Vendredi 2 décembre aux alentours de 13h00, Jean-Luc Delarue révélait, au siège de France Télévisions, le nom de la maladie qui justifiait son hospitalisation d’urgence, une quinzaine de jours plus tôt… Atteint d’un cancer de l’estomac et du péritoine, il subissait sa première séance de chimiothérapie il y a quelques jours. Mercredi 7 décembre à 17h00, cette figure emblématique du PAF se rendait une nouvelle fois à l’Hôpital américain pour subir sa deuxième chimio… Un procédé très éprouvant physiquement et que Jean-Luc, en couverture du dernier numéro de Gala, affronte avec courage et détermination.

Cette maladie vient bouleverser le quotidien de l’animateur télé, moins de deux ans après le début de son combat contre un autre mal destructeur : la drogue.

Au plus proche de son public, qui représente un soutien essentiel dans sa lutte, il a accepté de répondre aux mails d’encouragement des lecteurs du magazine Closer. Des réponses rédigées avec humanité, laissant transparaître la vulnérabilité qui est la sienne aujourd’hui, et elles nous permettent d’en savoir plus sur l’état d’esprit de Jean-Luc Delarue.

« Le cancer, ce sera lui ou moi »

Dans ce duel qu’il livre contre ce cancer de l’estomac et du péritoine, l’ex-présentateur de Réunion de famille, émission déprogrammée faute d’audience, affirme se sentir comme un petit soldat en pleine bataille : « C’est exactement dans cet état d’esprit que je fais la guerre contre mon cancer. Comme vous le dites, j’ai déjà livré pas mal de batailles. Je pensais que cette bataille contre la drogue était la dernière. Mais aujourd’hui, la maladie m’a rattrapé. Comme un nouveau signe pour me montrer que la vie vaut d’être vécue dans la moindre de ses parcelles. »

A un autre lecteur, il ajoutera : « Ce sera lui ou moi. Je me bats depuis le premier jour et je me battrai toujours. Pour moi, pour ma femme, pour mon fils, et pour tous ceux qui m’entourent. »

Son carburant ? « Le miel et les pâtes de fruits »

Sa combativité, Jean-Luc Delarue la puise dans les douceurs qu’il s’accorde… « Je carbure au miel et aux pâtes de fruits… Je vais maintenant passer aux bonbons !« , plaisante-t-il après qu’un lecteur lui a confié avoir vaincu la maladie en combinant « moral, combativité, projets, soutiens, chance et bonbons Haribo« .

L’homme à l’oreillette poursuit : « J’ai commencé très vite le protocole de chimio. Les médecins m’annoncent six mois minimum de traitement. J’imagine ce par quoi je vais passer. La vie a pris un autre tour, une autre saveur. Je ferai tout pour vaincre. »

« Annoncer ma maladie fait partie de ce combat »

Pour Jean-Luc Delarue, pas question de cacher à son public sa maladie. Il doit la clarté aux hommes et femmes qui lui ont fait confiance, qui sont venus se livrer sur les plateaux de ses émissions pendant plus de quinze ans… « Je me demande encore si tout le monde aura compris ma démarche… Mais annoncer ma maladie, ne pas laisser la moindre part d’ombre fait partie de ce combat que je dois livrer aujourd’hui. J’ai une pensée pour tous les invités qui ont, un jour, eu besoin de venir sur mon plateau pour annoncer quelque chose au plus grand nombre. »

Enfin, Pierre, l’un des lecteurs de l’hebdomadaire people, lui adressera en guise d’hymne à la vie, un précepte que l’on doit au Dalaï-Lama : « Les hommes perdent la santé pour accumuler de l’argent, ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver la santé. Et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent. Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu.«