Il est 17h15 au dix-huitième jour de la contestation égyptienne quand le vice-président Omar Souleimane annonce la démission d’Hosni Moubarak. Alors que la veille, il refusait de laisser sa place, se contentant de déléguer ses pouvoirs, le président a finalement cédé aux sirènes de la contestation populaire et a quitté la tête du pays vendredi 11 février 2011.
Cet air de liberté qui soufflait sur l’Égypte avait motivé le soutien des associations dijonnaises tels que les Alternatifs, la CGT SNCF, la Cimade, la Fase, le Mouvement de la paix ou encore le PCF. Une manifestation était donc prévue samedi 12 février 2011 à partir de 14h30, place de la Libération à Dijon, et avait pour but « d’exercer une pression sur nos gouvernants qui se sont décrédibilisés en soutenant Moubarak comme Ben Ali ».
Cette manifestation aura-t-elle lieu finalement ? Oui, mais dans un autre climat, similaire à celui qui a animé la place Tahrir au Caire, devenu au fil des jours le symbole du mouvement de libération du pays.