Les fans de chansons des années 80 sont en deuil après avoir appris la disparition d’une grande figure de l’époque, qui a fait danser et chanter les Français grâce aux tubes du groupe qu’il a cofondé en 1975. C’est à 76 ans qu’il a perdu la vie, comme l’ont annoncé les deux derniers membres encore actifs de ce groupe dont les titres résonnent encore dans toutes les têtes.

C’est bon pour le moral, parue en 1983, Au bal masqué, sortie l’année suivante, ou encore Ça fait rire les oiseaux, dévoilée en 1987, sont autant de chansons qui ont marqué les années 80. Ces grands succès, toujours aussi populaires, on les doit à la Compagnie Créole. Fondée en 1975 par la Martiniquaise Clémence Bringtown, le Martiniquais Julien Tarquin, le Guyanais José Sébéloué et les Guadeloupéens Arthur Apatout et Guy Bévert, la Compagnie Créole a laissé une empreinte indélébile dans le monde de la musique. Guy Bévert nous a tristement quittés à 76 ans dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 décembre 2025.

« C’est aujourd’hui avec une infinie tristesse que La Compagnie Créole vous annonce le décès de leur ami et compagnon de route de plus de 40 ans », a-t-on pu lire dans une publication émouvante faite sur le compte Facebook officiel du groupe. 

Batteur et chanteur de la Compagnie Créole depuis la création du groupe, Guy Bévert avait fini par se retirer de la scène en 2021 après avoir été victime d’un « terrible AVC ». « Pars en paix Guy, sois sûr que La Compagnie Créole continuera à célébrer ta mémoire », ont alors écrit Clémence Bringtown et Julien Tarquin, les derniers membres actifs de la Compagnie Créole.

Guy Bévert rejoint José Sébéloué, autre membre du groupe, parti deux ans avant lui

Dans ce touchant message, posté le 5 décembre, Clémence Bringtown et Julien Tarquin rappellent que Guy Bévert a rejoint José Sébéloué. « Guy nous a quittés à l’âge de 76 ans pour rejoindre José Sébéloué parti avant lui », ont-ils déclaré. Les obsèques de José Sébéloué n’avaient d’ailleurs pas manqué de provoquer de vives émotions parmi les membres du célèbre groupe.

Véritable ambassadrice de la musique antillaise en France, la Compagnie Créole parvient encore à faire déplacer les foules. Elle est d’ailleurs attendue le 18 décembre prochain pour un gala de Noël à Chartres, en Eure-et-Loir. Cinq décennies, vingt albums et une participation à Mask Singer après la création du groupe, les titres qui ont fait son succès continuent d’enchanter les fans, aujourd’hui touchés par la disparition de l’un de ses membres fondateurs.

C’est une bien triste nouvelle. Ce mardi 25 novembre 2025, Bébert, chanteur emblématique des années 80 est décédé à l’âge de 63 ans. Leader d’un groupe star, il laisse derrière lui des fans dans une grande tristesse mais aussi une femme et deux enfants, qu’il a eus avec son ex-femme Nourith.

Difficile d’imaginer une nouvelle plus douloureuse pour les fans de musique des années 80. Depuis ce mardi 25 novembre 2025, un nom circule, un nom qui a fait vibrer toute une génération mais que l’on a longtemps espéré ne jamais voir associé à une telle annonce. Ce n’est qu’un peu plus tard que l’identité de l’artiste disparu a été officiellement révélée. Le chanteur Albert Kassabi, figure emblématique et voix historique des Forbans, s’est éteint à l’âge de 63 ans. C’est Michel Papain, batteur et cofondateur du groupe, qui a pris la parole au nom de la famille pour annoncer la nouvelle. Le musicien a précisé que le chanteur, proche d’un artiste qui a connu de nombreuses polémiques, était mort des suites d’une longue maladie, mettant fin à un combat qu’il avait mené dans la discrétion. Une disparition qui tourne une page entière de la pop française. 

