BIOGRAPHIE DE CHARLES BRONSON

Charles Bronson, de son vrai nom Charles Dennis Buchinsky, est un acteur américain, né le 3 novembre 1921[1],[2] à Ehrenfeld, en Pennsylvanie et décédé d’une pneumonie le 30 août 2003 à l’âge de 81 ans au Centre médical Cedars-Sinai à Los Angeles, Californie.

Avec son physique impressionnant et son visage dur, Charles Bronson fut souvent habitué à des rôles virils, dont quelques-uns sont entrés dans la légende. Il reste pour des générations de cinéphiles l’inoubliable homme à l’harmonica de Il était une fois dans l’Ouest, le roi du tunnel de La Grande Évasion, un des Douze Salopards, un des Sept Mercenaires et le Justicier dans la ville.

Il côtoya les plus grands acteurs de son temps, tels que Steve McQueen, Gary Cooper, Yul Brynner, Lee Marvin, Henry Fonda, Anthony Quinn, Lino Ventura, Alain Delon, ou Ernest Borgnine et tourna avec quelques grands cinéastes tels que Sergio Leone, Robert Aldrich, John Sturges, Vincente Minnelli, Terence Young, René Clément, Michael Winner, J. Lee Thompson ou Sydney Pollack

Onzième enfant d’une famille ouvrière d’origine tatare[3] lituanienne, Charles Bronson est d’abord mineur de fond, puis mitrailleur de queue d’un bombardier pendant la Seconde Guerre mondiale. Démobilisé en février 1946, il part pour Philadelphie tenter sa chance et s’inscrit l’année suivante dans une école de dessin, il a alors 27 ans. Sur place, il noue une amitié avec un dénommé Jack Klugman avec lequel il partage un appartement jusqu’en 1949. Durant cette période, il entre dans la troupe de théâtre local et joue des rôles secondaires dans divers pièces. Il passe ainsi une audition avec Elia Kazan pour Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams. En 1949, il épouse à Atlantic City Harriet Tendler, qu’il avait rencontrée au théâtre deux ans plus tôt, avant de partir pour la Californie. La même année, il est admis au célèbre théâtre de Pasadena puis se fait remarquer dans The Great Highway d’August Strindberg. En 1951, Bronson obtient son premier grand film : La marine est dans le lac, d’Henry Hathaway.

Avec son premier film, Bronson rencontre Gary Cooper. Ce dernier le conseille et lui sera une aide précieuse pour la suite de sa carrière. Son rôle est celui d’un marin polonais, Wascylewski. Son second film, Le peuple accuse O’Hara, permet à Bronson de rencontrer le réalisateur John Sturges, qui saura se souvenir de l’acteur neuf ans plus tard lors du film Les Sept Mercenaires. Poursuivant les rôles, Bronson termine l’année avec Dans la gueule du loup où il incarne un docker musclé.

Charles Bronson a tourné plus de 150 films pour la télévision, entre 1952 et 1998.

En tant qu’artiste invité, l’acteur apparaît souvent en boxeur (M-Squad avec Lee Marvin, Playhouse 90, Roy Rogers, One Step Beyond) ou en méchant de western (Bonanza, Rawhide avec Clint Eastwood, Have gun, will travel, Gunsmoke). Il a également interprété un rôle de soldat pacifiste dans la série La Quatrième Dimension (Two avec Elizabeth Montgomery), et de gangster gitan dans Les Incorruptibles.

Sa carrière de cinéma débute dans les années cinquante, son service militaire effectué. Il est surtout connu pour ses rôles dans Les Sept Mercenaires de John Sturges, Il était une fois dans l’Ouest ou encore Soleil rouge et des films de guerre (La Grande Évasion et Les Douze Salopards).

Consacré en Europe par Sergio Leone et René Clément (Le Passager de la pluie), Bronson trouve le succès aux États-Unis en 1974, grâce à Un justicier dans la ville, à l’âge de 52 ans. Il tourne quatre suites à ce film de Michael Winner, au fil des années. Le 5 octobre 1968, il épouse l’actrice anglaise Jill Ireland avec laquelle il vivra jusqu’au décès de celle-ci, victime d’un cancer du sein le 18 mai 1990, et avec qui il tourne de nombreux films. Il succombe à une pneumonie le 30 août 2003 à Los Angeles alors qu’il était atteint de la maladie d’Alzheimer.

Bien que d’origine lituanienne, Charles Buchinsky devint l’un des « Indiens » les plus célèbres de Hollywood. Dans le film pro-indien Bronco apache de Robert Aldrich, Bronson joue un Indien ayant trahi les siens.

Il incarne un Indien rebelle dans le film de Delmer Daves : L’Aigle solitaire. Son interprétation grandiloquente sera détournée dans La Classe américaine de Michel Hazanavicius. Il sera, ensuite, un chef impérial dans le Le Jugement des flèches de Samuel Fuller.

Dans La Bataille de San Sebastian d’Henri Verneuil, il incarne un métis haineux opposé à l’invasion de son territoire.

Comme noté très justement par Sir Christopher Frayling, dans son livre sur Sergio Leone, Something to do with death, son légendaire tueur silencieux dans Il était une fois dans l’Ouest est aussi indien. Le flash back final nous montre clairement l’homme à l’harmonica sous les traits d’un jeune Amérindien.

Enfin, en 1972, il incarnera un terrifiant Indien vengeur dans Les Collines de la terreur de Michael Winner.

Filmographie

2 réflexions sur “BIOGRAPHIE DE CHARLES BRONSON

  1. Ce bonhomme c’est la grande classe, discret comme un chat et redoutable comme un tigre.
    Efficace et charismatique. Beaucoup d’émotion lorsque je pense à lui et surtout son destin…
    On en manque des acteurs pareils, nature et à fleur de peau.
    See you man.

  2. C’est un de mes acteurs préférés. Comme le dit « clarenc » ci-dessus, discret comme un chat et redoutable comme un tigre ! J’ai regardé hier soir « il était une fois dans l’ouest » pour la éième fois, avec un grand plaisir.Je pense à lui avec émotion et il me manque beaucoup…..larmes….C’est un homme que j’aurais aimé rencontrer, discret qui dégage une forte virilité ! ♥♥♥

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