Archive | 8 février 2011

Bourgogne : F. Patriat saisit la Cour européenne de justice contre l’importation de nouveaux OGM

Après avoir voté – en session plénière lundi 24 janvier 2011 – le vœu du groupe Europe écologie/Les Verts (EELV) de soutenir la région du Gers dans son combat contre l’importation de nouveaux OGM, le conseil régional de Bourgogne informe dans un communiqué reçu vendredi 04 février 2011, que François Patriat, sénateur de Côte-d’Or et président du conseil régional de Bourgogne, a saisi la Cour européenne de justice concernant l’autorisation d’importation et la mise sur le marché de six variétés de maïs transgéniques (OGM).

Pour en savoir plus, lire le communiqué ci-dessous.

« Pour une agriculture de qualité préservée des OGM

François Patriat, sénateur de Côte-d’Or, président du conseil régional de Bourgogne vient de saisir la Cour européenne de Justice en vue d’annuler la décision de la Commission européenne du 28 juillet 2010 relative à l’autorisation d’importation et de mise sur le marché de 6 variétés de maïs OGM.

Cette démarche prolonge le vœu déposé par le groupe Europe Ecologie/Les Verts et voté par la majorité de l’assemblée régionale le 25 janvier dernier. Elle soutient le recours du département du Gers déposé en octobre 2010 auprès du Tribunal européen pour annuler la décision de la Commission.

A l’heure où la Bourgogne met tout en œuvre pour valoriser une agriculture de qualité, promouvoir et développer le label AOC et les productions biologiques, la collectivité régionale a toute légitimité à engager ce recours pour préserver les productions agricoles régionales et tout particulièrement la prestigieuse AOC volaille de Bresse dont le cahier des charges impose une nourriture au maïs sans OGM. »

Bourgogne : La SNCF crédite le compte de ses abonnés !

Cadeau de Noël en retard ou démarche commerciale suite aux nombreuses critiques visant la SNCF ces derniers temps, voire la grève des usagers mercredi 26 janvier 2011  ?… Quoi qu’il en soit, les abonnés hebdomadaires, mensuels et annuels auront le loisir, du dimanche 20 février au jeudi 31 mars 2011, de se rendre à un guichet de gare pour retirer une somme proportionnelle à la durée de leur fidélité !

Le communiqué reçu par dijOnscOpe lundi 07 février commence ainsi : « Les lignes TER Bourgogne sont confrontées à une véritable « crise de croissance », due au vieillissement et à la saturation de l’infrastructure du Réseau ferré de France (RFF), l’augmentation du volume de travaux réalisés par RFF sur le réseau ou encore l’exposition aux causes externes – les vols de câbles, suicides, actes de malveillance ou d’incivilité par exemple… ».

« A cela ont pu s’ajouter les impacts des récentes intempéries et les grèves d’automne », continue le message de la SNCF. Et de préciser : « Malgré la forte mobilisation au quotidien de toutes ses équipes, nous n’avons pas pu empêcher une dégradation de la régularité sur ces lignes. Consciente de ces difficultés et de la place vitale des transports ferroviaires dans le quotidien des Français, la SNCF a pris l’initiative avec RFF, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, et Thierry Mariani, Secrétaire d’Etat chargé des transports, de lancer un plan de renforcement de la qualité de service sur 12 lignes sensibles ».

En attendant, la SNCF réalise un « geste commercial de fidélisation » pour ses abonnés, selon ce même communiqué. « Ce geste prendra la forme la plus simple et la plus rapide possible : nous créditerons les comptes bancaires des clients qui se présenteront aux guichets de la région Bourgogne ainsi qu’aux guichets de la gare de Paris-Bercy », indique le document. Du dimanche 20 février au jeudi 31 mars 2011, les voyageurs bourguignons pourront ainsi retirer cinq euros – cumulables jusqu’à trois titres de transport présentés – s’ils se déplacent avec des titres hebdomadaires, quinze euros s’ils voyagent au mois ou à l’année, et trente euros pour les abonnés Yonne-Paris.

Bourgogne : Carla Bruni-Sarkozy tend la main aux lycéens !

