Archive | 2 janvier 2011

PETITE HISTOIRE….

C’est un Haïtien qui entre dans un piano-bar de Montréal dans le temps de Noël. Il s’accoude au comptoir :

– Ga’çon ! (avec l’accent)

Une blonde arrive :

– Monsieur désire ?

– Je vroud’ai un ouiski.

La blonde :

– Voilà monsieur.

– Dites-moi, il joue t’es bien ce pianiste, là-bas dis donc.

La blonde :

– Allez le voir de ma part, il se fera un plaisir de jouer votre air favori.

Le noir s’approche du piano et dit au musicien :

– Je viens de la pa’ de la ba’maid. J’aime’ai entend’e « Mambo » !

Le pianiste surpris :

– Mambo ? Je ne connais pas cette chanson, mais si vous me fredonnez les premiers notes, cela me dira peut-être quelque chose.

Et le noir de chanter :

– Mambo sapin, ‘oi des fo’êts.

Rencontres 2010 : Qui a marqué la Rédaction ?

Nous aurions pu vous demander de voter afin d’élire, parmi une sélection de portraits célèbres, vos personnalités bourguignonnes préférées en 2010. Or nous avons choisi de vous faire (re)découvrir quelques « quidams », qui nous ont marqués cette année, nous ont parfois donné envie de dire : « Merci ! » parce que l’honneur était pour nous, l’honneur de les rencontrer, de vous communiquer un peu de leur univers. Passion et détermination, humilité et générosité : ils n’ont pas révolutionné la société mais ils combinent des qualités qui font d’un individu anonyme un citoyen engagé, ici, à côté de chez nous. Et ça, c’est déjà énorme…

Michel Gallay, secouriste et humaniste « sans frontières »
Il est « la vigie », le logisticien de Secouristes sans frontières. Mercredi 17 février 2010, tandis que le président de la République, Nicolas Sarkozy, se rend à Port-Au-Prince pour faire le bilan de la situation un mois après le séisme qui a dévasté Haïti,
dijOnscOpe rencontre Michel Gallay. Via l’association humanitaire, le Dijonnais est parmi les premiers à avoir dépêché des moyens sur l’île… Un an quasiment après le séisme, tandis qu’une épidémie de choléra balaye le pays toujours en ruines, son témoignage poignant nous permet de garder en mémoire le drame qui se joue là-bas. Et surtout, de prendre conscience du pouvoir que nous avons d’ici.

Igor Gallien : La course contre la maladie
A 25 ans, Igor Gallien fait partie de ces personnes qui force le respect. Le 07 juillet 2010 il a entamé une marche de 50 jours et de 1.024 kilomètres entre Syndney et Melbourne en Australie. Un exercice banal si ce n’est que le Dijonnais est atteint de la mucovisidose. A quatorze ans, après avoir perdu sa mère, le jeune homme se retrouve seul face à son destin. Tour à tour, ses trois meilleurs amis le quittent, eux aussi atteints de la même maladie. Pour sensibiliser un peu plus le public à la mucovisidose, Igor Gallien s’est lancé ce défi en suivant un plan draconien : 20 à 25 kilomètres de marche étaient prévus chaque jour avec un suivi médical strict, le tout au profit de son association « Drible ta mucco ».

« Anonyme », rescapé de l’enfer rwandais…
C’est dans une interview fleuve que ce jeune rwandais réfugié en France a raconté son histoire d’enfant soldat à dijOnscOpe : la terreur du génocide, l’assassinat de sa famille, son kidnapping par l’armée rwandaise à l’âge de 13 ans… et enfin, sa fuite vers l’occident, seule porte de sortie. Un témoignage dur mais courageux, aussi difficile à raconter, qu’à écrire et qu’à lire… Chaque mot est une plongée dans l’horreur humaine, chaque ligne une nouvelle victoire pour la vie.