Le groupe Les Forbans lui rend hommage : « Repose en paix Bébert »

Fondé en 1978 par une bande de copains de lycée, Les Forbans avaient marqué l’histoire grâce à un titre devenu culte : Chante, sorti en 1982. Adaptation française d’Shout ! Shout ! (Knock Yourself Out) d’Ernie Maresca, le morceau s’était arraché à près de deux millions d’exemplaires. Il reste aujourd’hui un classique absolu, régulièrement repris, samplé, diffusé dans les fêtes de famille comme sur les radios nostalgiques. Au fil de leur carrière, les Forbans ont sorti une dizaine d’albums et enchaîné les tournées. Leur participation à la célèbre tournée Âge Tendre jusqu’en 2014 avait ravivé la passion du public, et en 2018, le groupe fêtait son 40e anniversaire sur la mythique scène de l’Olympia. Preuve que Bébert, comme l’appelaient ses fans, n’avait jamais perdu ce lien si particulier avec son public. Sur leur page Facebook, le groupe a partagé un message bouleversant : “C’est avec une immense tristesse que nous vous annonçons le décès de Bébert. Nos pensées vont à sa famille, ses proches et ses fans. Il restera à jamais dans nos cœurs et dans l’histoire de la musique. Repose en paix Bébert.”. 

Derrière l’artiste se cachait un homme qui n’a pas été épargné par les épreuves. À 54 ans, il avait vécu un divorce difficile avec Nourith, la mère de ses deux enfants, Kévin et Georgia. “On a divorcé comme beaucoup. Mais on s’entend bien”, confiait-il à nos confrères d’Ici Paris. Plus tard, il avait retrouvé l’amour dans les bras d’Astrid, une danseuse rencontrée sur scène. Une compagne lumineuse, dont il parlait avec tendresse : “Elle est belle, mais c’est sa culture, sa gentillesse qui m’ont touché”. Aujourd’hui, ce sont des milliers de fans qui lui rendent hommage. Bébert laisse derrière lui des refrains inoubliables et une énergie unique

L’acteur français Tchéky Karyo s’est éteint à l’âge de 72 ans, laissant derrière lui une carrière riche et saluée. Révélé par « La Balance » en 1982, il s’était imposé comme une figure importante du cinéma français, de Nikita à L’Ours, jusqu’à la saga Belle et Sébastien.

L’acteur Tchéky Karyo nous a quittés à 72 ans, vient-on d’apprendre ce vendredi 31 octobre 2025. Il avait pour rappel débuté au cinéma en 1982 en jouant dans quatre films dont La Balance, qui lui ouvrira les portes du cinéma. Un long-métrage qui sera nommé à sept reprises aux César. Lui pouvait notamment décrocher celui du meilleur espoir masculin.

Mais Tchéky Karyo était surtout connu pour ses rôles dans les films L’Ours de Jean-Jacques Annaud et Nikita de Luc Besson. Il a aussi tenu de nombreux seconds rôles dans des superproductions, tant françaises qu’internationales, comme 1492 : Christophe Colomb de Ridley Scott, Bad Boys de Michael Bay, Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet ou, plus récemment, pour son rôle de César dans la nouvelle trilogie Belle et Sébastien (2013 à 2018) initiée par Nicolas Vanier. On l’avait aussi vu dans la série Boat Story diffusée sur Canal+ en 2023.

Coté vie privée, Tchéky Karyo a été marié à l’actrice française Isabelle Pasco, déjà aperçue notamment dans le film Chacun sa vie de Claude Lelouch en 2017. Mais c’est avec une autre femme qu’il deviendra papa pour la première fois. Une fille prénommée Liv, elle-même devenue maman entre-temps d’un petit garçon.

Tchéky Karyo, ses rares confidences sur ses enfants

Avec la comédienne Valérie Keruzoré, il aura eu deux autres enfants. Pour Le Parisien, il se disait « fier d’être un bon papa » pour ses deux plus jeunes enfants qu’il a eu sur le tard : « C’est aussi la relation entre la maman et moi qui fait que ça marche super bien. Il n’y a pas d’ombre. Tous les deux, on a fait un choix fort de faire des enfants. C’est une belle aventure de les voir grandir. »

De rares confidences de la part de celui qui était issu d’une famille juive d’ascendance espagnole, installée depuis plusieurs siècles en Turquie. Il était le fils d’un chauffeur routier turc et d’une mère grecque. Né à Istanbul, il a été élevé à Paris, où son père s’était établi comme tailleur. Il avait une sœur, Louna décédée en 2017, et un frère, Michel.

Le comédien de télévision, de cinéma et de théâtre était âgé de 79 ans.

