Archive | 7 janvier 2011

Bourgogne : 1.638.588 habitants au 1er janvier 2008 !

Dans un communiqué reçu lundi 03 janvier 2011, l’Insee Bourgogne informe de la « publication hors série Insee Bourgogne Dimensions concernant les chiffres des populations légales de la Bourgogne et de ses quatre départements au 1er janvier 2008 ». Pour en savoir plus, consulter les chiffres ci-dessous. Bourgogne « Au 1er janvier 2008, la Bourgogne compte 1.638.588 habitants, soit 28.200 de plus qu’en 1999. Cette croissance reste modeste, 0,2 % en moyenne par an contre 0,7 % pour la France métropolitaine, et situe la Bourgogne parmi les dernières places au classement des régions françaises avec la Lorraine, le Nord Pas de Calais, et la Champagne Ardenne. Cette faible croissance démographique s’explique principalement par un solde migratoire positif : les personnes s’installant dans la région sont un peu plus nombreuses que celles qui la quittent. L’autre moteur de la démographie, le solde naturel, est quasi nul. Autrement dit, sur la période 1999-2008, le nombre de décès est quasiment identique au nombre de naissances, signe que la population vieillit. Parmi les huit principales agglomérations de la région, seules celles de Dijon et de Mâcon gagnent des habitants (+ 0,1% en moyenne annuelle entre 1999 et 2008). Toutes les autres en perdent, les baisses les plus fortes s’observant au Creusot (- 1,2%) et à Nevers (- 0,8%). Les évolutions démographiques sont peu marquées dans les différents départements de la région. La population diminue un peu dans la Nièvre et augmente un peu dans les trois autres départements de la région. La Côte-d’Or et l’Yonne conservent le même rythme de croissance qu’entre 1990 et 1999, + 0,3% par an, et gagnent respectivement 14.600 et 9.000 habitants. En Saône-et-Loire, la tendance s’est inversée : la population augmente de 0,2 % entre 1999 et 2008 (+9.000 habitants) après avoir diminué de 0,3% par an entre 1990 et 1999. Le déclin démographique se poursuit dans la Nièvre qui compte 4 500 habitants de moins qu’en 1999, mais à un moindre rythme (- 0,2 % par an contre -0,4% durant la précédente période). La Côte-d’Or est le seul département de Bourgogne où la croissance de la population s’explique par un solde naturel positif. Dans la Nièvre, le nombre des décès l’emporte sur celui des naissances, tandis qu’en Saône-et-Loire, comme dans l’Yonne, ils sont du même ordre de grandeur. Côte-d’Or – Cantons Entre 1999 et 2008, la population augmente dans 25 cantons parmi les 43 que compte la Côte-d’Or. Les plus fortes croissances démographiques sont observées dans les cantons de Genlis et de Dijon 8e canton qui gagnent chacun près de 3.000 habitants entre 1999 et 2008, soit une croissance moyenne annuelle de 1,5 %. Viennent ensuite les cantons de Mirebeau-sur-Bèze, Sombernon et Auxonne. La plupart des cantons qui gagnent des 3 habitants entre 1999 et 2008 en gagnaient déjà entre 1990 et 1999. Et souvent le rythme de croissance démographique s’accentue. Quelques cantons sont même passés d’une baisse de population à une hausse : Dijon 8e canton, Bligny-sur-Ouche, Saint-Jean-de- Losne, Vitteaux et Semur-en-Auxois. À l’inverse, 18 cantons perdent des habitants entre 1999 et 2008. Les plus concernés sont ceux de Dijon 4e canton (-1,4%) et Recey-sur-Ource (-1,1%), suivis par Châtillon-sur-Seine, Montbard et Montigny-sur-Aube (-0,8% pour chacun). À l’exception de Beaune-Nord, tous ces cantons perdaient déjà des habitants entre 1990 et 1999 et cette baisse s’accentue pour plusieurs cantons situés au nord-ouest du département. Nièvre – cantons Entre 1999 et 2008, la population diminue dans 20 cantons parmi les 32 que compte le département de la Nièvre. C’est dans le canton de Nevers-Est que la baisse est la plus marquée : -1,4% par an entre 1999 et 2008 soit 1 200 habitants de moins sur la période. Viennent ensuite les cantons de Luzy, Decize (-0,8%) et Château-Chinon (ville) (-0,7%). À l’exception de Nevers-Sud et de Saint-Amand en-Puisaye, tous ces cantons perdaient déjà des habitants entre 1990 et 1999. Cette baisse démographique s’est même accentuée pour cinq d’entre eux. À l’inverse, 12 cantons de la Nièvre gagnent des habitants entre 1999 et 2008. Les croissances démographiques les plus fortes s’observent pour les cantons de Tannay et Saint-Bénin-d’Azy (+ 0,7 % chacun). La plupart de ces cantons perdaient pourtant des habitants entre 1990 et 1999. Le retournement de tendance est parfois marqué comme dans les cantons de Moulins-Engilbert et de Dornes, où la population augmente de 0,2 et 0,3% par an entre 1999 et 2008 après avoir baissé de 0,7 et 0,9% par an. Saône-et-Loire – Cantons Entre 1999 et 2008, la population augmente dans 36 cantons parmi les 57 que compte le département de Saône et Loire. Les trois cantons les plus dynamiques se situent en Bresse : Saint-Martin-en-Bresse (+2,1% soit 900 habitants supplémentaires), Beaurepaire-en-Bresse (+ 1,8 % soit 700 habitants) et Saint- Germain-du-Plain (+1,6% soit 1 200 habitants). Entre 1990 et 1999, la croissance démographique de ces cantons était beaucoup plus faible, le canton de Beaurepaire-en-Bresse avait même perdu des habitants. Ce retournement de tendance s’observe dans 14 autres cantons, plusieurs étant situés dans l’arrondissement de Louhans et dans le sud du département. À l’inverse, 21 cantons perdent des habitants entre 1999 et 2008. Cette baisse démographique prolonge celle déjà observée entre 1990 et 1999. Elle s’est parfois accentuée comme dans le canton Creusot-Est et souvent ralenti comme dans les cantons Creusot-Ouest (- 0,8 % par an entre 1999 et 2008 contre – 1,9 % entre 1990 et 1999) ou Toulon-sur-Arroux (-0,3% contre -1,4% auparavant). Yonne – Cantons Entre 1999 et 2008, la population augmente dans 32 des 42 cantons que compte le département. Cette croissance démographique s’observait déjà entre 1990 et 1999 dans la plupart de ces cantons. Elle s’accentue même dans plusieurs cantons comme ceux Sergines, Aillant-sur-Tholon et Cheroy, où elle atteint 1,5 % par an soit un gain de 1 000 habitants environ pour chacun. Quelques cantons qui perdaient des habitants entre 1990 et 1999, en gagnent désormais comme Saint-Sauveur-en-Puisaye ou Coulanges-sur-Yonne. À l’inverse, 10 cantons icaunais perdent des habitants entre 1999 et 2008. Cinq d’entre eux perdaient déjà des habitants entre 1990 et 1999 ou en gagnaient très peu. Les baisses les plus fortes s’observent pour le canton d’Auxerre-Nord-Ouest (-1% par an soit 1 000 habitants de moins sur la période) suivi de Saint-Florentin, Tonnerre et Avallon. »

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