Grégory Maubon, l’e-solution des entreprises bourguignonnes
Chef de projet « Technologies de l’information et de la communication » (TIC) à la CCI de Côte-d’Or, Grégory Maubon ne compte plus ses heures au service des entreprises qui veulent se lancer sur le net ou développer des projets innovants. Et pour cause, ce passionné est inscrit aux abonnés présents en toutes circonstances ! Réseaux sociaux, passeport pour l’économie numérique, logiciels libres, etc. : il maîtrise ses sujets et anime diverses conférences et tables rondes, tout en étant membre actif de la Jeune chambre économique de Dijon (JCE). Simple fonctionnaire diront certains ? Véritable engagé plutôt, qui prône la révolution économique et le « social business » au sein des entreprises.

François Chattot : Des projets, des projets, encore des projets ! (culturels, de préférence)
Dans la peau du père de Jean Dujardin avec Brice de Nice, dans celle d’Hamlet de Shakespeare ou comme directeur du Théâtre Dijon Bourgogne (TDB), François Chattot semble toujours comme un poisson dans l’eau ! dijOnscOpe l’avait rencontré pour présenter la saison 2010-2011 du TDB : l’occasion de partager sa vision du théâtre comme « piqûre d’énergie » et ses désirs de passerelles entre l’art et le milieu du sport…

Koji Nakada, un Japonnais au pays de « la goutte de Dieu »
Dans sa cave typiquement bourguignonne, Koji Nakada caresse ses tonneaux et ne tarit pas d’éloge pour ses produits. Cet ancien sommelier d’origine Japonnaise est aujourd’hui négociant en vin à Gevrey-Chambertin en Côte-d’Or et a fondé avec son épouse Jae-Hwa la maison Lou Dumont qui exporte 95% de sa production en Asie. « Si la consommation de vins de Bordeaux est, au Japon, signe de richesse, celle des vins de Bourgogne est synonyme de respect et de reconnaissance car ils sont plus difficiles à apprécier », explique Koji Nakada. Ce dernier sera même mis à l’honneur à deux reprises dans le mangas « les gouttes de Dieu », un best seller en Asie. Symbole de finesse et d’élégance de l’autre côté du globe, le Bourgogne « n’est pas un vin de débutants mais s’adresse aux amateurs ». Au total, chaque mois, 50.000 bouteilles sortent de l’entrepôt gibriaçois de Koji Nakada et traversent l’océan durant 25 jours pour rejoindre les côtes asiatiques…

Pour dijOnscOpe, les chefs dijonnais ont tombé la toque !
A l’occasion de la Journée internationale des cuisiniers, le mercredi 20 octobre 2010, dijOnscOpe était parti à la recontre de neuf chefs cuisiniers emblématiques de Dijon… Des moments de partage privilégiés pour lever le voile sur leurs passions secrètes, leurs règles d’or et autres rêves de gosse…

Pierre-Olivier Lacroix, auteur de polars et amoureux fou de cinéma
A l’occasion de la sortie de son premier thriller, dijOnscOpe a fait la connaissance de ce jeune talantais plein d’humour au printemps 2010. Un moment d’échange privilégié autour de la littérature et du cinéma, depuis une terrasse de café ensoleillée…

Ginette Lemaire et Isabelle Olivier, fermières et fières de l’être !
Après avoir découvert l’existence d’une « Journée mondiale des paysannes » le 15 octobre 2010, nous avions souhaité rencontrer ces femmes épris de ferme. De 1927 à 2010, deux générations de « paysannes » reviennent sur leur parcours pour livrer des témoignages forts : tributaires de la météo qui peut, en un rien de temps, saccager une année des travail, la vie à la ferme ressemble à une longue leçon de fatalisme et d’acceptation. Mais d’être à l’écoute de la nature, celle-ci le leur rend bien : « Quand je passe dans un champ de cassis, je ressens s’il y a un départ de maladie ou non… », expliquait de son côté Isabelle Olivier, 40 ans. Entre volonté de fer et rudesse du quotidien, Ginette Lemaire, 83 ans, concluait son témoignage ainsi : « C’est donc une vie dure mais elle rend fort : je ne suis jamais malade, mes frères et soeurs non plus ! ».

Jean Combier ou la passion de la préhistoire
Chercheur et préhistorien de renom, Jean Combier déborde d’enthousiasme dès qu’il parle des premiers hommes… Lors de la sortie sur grand écran du film Ao, dijOnscOpe s’est plongé en compagnie de ce scientifique dans l’histoire mystérieuse et passionnante de l’homme de Neandertal ! ».