Son agent artistique l’a annoncé, ce dimanche 3 août 2025, à l’AFP. Le comédien Gérard Chaillou est mort des suites d’une longue maladie la veille, à l’âge de 79 ans. Pour le grand public, cet habitué des seconds rôles au cinéma et au théâtre était associé à « Caméra café », série du début des années 2000 de M6 dans laquelle il campait le rôle de Jean-Guy Lecointre aux côtés de Bruno Solo et Yvan Le Bolloc’h. Il avait participé à l’adaptation de la série au cinéma dans « Espace détente » (2004) ainsi qu’au téléfilm « Caméra café 2 » en 2010 et « Caméra café, 20 ans déjà » en 2023.

Le DRH dans « Caméra café » »C’est avec tristesse que nous avons appris le décès du comédien Gérard Chaillou, connu entre autres pour le rôle de Jean-Guy Lecointre, DRH de la série ‘Caméra café’, et pour (sa participation à) ‘Scènes de ménages’ (dans le rôle de l’ami de Raymond, ndlr) », a écrit, ce dimanche sur X (anciennement Twitter), la chaîne qui « adresse toutes ses pensées à sa famille, à ses proches ».

Avant la télévision, où il a évolué dans une quarantaine de séries (« Les cinq dernières minutes » en 1975 puis « Julie Lescaut », « Avocats et associés », « Joséphine, ange gardien », « Camping paradis »…), le comédien à la carrière prolifique a débuté sa carrière au théâtre dans les années 1970 (« Playa Giron 61 » de Robert Gironès en 1971). Il a notamment été pensionnaire à la Comédie française pendant deux ans, de 1983 à 1985.Au cinéma, il a multiplié les seconds rôles, tant pour Jean-Jacques Beineix, avec « Diva » (1980), que pour Xavier Durringer, avec « J’irai au paradis car l’enfer est ici » (1997) « La conquête » (2011). « Que notre joie demeure » de Cheyenne Carron est le dernier film dans lequel il apparaît au générique, en 2024.

Le catcheur américain Hulk Hogan est décédé ce jeudi matin à l’âge de 71 ans, à son domicile de Clearwater en Floride, des suites d’un arrêt cardiaque. Figure emblématique de la WWE, il avait été récemment hospitalisé à plusieurs reprises pour des problèmes de santé, notamment une opération au cou en mai dernier.

Une silhouette mythique du catch s’est éteinte… Hulk Hogan, de son vrai nom Terry Gene Bollea, est mort à 71 ans, ce jeudi 24 juillet 2025 au matin, à son domicile situé en Floride, selon les informations rapportées par TMZ. L’ancien catcheur a succombé à un arrêt cardiaque malgré l’intervention rapide des secours. Des véhicules de police et des ambulances ont été aperçus devant la résidence de l’icône du catch à Clearwater. Transporté d’urgence à l’hôpital, il n’a pas survécu. Selon des sources proches, il se remettait encore récemment d’une intervention chirurgicale au niveau du cou, survenue en mai dernier.

Né en 1953, Hulk Hogan avait entamé sa carrière de catcheur professionnel en 1977 avant d’accéder à une notoriété mondiale dans les années 1980, devenant une figure majeure de la WWE (World Wrestling Entertainment). Son image musclée, son bandeau jaune, sa barbe blonde et son gimmick ultra-patriotique ont marqué plusieurs générations de fans. Il était considéré comme l’un des visages les plus reconnaissables du divertissement sportif. En 2005, il avait été officiellement intrônisé au Hall of Fame de la WWE, consacrant ainsi plusieurs décennies de carrière dans l’univers du catch professionnel.

Au-delà du ring, Hulk Hogan s’était aussi illustré à la télévision et au cinéma, apparaissant dans divers films d’action et séries des années 1990, comme Suburban Commando ou Thunder in Paradise. Ces apparitions avaient contribué à renforcer sa popularité auprès d’un public plus large que celui du catch.

Ces dernières années, Hulk Hogan s’était éloigné du devant de la scène sportive pour se consacrer à des apparitions ponctuelles, souvent à caractère politique. En juillet 2024, il avait notamment participé à un meeting de Donald Trump, affichant publiquement son soutien à l’ancien président américain. Sur scène, fidèle à son personnage, il avait déchiré son t-shirt en lançant : « Laissons la Trump mania diriger à nouveau ! ». Avec sa disparition, c’est une page du catch américain et du petit et grand écran qui se tourne définitivement.