Ne pas réserver l’art aux plus riches et permettre aux jeunes de milieux modestes d’intégrer les meilleures écoles d’arts appliqués, d’arts plastiques et de design de Paris, Lyon ou Strasbourg ? Voila qui a inspiré l’académie de Dijon ! En effet, cette dernière a élaboré un partenariat avec la fondation Carla Bruni-Sarkozy, sous l’égide de la Fondation de France. Plusieurs établissements scolaires bourguignons ont relevé le défi et se sont inscrits dans des parcours d’excellence au profit de leurs élèves. Vendredi 04 février 2011, Florence Legros, recteur de l’Académie de Dijon, et Cléa Martinet, manager de la Fondation Carla Bruni-Sarkozy, signaient officiellement le partenariat en présence des chefs d’établissement impliqués….

Florence Legros s’est félicité du partenariat établi avec la Fondation Carla Bruni-Sarkozy : « Il s’agit d’un partenariat précieux, généreux, en termes financiers mais aussi en termes humains. L’enjeu pour nous est d’assurer la réussite de tous les élèves mais avec des parcours individualisés ». Étalé sur une période de trois ans, ce programme de tutorat artistique concerne près de 250 étudiants. « Ce projet d’accompagnement personnalisé, avec tout un système de cours et de sorties culturelles, ambitionne de permettre aux jeunes qui sont volontaires de réussir les concours d’entrées d’écoles très sélectives », explique Cléa Martinet, manager de la fondation Carla Bruni-Sarkozy.

Les établissements bourguignons classés en site d’excellence pour leurs filières métiers d’art ayant répondu à l’appel à projet sont les lycées Henry Moisand à Longchamp (21) et Mont Chatelet à Varzy (58). Pour leur part, le lycée des Marcs-d’Or à Dijon (21) ainsi que le lycée Bonaparte à Autun (71), devraient très prochainement signer un partenariat avec la Fondation Carla Bruni-Sarkozy.

« Nous sommes le seul lycée en France à proposer à nos élèves des formations en céramique, allant du certificat d’aptitude professionnelle (CAP) au brevet de technicien supérieur (BTS) », affirme Alain Berthet, proviseur du lycée Henry Moisand à Longchamp. « Avec ce programme, nous sommes fiers d’accompagner ces jeunes dans leurs ambitions. Vingt élèves ont décidé de s’engager dans le programme ; des professeurs les préparent aux concours en leur donnant des cours spécifiques tous les mercredis. Il faut savoir que ces études engagent des frais importants, difficiles à assurer pour les familles modestes ».

Première action lancée dans le cadre du partenariat : un stage de trois jours à Versailles prévu en avril 2011, pour lequel ont été sélectionnés neuf élèves de l’Académie de Dijon. Le programme sera axé sur les métiers du bois (ébénisterie, boiserie, etc.), de la tapisserie et du bronze.

Déchets nucléaires en gare de Dijon : Train pas vu… pas pris !

Annoncé en gare de Dijon aux environs de 23h dans la nuit du lundi 08 février 2011, le train de déchets nucléaires italien est finalement passé… à 22h15 ! Soit 45 minutes d’avance pour les treize tonnes de déchets traversant la Côte-d’Or…

Les responsables de ce transport sensible ont-ils souhaité minimiser les risques ? Dans tous les cas, les militants écologistes présents sur les lieux pour manifester leur désaccord se sont retrouvés dans l’embarras. Une petite cinquantaine de personnes avaient pourtant répondu à l’appel d’Europe Écologie-Les Verts (EELV 21), Cap 21 et Attac, qui comptaient profiter de cette actualité pour évoquer de nouveau la question de la sortie du « Tout nucléaire » et les problèmes inhérents à ce mode de production énergétique : stockage, transport, gaspillage, modèle de distribution ou encore applications militaires.

Si le mouvement s’était préalablement éparpillé en raison du caractère incertain de la gare de passage, rien n’y a fait : la caravane était déjà passée. A noter que ce train, en provenance d’Italie, transportait treize tonnes de déchets hautement radioactifs issus du démantèlement d’une centrale en 1982. Les déchets sont actuellement acheminés à la Hague (Manche), où il seront traités puis renvoyés sur le site. De fait, les militants regroupés pour l’occasion n’auraient probablement pas pu faire grand chose pour arrêter le train mais le geste était symbolique et la déception notable sur de nombreux visages…