés de ce superbe succès, les deux acteurs principaux Omar Sy et François Cluzet étaient de retour sur le plateau du journal de 20 heures de TF1 pour répondre aux questions de Laurence Ferrari.

Dans Intouchables, inspiré d’une histoire vraie, Omar Sy incarne un jeune homme issu de la banlieue et fraîchement sorti de prison qui est engagé comme aide à domicile d’un riche tétraplégique. Un scénario rempli de bons sentiments, mais avec les performances des deux acteurs, la réalisation soignée et surtout l’humour, le film a touché sans mal l’Hexagone. Une réussite qui donne le sourire aux deux acteurs dont la bonne humeur est communicative sur TF1.

François Cluzet semble intarissable sur le sujet, se montrant très bavard. Heureux professionnellement, mais aussi en amour – il s’est marié cet été avec Narjiss -, le comédien est sur un nuage. A ses côtés, Omar Sy se veut aussi joyeux et complice de son partenaire, expliquant que le soutien des réalisateurs (avec qui il a tourné dans Nos jours heureux et Tellement proches) et de François Cluzet a été primordial : « Quand on encourage un jeune, il peut faire plus qu’il ne croit pouvoir. » Une sorte de message à appliquer à tous dans la société.

Evidemment, la présentatrice interroge les deux stars sur les raisons du succès du film, souvent qualifié de « remède à la crise » : « C’est aux sociologues d’analyser, » répond François Cluzet, repris par Omar Sy : « Pour l’instant, on est encore trop dedans. » Ce dernier porte d’ailleurs la barbe, serait-ce un effet du tournage de De l’autre côté du périph’ avec Laurent Lafitte, ou un choix pileux délibéré ? Il y a quelque temps, lors de l’avant-première parisienne d’Intouchables d’ailleurs, c’était François Cluzet qui s’affichait barbu.

Le tandem charmant attend désormais le carton d’invitation de L’Elysée, puisque, paraît-il, Nicolas Sarkozy a vu le film et souhaite rencontrer les deux protagonistes de cette oeuvre « anti-dépresseur », comme le titrait Marianne. François Cluzet ajoute qu’il serait ravi d’une rencontre.

Intouchables, toujours en salles, est dans les cîmes du box office et n’est pas prêt de redescendre, se dirigeant vers les 20 millions de Bienvenue chez les Ch’tis.

 »Intouchables » dépasse les 10 millions d’entrées

Affiche du film Intouchables

Ça y est, le film Intouchables d’Eric Toledano et Olivier Nakache, avec Omar Sy et François Cluzet, a franchi le cap des dix millions d’entrées. Selon les chiffres de Gaumont, la comédie a attiré 10,06 millions de spectateurs. Un score qui confirme l’aura exceptionnelle de cette oeuvre qui a su conquérir le coeur de tant de Français depuis sa sortie en salles le 2 novembre.

En dépassant Rien à déclarer de Dany Boon (8 millions d’entrées), Intouchables avait acquis le statut de meilleure réussite au box office français. Désormais, il entre dans le clan très select des films de plus de 10 millions de billets vendus, se plaçant derrière Le Roi Lion (10,2 millions). Au niveau des oeuvres françaises, il est neuvième du box-office des plus grands succès français, après Trois Hommes Et Un Couffin (10,25 millions d’entrées).

Les quatre plus grands succès du cinéma français sont pour le moment Bienvenue chez les Ch’tis (20 479 826), La Grande Vadrouille (17 270 304), Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre (14 559 509) et Les Visiteurs (13 782 991). Omar Sy et François Cluzet seront sur le plateau de Laurence Ferrari sur TF1 ce soir, 30 novembre, pour fêter cette superbe réussite qui n’est pas près de s’achever. A noter, dans les hautes sphères du pouvoir, les Intouchables font de l’effet puisque Nicolas Sarkozy a vu le film en DVD et l’a aimé au point de souhaiter organiser un dîner à l’Elysée avec l’équipe du film, selon BFM TV.

Intouchables : Le récit sans langue de bois du héros, Philippe Pozzo di Borgo

Philippe Pozzo di Borgo et Abdel Sellou lors de l'avant-première du film Intouchables le 18 octobre 2011 à Paris

Dix millions de spectateurs en quatre semaines : Intouchables est le phénomène du cinéma français dont l’engouement ne semble plus avoir de limites. Mais que pense celui sans qui rien de tout cela ne serait arrivé ? Philippe Pozzo di Borgo est le véritable tétraplégique qui a inspiré l’histoire du film. En effet, c’est en visionnant un documentaire intitulé A la vie à la mort qui évoquait le cas d’un jeune de banlieue embauché pour s’occuper d’un riche tétraplégique que l’idée d’un film titille les réalisateurs Olivier Nakache et Eric Toledano. Pour le magazine Point de Vue en kiosques ce 30 novembre 2011, Philippe Pozzo di Borgo offre ses impressions.