• Thierry Ardisson lors de la 14e cérémonie des 7 d’Or L’animateur, le 21 octobre 2000, lors de l’événement qui récompense les meilleures productions audiovisuelles françaises.

Thierry Ardisson et son épouse Audrey Crespo-Mara

Côté vie privée, le roi du talk-show a été marié trois fois. En couple depuis novembre 2009 avec la journaliste Audrey Crespo-Mara, il l’a épousée le 21 juin 2014.

Un procès contre C8

En 2020, l’homme du PAF engage une action en justice contre H2O Productions et C8 pour rupture abusive de contrat. Il obtiendra gain de cause aux prud’hommes en 2024, avec près de 3 millions d’euros d’indemnités.

Laurent Ruquier, Sébastien Thoen et Thierry Ardisson

Le 14 novembre 2022, les trois hommes se sont retrouvés au Buddha-Bar à Paris pour célébrer la sortie du livre « Chagrin d’Humour », signé par Sébastien Thoen.

Thierry Ardisson, « l’homme en noir »

Le 6 janvier 2023, Thierry Ardisson a célébré son 74e anniversaire à l’occasion du « Grand Prix des Agences de l’année – Dîner des Rois Mages », qui s’est tenu à l’hôtel InterContinental Opéra, à Paris. En fond, une image fidèle à son look emblématique avec ses lunettes noires.

Thierry Ardisson et Michel Blanc

Le 12 janvier 2015, l’animateur et l’acteur ont assisté à la soirée organisée en l’honneur du film « Les Souvenirs », au Raspoutine, à Paris.

Thierry Ardisson et François Baroin

Les deux hommes assistent ici à l’avant-première de « Brillantissime », au cinéma Publicis, à Paris, le 15 Janvier 2018.

Thierry Ardisson, star du PAF

Gérard Darmon, Thierry Ardisson et Philippe Lellouche lors de l’avant-première du film « Sur la piste du Marsupilami », organisée au Gaumont Marignan à Paris, le 26 mars 2012.

Thierry Ardisson et Laurent Baffie

Thierry Ardisson atteint la consécration avec « Tout le monde en parle » sur France 2, célèbre talk-show du samedi soir. Il est impossible d’évoquer l’émission sans parler de son duo culte avec Laurent Baffie.

1988-1990

Thierry Ardisson reçoit sur le plateau de « Lunettes noires pour nuits blanches » l’écrivain et scénariste français Alphonse Boudard, qui, après avoir combattu dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, connaît une période de délinquance avant de se tourner vers la littérature durant son incarcération.

Sur les réseaux sociaux comme dans la sphère politique et médiatique, les réactions affluent après l’annonce du décès de l’iconique animateur de télévision, ce lundi 14 juillet.

“L’homme en noir nous laisse en deuil”, écrit l’Élysée dans un communiqué ce lundi 14 juillet. Après l’annonce de la mort de Thierry Ardisson à l’âge de 76 ans, les hommages se multiplient, notamment sur les réseaux sociaux. De la sphère politique à celle des médias, beaucoup ont réagi au décès de l’animateur iconique. Sur X (ex-Twitter), des personnalités de l’audiovisuel ont été les premières à lui rendre hommage. À commencer par Julien Courbet : “Il a incontestablement inventé un genre, le talk-show de deuxième partie avec des interviews qui piquent parfois”, a réagi le présentateur de l’émission “Ça peut vous arriver” sur RTL.

Autre personnalité du PAF à rendre hommage à Thierry Ardisson, Jean-Luc Reichmann qui salue la carrière de “l’homme en noir” : Tu as été un exemple de professionnalisme, d’exigence, d’innovation. Ta voix restera gravée à tout jamais de bons conseils dans mon oreille”, écrit-il.Sur Instagram, Léa Salamé a également évoqué les souvenirs que lui inspire l’animateur : “J’ai aussi découvert les dernières années, l’homme ultra sensible derrière les lunettes noires. Celui qui s’est effondré en larmes sur Inter la dernière fois que je l’ai reçu, en mai dernier, en parlant de ses parents”, se remémore-t-elle.

Le monde politique “en deuil”

Dans son communiqué diffusé en ce jour de Fête nationale, l’Élysée lui rend hommage en ces termes notamment : “Il maîtrisait à la perfection le sel du scandale. Grand salonnier cathodique de son siècle, il recevait ses invités avec une chaleur qui virait facilement à l’incendie, mêlant l’aspic et les fleurs, le rudoiement et l’affection, les confidences et les révélations à fracas”, est-il écrit dans le communiqué.

