Crash d’avion dans la Loire-Atlantique : le journaliste Gérard Leclerc fait partie des victimes

Le petit avion de tourisme, porté disparu depuis la fin de matinée, a finalement été retrouvé dans la Loire en fin de journée. Le journaliste Gérard Leclerc était aux commandes. La fille de l’ancien président du Sénat René Monory aurait été avec lui lors du drame.

L’avion avait décollé vers 10h30, avant de disparaître des radars à 11h42 puis d’être retrouvé crashé vers 19h à Lavau-sur-Loire (Loire). Trois personnes se trouvaient à bord de ce petit avion de tourisme qui les transportait de Loudun (Vienne) jusqu’à La Baule (Loire-Atlantique). L’appareil a été retrouvé dans la Loire, sur la commune de Lavau-sur-Loire, entre Nantes et Saint-Nazaire.

Pas d’appel de détresse

Le journaliste voyageait en compagnie de la fille de l’ancien ministre et président du Sénat René Monory et d’une amie de cette dernière, précise LCI, mercredi 16 août. Selon un communiqué diffusé dans la nuit de mardi à mercredi par le parquet de Saint-Nazaire, léditorialiste de CNews avait annoncé à la tour de contrôle de l’aéroport de Nantes qu’il entrait dans l’espace aérien de Saint-Nazaire à 11h37. Mais comme le précise la chaîne d’information en continu, il ne s’est pas annoncé auprès des autorités de celle-ci.

Âgé de 71 ans, Gérard Leclerc n’a pas non plus lancé d’appel de détresse. “Les données de vol disponibles permettent de suivre la trajectoire de vol jusqu’à 11h42, heure à laquelle il a disparu des radars”, ajoute le communiqué. La chaîne d’information ajoute que deux corps ont été retrouvés dans l’épave du Robin DR 400, et ont pu être repêchés. Selon BFMTV, le premier corps retrouvé est bien celui de Gérard Leclerc tandis que le second est le corps d’une femme. Ils ont tous les deux été transportés à l’institut médico-légal pour reconnaissance. “Les recherches sont (…) particulièrement difficiles, car l’avion était immergé à plusieurs mètres”, détaille le parquet. Par ailleurs, les courants sont très forts dans cette zone où la “visibilité (…) est quasi-nulle”. Dans la foulée du crash, deux enquêtes ont été ouvertes : l’une judiciaire, l’autre technique diligentée par le BEA.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.