Les deux cinéastes, accompagnés de leur producteur Nicolas Duval, avaient décidé d’aller à la rencontre de Philippe Pozzo di Borgo à Essaouira où il réside pour s’entretenir : « Ces trois lascars m’ont fait forte impression. J’ai failli tomber de mon fauteuil roulant vingt fois tant ils me faisaient rire. » Avant de voir le documentaire à la télévision, les réalisateurs avaient été touchés par le livre de Pozzo di Borgo, Le Second Souffle. Suivant son instinct et le feeling qu’il a pour le duo de cinéastes, il accepte de se lancer dans l’aventure, sachant qu’il avait refusé deux projets d’adaptation auparavant : « Trop sérieux, trop larmoyants. » D’autant plus que quand P. Pozzo di Borgo leur a demandé de faire un geste pour son association (Simon de Cyrène), ils n’ont pas hésité à verser 5% des recettes. Avec les résultats qu’on connaît aujourd’hui, c’est un beau cadeau !

Si Philippe Pozzo di Borgo n’est pas amateur de cinéma, il observe avec plaisir que, lors de la projection, autour de sa femme Khadija, « tout le monde riait et pleurait. C’était bon signe. » Il demande alors au producteur de faire une projection au centre de rééducation de Kerpapa en Bretagne où il a passé cinq longues années : « Ils étaient tous gondolés pendant le film. Il n’y en avait que deux qui pleuraient, les réalisateurs. »

Pour incarner cet homme, François Cluzet est venu à sa rencontre, et si Omar Sy était d’une énergie folle à « parler pour dix« , il l’a regardé sans rien dire : « Il voulait comprendre comment faire passer des émotions sans bouger. Quelque temps plus tard, j’ai reçu une photo du tournage où on le voyait dans son fauteuil. Je me suis mis à pleurer. Il avait tout compris. »

Cependant, Intouchables est une vision romancée de ce qu’il a vécu et Philippe Pozzo di Borgo en profite pour préciser les différences entre le film et sa vie, bien qu’il soit tout à fait enthousiaste sur le long métrage : « Abdel [incarné par Omar Sy] était moins civilisé, plus rugueux, plus brut. Surtout, il était très très sexuel. » Quant à son propre personnage : « Je tiens tout de même à préciser que je n’étais pas un milliardaire rentier voyageant en jet privé. Même si je suis issu de deux riches familles, les Pozzo di Borgo, amis des tsars et ennemis de Bonaparte, et les Vogüé. A l’époque, j’étais salarié ! » Il a bien été victime d’un accident de parapente, alors que sa femme était atteinte d’un cancer et que la société qu’il dirigeait (Pommery) devait licencier du personnel.

Sans langue de bois, il revient sur sa rencontre avec Abdel : « Soyons franc. Ce n’était pas par compassion [qu’il est entré à son service]. Il s’est dit que j’étais un coffre fort. Ce n’est qu’à la mort de ma femme qu’il a changé d’attitude avec moi, qu’il est devenu le ‘Driss du film’. » « Pendant dix ans, il m’a maintenu en vie, » ajoute-t-il. Puis, en 2003, alors que la canicule a failli lui coûter la vie, Abdel l’incite à acheter un demeure à Marrakech. C’est au Maroc qu’il rencontrera sa Khadija, et c’est dans ce pays aussi qu’Abdel trouvera la femme de sa vie : « Notre collaboration s’est arrêtée lorsque nous avons trouvé nos âmes soeurs. »

Prochaine étape ? Le remake américain puisque Harvey Weinstein a racheté les droits. « Je me méfie des remakes américains. Pas toujours très bons. » A suivre…

Grand Dijon : Naviguez dans la ville en trois dimensions !

Lancé en version expérimentale à Paris en décembre 2010, le nouveau service proposé par les Pages jaunesUrbandive, arrive dans le Grand Dijon. Disponible sur internet et également adaptée pour les téléphones mobiles, l’application »permet d’explorer la ville au moyen de photos panoramiques haute définition et de vues immersives en trois dimensions et à 360° », explique le communiqué de presse diffusé par la société à l’occasion du lancement officiel du service, jeudi 24 novembre 2011. 401 km de rues sont couvertes au moyen de 40.141 clichés. Avec la société californienne Earthmine, le site fait appel à plusieurs applications pour accéder à différentes informations locales grâce à des partenariats avec Evene, le Figaroscope, la Fnac et Allociné. Les internautes ont également la possibilité de créer des lieux, de les commenter et d’y ajouter leurs propres photos.