La ministre de la Culture, Rachida Dati, a également tweeté en hommage à Thierry Ardisson : “Avec son style inimitable, son esprit libre et son goût de la transgression, il avait façonné la télévision d’aujourd’hui. Il restera pour toujours l’une des plus grandes figures du paysage audiovisuel français”, observe-t-elle.D’autres personnalités politiques lui ont aussi rendu hommage par une publication sur X, comme Raquel Garrido, ancienne députée de Seine-Saint-Denis, ou encore l’élu au conseil de Paris Aurélien Véron.

Bun Hay Mean, humoriste âgé de 43 ans, est mort jeudi 10 juillet après une chute de huit étages survenue dans le XVIIe arrondissement de la capitale. D’après des informations obtenues par La Provence, il serait tombé en tentant de récupérer son téléphone coincé dans une gouttière.

Le monde du stand-up est en deuil. Bun Hay Mean, l’humoriste que l’on surnommait le « Chinois marrant », lancé par le Jamel Comedy Club de Jamel Debbouze en 2014, est décédé jeudi 10 juillet au matin à Paris. Le comédien, qui était âgé de 43 ans, a fait une chute de huit étages depuis le haut d’un immeuble situé dans le XVIIe arrondissement de la capitale, révèle Le Parisien.

« C’est en voulant récupérer son téléphone coincé, qu’il est malheureusement tombé du balcon »

Selon les dernières informations, l’humoriste ne se serait pas suicidé. « C’est en voulant récupérer son téléphone coincé vraisemblablement dans une gouttière, avec un balai, qu’il est malheureusement tombé du balcon », a expliqué son producteur Philippe Delmas à La Provence. Il a apporté des précisions sur les circonstances du drame impliquant Bun Hay Mean. « C’est un accident fort regrettable. On peine encore à y croire. Le choc est immense, pour sa famille, ses parents, frères et sœurs qui vivent en Gironde, et pour nous également« .

Il devait prendre l’avion pour le Canada en fin de matinée. « Sa valise était prête. Son régisseur qui l’attendait n’arrivait pas à le joindre. Il était attendu ce vendredi soir à l’Olympia de Montréal. Il était ravi de partir et allait très bien. Nous étions heureux pour lui de le voir remonter sur scène après une année 2024 en demi-teinte. Et il avait aussi une grosse tournée en préparation. Tout s’arrête brutalement. C’est terrible », explique Philippe Delmas à notre confrère.

Hospitalisé « en souffrance » à La Réunion en 2024

Bun Hay Mean a traversé des moments compliqués l’an passé, au cours de la tournée de son dernier spectacle. En marge d’un spectacle à La Réunion, il avait posté des vidéos inquiétantes sur les réseaux sociaux avant d’être hospitalisé. « Il est en souffrance et se repose », avait indiqué son producteur sur Antenne Réunion. « Nous voulons préserver sa santé et ses proches. Nous faisons le nécessaire pour qu’il puisse rentrer rapidement en Hexagone auprès de sa famille », avait-il ajouté.

Sur les réseaux sociaux, des amis humoristes et autres célébrités ont rapidement posté des messages d’hommage après l’officialisation de sa disparition. Sur Instagram, le Marseillais Redouane Bougheraba lui a adressé des mots touchants : « Je ne partage jamais la disparition des proches, mais toi ce n’est pas pareil. Tu as été un des rares à m’avoir tendu la main. On a partagé beaucoup de choses. Tu vas énormément nous manquer. Repose en paix mon ami. »

La chanteuse, danseuse et comédienne Nicole Croisille est décédée dans la nuit de mardi à mercredi à 88 ans, laissant son empreinte dans la mémoire populaire avec des tubes, mais surtout l’entêtant « dabadabada » du film « Un homme et une femme ».

Elue « plus belle voix de 1975 », elle incarnait les chanteuses dites à voix, dans un registre à contre-courant de la vague yéyé mais qui deviendra à la mode deux décennies plus tard avec ses cadettes Patricia Kaas ou Lara Fabian.

« Je n’ai chanté que des chansons d’amour et je sais ce que j’ai apporté aux gens », avait confié, en 2017 à Paris Match, cette célibataire convaincue, sans mari ni enfant.

Ses succès en chansons ont émaillé les années 1970 comme « Parlez-moi de lui » (1973), « Une femme avec toi » (1975) ou encore « Téléphone-moi » (1975).

Au total, une vingtaine d’albums studio sont à mettre son actif.

Sa rencontre avec le cinéaste Claude Lelouch et le compositeur Francis Lai en 1966 est décisive. La musique du film « Un homme et une femme », interprétée par Pierre Barouh et Nicole Croisille, devient culte pour son onomatopée entêtante et chaloupée, transformée au fil du temps en « chabada-bada ».

Cet air va abonner Nicole Croisille aux génériques du réalisateur (« Vivre pour vivre », « Les uns et les autres », « Itinéraire d’un enfant gâté », « Il y a des jours… et des lunes »).

« Sa voix, si singulière, a été le souffle de mes films, la musique de mes émotions.
 Ensemble, nous avons créé des instants d’éternité. Son timbre unique donnait vie aux images, transformant chaque séquence en un moment de grâce », a salué Claude Lelouch sur Instagram.

« Sa présence, sa sensibilité, son immense talent ont profondément marqué ma vie. 
Nicole était une muse, une amie, une complice. Aujourd’hui, je perds bien plus qu’une voix. 
Elle a été la voix de ma vie », a-t-il assuré.

« Avec le mythique thème d’+Un homme et une femme+, elle nous laisse un air inoubliable, ancré dans nos mémoires », a écrit sur X la ministre de la Culture Rachida Dati, rendant hommage à une artiste qui avait « du talent dans tous les arts et tous les styles ».

Récompensée par un Emmy Award en 1992, vue dans de nombreuses séries comme « Desperate Housewives », « Glee » ou « Young Sheldon », l’actrice américaine Valerie Mahaffey s’est éteinte ce 30 mai des suites d’un cancer. Elle avait 71 ans.

L’actrice américaine Valerie Mahaffey s’est éteinte ce vendredi 30 mai, des suites d’un cancer, à l’âge de 71 ans. « J’ai perdu l’amour de ma vie et l’Amérique a perdu l’une de ses actrices les plus attachantes. Elle nous manquera » a témoigné Joseph Kell, son mari, dans un communiqué relayé par le Hollywood Reporter.

Une carrière au long cours

Dans une carrière au long cours de près de 50 ans, elle s’est fait connaître en jouant des personnages souvent excentriques. Si elle fit quelques incursions au cinéma, c’est à la télévision qu’elle a fait l’essentiel de sa carrière, dans de très nombreuses séries TV : Desperate Housewives, Glee, Young Sheldon, Dead to me, ou Monsieur le sénateur.

Née le 16 juin 1953 en Indonésie où elle restera jusqu’à ses onze ans, passant son enfance dans divers pays, de la Grande-Bretagne au Nigéria, Valerie Mahaffey fut diplômée de la Austin High School puis de l’université du Texas, en 1975.

Elle commença sa carrière sur les planches à New York, se produisant six fois à Broadway entre 1976 et 1984, notamment dans une pièce jouée aux côtés de Raul Julia. Entre-temps, elle est apparue en 1979-80 dans le rôle d’Ashley Bennett dans le soap The Doctors, diffusé sur la chaîne NBC.

Une femme manipulatrice dans Desperate Housewives

Elle fut surtout connue pour son rôle dans la comédie dramatique Bienvenue en Alaska, diffusée sur CBS de 1990 à 1995, qui lui a permis de remporter un Emmy Award pour son interprétation d’Eve, l’épouse hypocondriaque d’Adam Arkin.

Multipliant les apparitions le temps d’un épisode dans de nombreuses séries parfois fameuses (Seinfeld, Dream On, Cheers, Code Quantum, Grey’s Anatomy, Ally McBeal…), elle fut une actrice récurrente dans la série Monsieur le sénateur, diffusée en 1992-1993 sur NBC, le temps de 21 épisodes.

Elle avait également marqué les esprits en jouant le personnage d’Alma Hodge, l’ex-femme manipulatrice d’Orson Hodge et ennemie de Bree, dans la série culte Desperate Housewives. Son plus récent travail fut dans la série Dead to Me, dans laquelle elle incarne Lorna Harding, la belle-mère narcissique de Christina Applegate.